Favori de cette rencontre comptant pour la dix-huitième journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille n’a pas montré assez pour s’imposer devant Strasbourg. Le Racing, qui a mené pendant plus de 40 minutes avant de se faire rejoindre en deuxième période, aurait même pu espérer mieux qu’un match nul par ailleurs plutôt logique.
Olympique de Marseille 1-1 Strasbourg
Buts : Greenwood (68e, SP) pour l’Olympique de Marseille // Emegha (23e) pour Strasbourg
Une équipe qui n’a plus connu la défaite depuis huit parties consécutives toutes compétitions confondues d’un côté, un club invaincu depuis six matchs sur la scène nationale (championnat et Coupe de France) de l’autre. Qu’est-ce que cela peut donner, à l’arrivée ? Un nul, bien entendu. À l’occasion de la dix-huitième journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille et Strasbourg se sont donc partagé les points. Avec un Racing qui a eu le mérite de mener, mais qui s’est (plutôt logiquement) fait rattraper. Le favori de la soirée et dauphin du Paris Saint-Germain voit le leader s’échapper avec neuf unités d’avance en tête du classement, tandis que l’outsider demeure bien calé en dixième position.
Possession n’est pas raison
275 passes réussies à 124, 17 duels gagnés contre 12, 4 tirs tentés pour 2 adverses, près de 70% de possession de balle… En apparence, la première période de Marseille semble bonne. Sauf que les Olympiens ne réussissent pas le plus important, à savoir marquer. Pire, Strasbourg parvient au contraire à faire trembler les filets de Geronimo Rulli après 23 minutes de jeu : servi en profondeur par Andrey Santos, Emanuel Emegha remporte son duel avec le gardien argentin grâce à un petit piqué maîtrisé.
Une ouverture du score difficile à encaisser pour les locaux, qui se montrent terriblement laxistes défensivement sur l’action décisive et qui vont ensuite galérer pour égaliser. Pourtant, l’OM se procure deux grosses occasions avant la pause : Derek Cornelius envoie sa tête au-dessus des cages sur un corner de Pierre-Emile Højbjerg, et la frappe de Bilal Nadir passe à côté sur celui de Luis Henrique. Mais à l’image de ces deux opportunités, les Phocéens manquent clairement de précision et d’adresse.
Des remplaçants qui font la différence
Évidemment déçu de ses hommes et du résultat à la mi-temps, Roberto De Zerbi procède à deux changements durant l’entracte (Cornielius remplacé par Pol Lirola, Robinio Vaz à la place de Neal Maupay) puis à deux autres à l’heure de jeu (Quentin Merlin pour Ulisses Garcia, Nadir par Jonathan Rowe). Reste que ces entrées ne modifient pas immédiatement le scénario de la rencontre, malgré un penalty refusé à Nadir ou une opportunité pour le contesté Mason Greenwood qui foire son enroulé.
3 – Robinio Vaz est le 3e joueur de Marseille né à partir de 2007 à évoluer en Ligue 1 2024/25 (après Enzo Sternal et Darryl Bakola), aucune équipe n’a utilisé plus de ce genre de joueurs dans le Top 5 européen cette saison (3 aussi pour Barcelone). Minots. #OMRCSAhttps://t.co/PbRW2oAGvG
Cependant, les Marseillais se rapprochent progressivement de leur objectif. Et si Dorde Petrovic sort quelques parades, c’est finalement sur péno que le portier serbe s’incline : sanctionnant une faute de Santos sur Vaz, très intéressant ce dimanche soir, la sentence est transformée par l’Anglais et ancien de Manchester United. 1-1, balle au centre ! Pas content, Emegha réagit rapidement et essaye de reproduire un copier-coller du premier but… Sur le poteau. Voilà pour le geste de clôture du week-end !
Marseille (3-4-3) : Rulli – Balerdi, Cornelius (Lirola, 46e), Brassier – Henrique, Højbjerg, Nadir (Rowe, 61e), Garcia (Merlin, 61e) – Greenwood, Maupay (Vaz, 46e), Rabiot. Entraîneur : De Zerbi.