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Cinq conseils à Monaco pour briser la malédiction de la Luz contre Benfica

Par Théo Juvenet
4 minutes

Quand un club français se déplace dans l’antre du Benfica Lisbonne, sa performance rime plus avec défaite qu’avec lumière (17 matchs, 0 victoire). Ce mardi soir, l’AS Monaco peut devenir la première équipe française à s’imposer là-bas, c’est en tout cas ce qu’il faudra faire pour se qualifier. Un petit mode d’emploi s’impose pour éviter les erreurs du passé.

Cinq conseils à Monaco pour briser la malédiction de la Luz contre Benfica

→ Regarder où l’on marche pour éviter un péno dans le temps additionnel

Benfica 2-1 Toulouse, 15 février 2024 (C3)

C’est toujours pratique. L’Estádio da Luz est un stade hostile, où l’atmosphère peut largement peser sur les organismes dans les ultimes secondes d’une rencontre. C’est ce qui est arrivé à Christian Mawissa, ce 15 février 2024, auteur d’une vilaine faute dans sa surface sur Marcos Leonardo à la 96e minute et même expulsé… Ángel Di María se chargera de transformer le péno pour s’offrir un doublé et qualifier le SLB face aux invités surprises violets. Aujourd’hui à Monaco, Mawissa sait ce qu’il lui reste (à ne pas) faire ce mardi soir pour laisser filer la qualification dans les derniers instants de la partie.

→ Ne pas organiser une soirée porte ouvertes

Benfica 4-3 Lyon, 2 novembre 2010 (C1)

4-0 à la 67e minute et une soirée longtemps cauchemardesque : c’est le douloureux souvenir lyonnais d’une vision à la Luz, un soir de novembre 2010, lors de la phase de poules de Ligue des champions. Ce soir-là, l’OL de Claude Puel en prend quatre contre le Benfica d’un Carlos Martins en feu, qui délivre autant de passes dé à ses coéquipiers Alan Kardec (homonyme du père du spiritisme, originaire de Lyon), Javi García et Fábio Coentrão, qui signe un doublé. Il va falloir espérer que la défense monégasque soit plus inspirée que le trio douteux Cris-Pape Diakhaté-Dejan Lovren, pas très « Concentrão », ce soir du 2 novembre 2010 malgré la presque-remontada de leurs coéquipiers (4-3).

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→ Ne pas être le PSG, tout simplement

Benfica 8-4 PSG (2007, 2011, 2013, 2022)

Le Paris Saint-Germain, cette cible française favorite des Lisboètes. En quatre réceptions à la Luz, les Benfiquistes n’ont même pas laissé une miette du quignon aux Parisiens : trois victoires et un nul. Même l’arrivée des Qataris n’y a rien changé. Celle d’Ibra, Marquinhos et Cavani non plus (une défaite 2-1 en 2013). Celle de Messi, Mbappé et Neymar, toujours pas (match nul 1-1, en 2022). Un stade qui dégoûte l’ogre parisien, qui y a surtout perdu la seule finale de Ligue des champions de son histoire, contre le Bayern Munich en 2020. En gros, restez monégasques.

→ Attention au second poteau !

Benfica 1-0 Monaco, 4 novembre 2014 (C1)

Enfin, pas trop non plus. Après les Qataris, ce sont les Russes qui ont échoué à briser la malédiction de la Luz. En 2014, l’oligarque Dmitri Rybolovlev forme le duo colombien Radamel Falcao-James Rodríguez, dans la forme de sa vie. Mais Benfica sait y faire pour marbrer les clubs français, y compris celui de la Principauté. Pas d’exception, victoire 1-0 sur un but d’Anderson Talisca traînant libre de tout marquage au second poteau. Une règle élémentaire, que les roubles n’achètent pas. Prends note, Adi !

→ Espérer un arbitrage favorable pour éviter une nouvelle main du diable

Benfica 1-0 OM, 18 avril 1990 (C1)

Ancien Da Luz, 120 000 spectateurs. L’OM joue Benfica en demi-finales retours de la Coupe des clubs champions, après une victoire 2-1 au Vel’. Mais un cruel dénouement vient empêcher un club français d’accéder à la finale de la C1 pour la première fois. Comme Maradona et 17 ans avant Messi, la « main du diable » a existé. Celle de l’attaquant Vata, dont la déviation crucifie Jean Castaneda et provoque logiquement la colère des Marseillais. Benfica gagne finalement, et passe en finale avec la règle du but à l’extérieur.

Ce soir-là, Bernard Tapie comprend que son OM est considéré comme un « petit club », ce qui l’amènera à redoubler d’efforts, jusqu’à la seule conquête du graal européen trois ans plus tard. Donc ce mardi soir, Dmitri a tout intérêt à aller taper un coup de pression au camion de la VAR en cas d’erreur d’arbitrage, ou à vendre le club en cas de nouvelle déconvenue. On ne lui dira rien.

→ Ils auraient pu être cités : le bon 0-0 ramené par le FC Nantes en 1978 ; la défaite 3-1 de Montpellier avec des buts de Carlos Mozer et de Fernando Chalana ; le revers 2-1 de l’OM de JL Gasset la saison dernière ; le 1-1 des Girondins en terres portugaises en octobre 1986 ; la défaite 2-0 des Verts en 1967 avec un but de Monsieur Eusébio ; la petite défaite 1-0 du LOSC de Claude Puel (encore lui) en 2005 ; le 0-0 de Bastia en 1997 malgré l’expulsion de Pat Moreau en fin de match… 

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