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- PSG-Rennes (3-1)
Le PSG s’impose sans forcer contre Rennes
Avec un doublé d’un Bradley Barcola dans un grand soir, le PSG a disposé assez facilement du Stade rennais (3-1) et impose son rythme à l’OM et Monaco en haut du classement.
PSG 3-1 Rennes
But : Barcola (30e, 68e), Lee (58e) pour le PSG // Kalimuendo (75e SP) pour les Rouge et Noir
Le Paris Saint-Germain ne pouvait pas proposer autre chose qu’une victoire un soir de Fashion Week dans la capitale. Dans son maillot rose façon Palerme, le PSG d’un Bradley Barcola de gala a dominé sans trop forcer le Stade rennais (3-1), trop tendre, trop brouillon et tout simplement trop limité, sous les yeux de François-Henri Pinault et de Salma Hayek, habillée en rouge et noir pour l’occasion, alors que l’on se demande toujours à l’approche du mois d’octobre quelles peuvent vraiment être les ambitions d’une équipe bretonne remaniée cet été (et pourtant, il n’y avait qu’une recrue dans le onze de départ).
La ribambelle d’absents côté parisien (Gianluigi Donarumma, Désiré Doué, Vitinha, Marco Asensio, Gonçalo Ramos) a en tout cas obligé Luis Enrique à trouver une nouvelle option pour son poste fétiche de faux 9, en la personne de Lee Kang-in. Tant pis pour Randal Kolo Muani, qui a débuté sur le banc et vu ses copains faire souffrir les Rennais dans à peu près tous les compartiments du jeu. Le capitaine Marquinhos a cru faire exploser une première fois le virage Auteuil, qui venait de se déshabiller de son tifo, mais a été refroidi par la VAR, signalant logiquement une position de hors-jeu à la suite d’une déviation de la tête de Beraldo (4e). La bande de Julien Stéphan, toujours dans son 3-4-3 évolutif, a un moment pensé que les dieux du foot avaient choisi leur camp. Ousmane Dembélé a fait du Ousmane Dembélé, en étant souvent génial dans sa manière de faire la différence, puis désespérant dans son incapacité à bien finir, comme lorsqu’il a tiré sur Steve Mandanda après avoir calé un petit pont à Leo Ostigard (6e) ou encore oublié Achraf Hakimi au centre en préférant allumer le petit filet dans un angle plus fermé (18e).
Le défilé de Barcola
L’international marocain s’est inspiré de son compère en allumant la barre transversale de très près après un centre fort de Bradley Barcola, qui avait peut-être touché le ballon avec la main (19e). Le nouveau chouchou du Parc est meilleur avec les pieds et il l’a montré pour éviter que le PSG ne se mette à se frustrer : décalé par Dembélé, cette fois, le Français a fixé Ostigard pour enrouler parfaitement un tir gagnant (1-0, 30e). Pile au moment où les visiteurs semblaient moins souffrir et gagner en confiance, ce qui a sans doute conduit à la perte de balle coupable de Christopher Wooh. À la limite défensivement, trop pauvre offensivement, Rennes a eu toutes les peines du monde à exister dans la nuit parfois pluvieuse porte de Saint-Cloud. La frappe loin de la cage de Ludovic Blas (15e), le retourné acrobatique manqué du même homme (27e) et le tir mollasson d’Arnaud Kalimuendo (44e) n’ont pas fait illusion, et Paris a plié l’affaire après la pause.
[🎞️ VIDEO] 🇫🇷 #Ligue1McDonalds 🚀 LE BANGER DE BARCOLA POUR L'OUVERTURE DU SCORE !! ⚡️ Une contre-attaque éclair conclue de la plus belle des manières !!#PSGSRFC pic.twitter.com/qOZWtliPRE
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) September 27, 2024
Après un petit coup de mou, une phase assez normale pour un joueur de 22 ans, Barcola a mis au supplice les Rennais, à commencer par le pauvre Østigård, sauvé par une parade de Mandanda, qui a ensuite dû se résoudre à craquer deux autres fois. L’ancien Lyonnais a encore joué au détonateur, avec un pétard du droit sur le poteau, laissant Lee suivre pour marquer d’une tête plongeante (2-0, 58e). Il a ensuite retrouvé son costume de buteur en finissant dans le but vide après un centre d’Hakimi venu de la droite (3-0, 68e), faisant oublier l’arrêt réflexe splendide de Mandanda quelques minutes plus tôt face à Fabian Ruiz. Que faire pour ne pas sombrer ? Les changements de Stéphan et le scénario du match (couplés à la sortie du bourreau du soir) auront au moins permis aux Bretons de mieux finir. Une mimine de Beraldo dans la surface a offert un penalty à Kalimuendo (3-1, 75e), et on s’est même demandé si l’histoire aurait pu être différente sans le bras ferme de Safonov sur une frappe de Gronbaek (84e) et sans le but refusé à Alidu Seidu pour une main (87e). Il était en vérité trop tard pour les Rennais, proches d’en encaisser un quatrième de Kolo Muani et logiquement battus par le PSG, qui impose son rythme à l’OM et Monaco à quatre jours de se frotter à Arsenal à Londres. Ce ne sera sans doute pas le même film.
PSG (4-3-3) : Safonov – Hakimi, Marquinhos (Škriniar, 69e), Pacho, Beraldo – Zaïre-Emery, João Neves, Ruiz (Mayulu, 69e) – Dembélé, Lee, Barcola (Kolo Muani, 69e). Entraîneur : Luis Enrique.
Rennes (3-4-3) : Mandanda – Østigård (Faye, 66e), Wooh, Seidu – Assignon (Hateboer, 59e), Matusiwa (Gronbaek, 78e), Santamaria (Kamara, 66e), Truffert (Nagida, 78e) – Blas, Gouiri- Kalimuendo. Entraîneur : Julien Stéphan.
Par Clément Gavard, au Parc des Princes