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Ligue 1 : les clés de Olympique de Marseille-Paris Saint-Germain

Par Florian Cadu
Ligue 1 : les clés de Olympique de Marseille-Paris Saint-Germain

Marseille sans André Villas-Boas et en mode auto-gestion, le duel Neymar-Álvaro qui devrait encore faire parler, l'absence regrettable d'Arkadiusz Milik, les choix écos de Mauricio Pochettino, les craintes du stade Vélodrome qui réussit beaucoup au Paris Saint-Germain... Que de questions à se poser, pour ce centième Classique !

L’OM devrait-il tenter le coup sans entraîneur ? Et pourquoi pas, finalement ? Orphelins d’André Villas-Boas, qui vient de les abandonner en plein milieu de saison, les Olympiens ont de quoi être perdus. Irréguliers au possible en 2020, tout simplement désolants en 2021 (un seul succès, pour deux nuls et cinq échecs de rang toutes compétitions confondues), à la rue tactiquement, à bout de souffle physiquement, pas au point techniquement, peu convaincant collectivement parlant… Tout est à revoir, chez le neuvième du championnat (avant la 24e journée). Dans ces conditions, l’intérimaire Nasser Larguet va avoir du mal à réparer les nombreuses fuites.

Dès lors, pourquoi ne pas laisser Steve Mandanda et ses potes corriger eux-mêmes leurs erreurs ? Après tout, le mode auto-gestion a plutôt réussi à Chelsea en 2012 (sacre en C1, après le renvoi… d’AVB) ou à l’équipe de France en 2006 (finale de Coupe du monde, malgré Raymond Domenech). Oui, sauf que… Sauf qu’à la différence des Blues et des Bleus, l’effectif de l’OM ne dispose pas de Didier Drogba ou de Zinédine Zidane. Sans oublier que Florian Thauvin et Dimitri Payet, les deux stars de la team, ne peuvent plus se blairer. Autant compter sur les choix de Larguet, donc. Qui a d’ailleurs eu le nez fin, dans le Nord, en plaçant Álvaro au milieu de terrain.


La Poche est-elle recyclable ? L’avenir et les résultats le diront, sans même avoir à réclamer les chiffres de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). En revanche, Mauricio Pochettino ne semble pas opter pour des choix très verts depuis son arrivée en France. En effet, le successeur de Thomas Tuchel n’a visiblement pas envie de réutiliser toutes les découvertes de son prédécesseur. Malgré la méforme de Thilo Kehrer – peu à l’aise contre Lorient et qui ne devrait pas être aligné, ce dimanche soir -, l’Argentin laisse par exemple traîner Timothée Pembélé sur le banc tel un déchet à ne pas renouveler (un Pembélé positif à la Covid qui a rejoint Colin Dagba, Abdou Diallo et Ander Herrera à l’infirmerie).

Au contraire d’Ángel Di María, ayant atteint l’obsolescence programmée sous l’Allemand et qui s’offre une nouvelle vie rayonnante avec l’ancien de Tottenham (cinq titularisations en autant de matchs, un combiné but-passe décisive face à Nîmes) aux côtés des autres ressources d’énergies offensives (Neymar, Kylian Mbappé ou Mauro Icardi). Le onze devrait être remis au propre par le retour de Marco Verratti, bien que légèrement pollué par la présence de Sergio Rico qui cache mal l’absence de Keylor Navas. Dans le jeu, les supporters veulent revoir les mêmes transitions qui avaient fait la réussite des Spurs. Sans que les principaux acteurs ne se dépensent toutefois trop, en vue des importants débats européens à venir. Éco-logique.


De quoi Arkadiusz Milik a-t-il peur ? Présenté comme le fameux « grantatakan » tant recherché par l’Olympique de Marseille et auteur de sa première réalisation à Lens dès sa deuxième apparition en Ligue 1, Arkadiusz Milik ne sera pas du Classique. Soi-disant blessée, la recrue hivernale ne sera pas plus utile qu’Olivier Ntcham (pas encore prêt) face au Paris Saint-Germain. Un forfait qui pose question, et qui n’a sûrement rien d’un hasard. En fait, l’avant-centre a tout simplement peur. De qui, de quoi ? Trois réponses possibles.

Effrayé de la qualité de l’adversaire contre qui il n’a jamais réussi à se montrer décisif (que ce soit avec Naples ou avec l’Ajax Amsterdam) en trois confrontations (deux nuls, une défaite), de celle de ses partenaires qui ont saboté tout le boulot accompli face aux Sang et Or alors qu’ils menaient 2-0 à la mi-temps ou de la météo de son nouveau pays qu’il n’avait pas anticipée. Pendant que son ex-ville affichera presque quinze degrés en soirée, la cité phocéenne claquera des dents sous les dix. Suffisant pour se mettre à tousser soudainement, et pas à cause du coronavirus pour une fois.


Neymar peut-il redevenir malheureux ? Puisqu’on a déjà évoqué Álvaro, il convient de parler de son meilleur ennemi : Neymar. Kiffant sa vie parisienne en ce moment, en témoigne le « Je t’aime PSG » posté sur son compte Twitter, le Brésilien surfe actuellement sur une mer de bonheur. Et ce ne sont pas les vagues de Covid, ayant cependant provoqué la fermeture ponctuelle du centre de formation du PSG, qui vont le démoraliser. Selon les informations de la presse espagnole, le Sud-Américain serait d’ailleurs tout proche de prolonger avec un club qu’il souhaitait quitter il n’y a pas si longtemps.

À l’époque, le bonhomme n’allait pas bien. Qu’est-ce qui pourrait donc le faire vriller de nouveau, à l’heure de se rendre dans le Sud de l’Hexagone ? Que son Paris s’incline une deuxième fois en Ligue 1 contre son rival, après la défaite à l’aller. Qu’il demeure muet, lui qui a planté à deux reprises et qui a servi deux caviars en l’espace de cinq parties face à l’OM. Que sa gastro-entérite l’empêche de briller, voire de jouer. Qu’il se blesse encore, ce qui lui a fait louper pas moins de trois classiques en l’espace de trois saisons. Pire : qu’Álvaro le blesse, au cours d’un duel qui risque de faire parler à nouveau. Et par ricochet, que le Ney ne puisse pas chambrer.


Jusqu’à combien sait compter le Vélodrome ? Jusqu’à dix, comme la décennie qui vient de s’écouler sans la moindre victoire sur Paris à domicile toutes compétitions confondues (la dernière date du 27 novembre 2011, un 3-0 avec des buts de Loïc Rémy ou Morgan Amalfitano). Ça, c’est sûr et c’est douloureux. Jusqu’à dix-huit, comme le nombre de pions encaissés sur les sept dernières confrontations à Marseille. Tout aussi difficile à digérer, mais quasiment aussi facile à retenir.

Et même jusqu’à 364, comme le nombre de jours depuis le dernier clean sheet de l’OM à la maison (le 8 février 2020, 1-0 devant Toulouse). Heureusement que les supporters – tout de même consolés par le succès de la première manche au Parc des Princes – ne peuvent plus venir contempler le désastre, serait-on tenté de dire. « La ville de Marseille mérite de la joie », a pourtant déjà déclaré Jorge Sampaoli. Prochaine leçon de multiplication pour une vente de l’enceinte, en présence du technicien argentin ?

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