- Ligue 1
- J12- Lille-Rennes (1-0)
Lille souffle sur Rennes et ses bougies
Pour ses 80 ans, le LOSC n’a pas laissé le Stade rennais de Jorge Sampaoli lui gâcher la fête et s’est contenté d’un court succès (1-0). Tout roule pour Lille, et la lumière reste éteinte pour les Bretons.
Lille 1-0 Rennes
But : Zhegrova (45e)
80 ans et toutes leurs dents.
C’était jour d’anniversaire au stade Pierre-Mauroy, où le spectacle était surtout en avant-match avec des tribunes animées par différents tifos et un défilé d’anciens de la maison sur la pelouse pour fêter les 80 ans du club. Sans trop forcer, le LOSC n’a pas laissé le Stade rennais gâcher la fête (1-0) pour la première de Jorge Sampaoli sur le banc breton. Le technicien argentin avait prévenu : il allait d’abord tenter de ramener de la sécurité. Retour donc de la défense à trois centraux et d’un bloc resserré pour contrarier des Lillois en pleine confiance, mais pas flamboyants. Le Pelado n’a jamais cessé de faire les 100 pas devant sa zone technique pour guider sa bande, privée assez rapidement d’Alidu Seidu, sérieusement touché derrière le genou et remplacé par Mikayil Faye, qui aura mis du temps à débarquer sur la pelouse pour une histoire de chaussettes.
Zhegrova se charge du gâteau
Il n’y a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent dans un premier acte rugueux, le très brouillon Albert Grønbæk trouvant la niche de Lucas Chevalier sur un coup franc gentillet (7e, seul tir cadré rennais de la partie) et Gabriel Gudmundsson croisant trop sa reprise (25e). Quand les Dogues ont besoin de mordre, ils s’en remettent toujours à Edon Zhegrova. Le Kosovar a eu besoin de deux essais – un au-dessus et un autre éteint par le capitaine Steve Mandanda –, puis il a piqué sur une séquence bien construite dont il a été à l’origine et à la conclusion, en rôdant pour caler une frappe du gauche devant une forêt de défenseurs rennais retournés et préoccupés par Jonathan David (1-0, 45e). Le bon moment pour Lille, le mauvais pour Rennes.
🤩 | Les supporters du LOSC illuminent le stade Pierre Mauroy pour célébrer les 80 ans du club ! 🔥✨ #LOSCSRFC pic.twitter.com/aEpyiFwuTm
— DAZN France (@DAZN_FR) November 24, 2024
Rien de tout cela n’a cependant annoncé un second acte plus emballant, malgré les changements successifs de Sampaoli (Jordan James dès la reprise, Ludovic Blas, Jota et Carlos Andrés Gómez après l’heure de jeu). On a cherché les occasions dangereuses pour les Rennais (pire équipe dans ce domaine en L1 cette saison), on n’a rien trouvé, si ce n’est un tir d’Arnaud Kalimuendo contré et une poignée de centres coupés par les défenseurs nordistes. Le public aurait bien voulu un autre but pour faire la fête sans trop stresser (enfin, du stress…), mais celui de David a logiquement été refusé pour une position de hors-jeu de son pote Edon et les attaquants Blas et Gómez ont eu le mérite de briller… dans leur propre surface pour bloquer Zhegrova ou Fernandez-Pardo. Le LOSC n’avait pas besoin de plus pour conforter sa 4e place et rester au contact du podium, et laisser le Stade rennais à ses gros problèmes et à sa crise sportive, tout en bas du classement (14e) avant les matchs de Nantes et d’Angers.
Et maintenant, place au concert de Martin Solveig.
Lille (4-2-3-1) : Chevalier – Bakker (Fernandez-Pardo, 68e), Diakité, Alexsandro, Mandi – André, Bouaddi – Gudmundsson, Cabella (Haraldsson, 81e), Zhegrova (Sahraoui, 87e) – David (Bayo, 87e). Entraîneur : Bruno Genesio.
Rennes (3-4-2-1) : Mandanda – Hateboer, Østigård, Seidu (Faye, 18e) – Assignon (Gómez, 72e), Kamara (James, 46e), Matusiwa, Nagida – Grønbæk (Blas, 63e), Gouiri (Jota, 72e) – Kalimuendo. Entraîneur : Jorge Sampaoli.
CG, au stade Pierre-Mauroy