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Liga et Real, fâchés avec les buts

Par Robin Delorme
Liga et Real, fâchés avec les buts

Ce premier opus de la Liga sentait la poudre, il a fait pschitt. Malgré seulement onze buts inscrits et une litanie de mauvaises partitions, quelques enseignements ont été délivrés : le Barça, bien que contrarié, a gagné, tandis que le Real, sans imagination offensive, s'est raté. Le leader répond lui au nom d'Eibar.

L’équipe du week-end : Celta Vigo

Ennuyeux, pour ne pas dire chiants, ses débuts de Liga ont étonné malgré eux. Le Celta Vigo et son projet alléchant ont, au moins, relevé le niveau. Avec un trio offensif composé du revenant Iago Aspas, de la valeur sûre Nolito et du lilliputien Orellana, les Galiciens se posent en premiers leaders du championnat espagnol. Un leadership qu’ils doivent avant tout à l’expulsion de Simão qui, d’un vilain tacle, rejoint les vestiaires dès la cinquième minute de jeu. Forte de sa supériorité numérique, l’escouade d’Eduardo Berizzo attend pourtant la 41e avant d’ouvrir le score. Une ouverture du score qui doit beaucoup à la chance : bien plus tôt, Levante se voit refuser un but sans la moindre raison. Rejoints au score, les Celtiñas trouvent tout de même les ressources pour arracher la victoire par Iago Aspas. En espérant une intégration rapide de Guidetti, ce Celta a tout pour étonner.

L’homme du week-end : Cuellar (Sporting Gijón)

Anonyme il y a de ça deux jours, le portier du Sporting Gijón s’est offert une nuit de folie. Pour sa huitième sortie en Liga, Ivan Cuellar, 31 ans et formé à l’Atlético de Madrid, a sorti le grand jeu face à l’autre Madrid. D’abord bien aidé par une défense agressive, il n’a été que peu mis à l’épreuve lors du premier acte. La mi-temps passée, la donne change. Agacé, le Real pilonne sa surface et envoie, principalement par l’intermédiaire de Cristiano Ronaldo, pas moins de huit frappes cadrées. À chaque fois, le gardien asturien détourne, bloque ou claque le cuir. Son chef-d’œuvre attend les cinq dernières minutes et une nouvelle tentative du dernier Pichichi de la Liga : d’une main ferme, il évite la lucarne merengue et offre au promu son premier point de la saison. Un point au mérite.

Vous avez raté Betis Séville – Villarreal et vous n’auriez pas dû

Pour cette première, la chienlit s’est taillée la part du lion dans bon nombre d’enceintes de Liga. Du Riazor à Vallecas, du Vicente-Calderón à la Rosaleda, les bâillements des aficionados ont dicté le tempo. Sauf au Benito Villamarin. De retour en Primera après un an de purgatoire, le Betis accueille pour ses retrouvailles Villarreal. Le sous-marin jaune, fort d’un mercato alléchant, est d’ailleurs le premier à se mettre en route. Fraîchement recruté, Robert Soldado s’offre un retour en grâce et ouvre le score en faveur des hommes de Marcelino. Malgré une pluie d’occasions et des ratés de Bakambu, de Samuel et de Samuel Castillejo, rien n’y fait, ils ne creusent pas l’écart. Et régalent par là même le but de l’égalisation à Rubén Castro, meilleur buteur de l’histoire du Betis. Houleuse, la fin de rencontre connaît quelques altercations et l’expulsion de Bruno Soriano. Bref, ce dimanche, les supporters du Betis en ont eu pour leur oseille.

Le Don Quichotte du week-end : Luis Suárez

Lionel Messi muet face aux cages, Neymar en délicatesse avec ses oreillons et Pedro parti vers des cieux pluvieux, Luis Suárez ne devait pas se rater à San Mamés. Dans un théâtre qui l’a vu ouvrir son compteur but avec le FCB la saison passée, l’Uruguayen a récidivé. Et de quelle manière ! Sur un renversement de jeu millimétré d’Ivan Rakitić, Jordi Alba ne prend pas le temps de contrôler et centre pour un Luis Suárez étrangement seul dans la surface. Une erreur de marquage fatale, puisque El Pistolero sort sa plus fine gâchette et offre un avantage définitif aux Blaugrana. Alors qu’il avait dû attendre l’hiver pour marquer son premier pion, Luis Suárez démarre en trombe cette saison. Et promet de faire des ravages dans les défenses de Liga cette saison.

La polémique de la machine à café con leche

Emiliano Butragueño n’en démord pas : « Cristiano Ronaldo n’est pas un tricheur. » Une saillie médiatique que le directeur des relations institutionnelles du Real Madrid s’octroie suite à l’action polémique de la rencontre. Une action qui s’entame par une énorme barre transversale de Sanabria. Manque de chance, le cuir retombe du mauvais côté de la ligne et offre une contre-attaque éclair pour la Casa Blanca. Ni une ni deux, Gareth Bale centre pour un Cristiano Ronaldo qui s’effondre. Sans doute ceinturé, mais pas vraiment déséquilibré, le Portugais beugle. Pour rien, puisque l’homme en noir n’indique pas le point de penalty. Au final, cette action du premier acte s’avère être le tournant d’une rencontre qui se termine sur un famélique 0-0.

La décla du week-end : Rafa Benítez

« L’équipe a montré du caractère et de la personnalité. » Ou quand Rafa confond optimisme et connerie.

Le tweet du week-end : Karim Benzema

« À tous les clowns qui veulent faire croire des choses à mes fans. Voici ma maison. » Passablement énervé par certaines rumeurs londoniennes, KB9 a décidé de délivrer sa version des faits.

Le golazo du week-end : Antoine Griezmann (Atlético Madrid)

En galère dans le jeu, l’Atlético s’en est remis à son homme providentiel. D’un coup franc tout en puissance, il débloque la rencontre. Et par là même, inscrit le premier coup franc de l’Atlético depuis octobre 2012. Vous avez dit Jefe ?

L’analyse définitive du week-end : descendu mais premier, c’est possible !

En mai dernier, Eibar pleurait. Dix-huitième et donc premier relégable, il prenait la direction de la Segunda Division après une année passée dans l’élite. Au soir de la première journée de cette Liga, les Basques trustent pourtant bien la première place du classement. Une aberration qui doit tout aux aléas financiers d’Elche, rétrogradés pour cause de bilan économique incomplet. C’est donc grâce à une ossature reformée que le petit Poucet de Liga s’est reconstruit. Une stratégie consistant à aller chercher les meilleurs éléments de Liga Adelante qui fait ses preuves dès l’ouverture de cette édition. Au retour d’un déplacement victorieux à Grenade (1-3), Eibar pointe donc devant le FC Barcelone, le Real Madrid et l’Atlético, alors qu’il devait se farcir des déplacements à Almería et à Cordoue. Comment dit-on « impossible n’est rien » en basque ?

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