Liga – 5e journée – Résumé

Espanyol Barcelone 0 – Xerez 0

Les Pericos ont reçu cette semaine la visite d’une invitée spéciale, en la personne de Martina Jarque, deux semaines et demi d’âge à peine. Pour rendre hommage à leur défunt capitaine, les dirigeants de l’Espanyol Barcelone ont fait savoir que la fille de ce dernier aurait droit à un carnet de socio à vie. La petite n’a plus de père, mais elle va pouvoir regarder du foot gratuitement, et ce jusqu’à sa mort. C’est déjà ça de pris. Sinon le match a été d’un ennui profond. Rien à se mettre sous la dent pendant 90 minutes. Bref, à oublier. Mauvaise affaire des Blanquiazules face à des Andalous qui prennent leur premier point de la saison sans avoir encore marqué le moindre but dans cette Liga. En Europe, Porstmouth et Grenoble restent les dernières équipes à ne pas avoir engrangé le moindre point. Putain de lose…

Real Majorque 3 – Valladolid 0

Majorque enregistre sa troisième victoire consécutive dans son antre du Ono Stadi. En trois matchs à domicile, les insulaires ont scoré 9 fois sans prendre le moindre but. Avec trois victoires, un nul et une défaite, les Rojillos réalisent le meilleur démarrage de toute leur histoire. La victoire facile et sans appel contre Valladolid confirme que Majorque a entamé un nouveau cycle malgré le départ de ses cadres à l’intersaison. Au club depuis bientôt quatre ans, l’entraineur Gregorio Manzano continue à faire des miracles avec ce qu’il a. C’est-à-dire le très bon défenseur portugais Nunes, Aduriz et les autres. Pas étonnant que certains suggèrent qu’une pétition soit lancée afin que Manzano ait droit à une statue…

Buts: 1-0, Nunes. 2-0, Aduriz. 3-0, Borja Valero.

Osasuna 1 – Sporting Gijon 0

Dans ce duel entre deux équipes concernées par la lutte pour le maintien, c’est Osasuna qui a remporté les trois points. Les Rojillos, qui se sont procuré toutes les occasions du match, ont mérité leur première victoire à domicile de la saison face à un Sporting Gijon inoffensif. Bien sûr, ce sont ces derniers qui font la mauvaise opération.

Buts: 1-0, Nekounam.

Almeria 2 – Racing Santander 2

Match indécis entre les Cantabres et les Andalous. Sur la première frappe du match, les Rojiblancos ont ouvert le score avant de se faire égaliser, puis mener par les Verdinegros. Puis l’ancien Bordelais Uche a débarqué pour remettre les compteurs à zéro. Bon match pour les spectateurs, mauvaise opération pour les deux équipes. A noter, la prestation de Mehdi Lahcen, auteur d’un but. Finalement Rennes aurait peut-être dû faire un petit effort pour lui, cet été…

Buts: 1-0, Crusat. 1-1, Tchité. 1-2, Lacen. 2-2, Kalu Uche.

Real Saragosse 3 – Getafe 0

Après avoir étrillé Valence la semaine dernière, Getafe a complètement sombré à Saragosse. Pour une fois, la défense des Aragonais –Pavon et Ayala– a tenu le choc et l’ancien Madrilène est même venu ouvrir son compteur buts suite à un corner. En marquant coup sur coup deux buts lors des 25 premières minutes, l’équipe de Marcelino a passé une soirée tranquille. Ce ne sera pas toujours comme ça.

Buts : 1-0, Pavon. 2-0, Abel Aguilar. 3-0, Abel Aguilar.

Deportivo La Corogne 1 – Villarreal 0

Marcos Senna est revenu. Malgré le retour de blessure du taulier de l’équipe, le sous-marin jaune a encore perdu l’occasion de sortir de la zone de relégation. Villarreal est 19e avec deux petits points. La honte. Malgré des matchs plus que corrects, les Amarillos ont du mal à comprendre le sens des mots efficacité et réalisme. Aussi, à force de jouer avec le feu, on finit toujours par se brûler, comme face au Deportivo…

Buts : 1-0, Juca.

Malaga 0 – FC Barcelone 2

Moins brillants que d’habitude, les Azulgranas ont néanmoins remporté leur cinquième match consécutif et conservent leur place de leader. D’entrée, le début de partie réserve une bonne surprise aux socios culés : Thierry Henry sort, blessé. Nerveux, irritant, lent et brouillon depuis le début de saison, le melon (retrouvé) de l’Anaconda va sans doute dégonfler un peu durant sa convalescence. En tout cas, cette blessure est un signe des astres comme dirait Raymond… C’est en effet à partir de la sortie du Français que les attaques catalanes ont commencé à faire mal aux Andalous. Ibrahimovic entré en jeu malgré une cheville douloureuse fait le plus dur en reprenant une offrande d’un Lionel Messi encore une fois imparable. Sur ses cinq buts inscrits en autant de matchs de Liga, c’est la quatrième fois qu’Ibracadabra ouvre la marque pour ses nouveaux compagnons. C’est officiel en Catalogne : Samuel Eto’o n’est plus qu’un joli souvenir. Malgré l’ouverture du score, le match a néanmoins été plus serré que d’habitude notamment à cause de la pelouse pourrie de la Rosaleda, mais aussi « grâce » à la violence gratuite des joueurs de Malaga. Rayon casseurs, Welington a sans doute été le joueur du match en écrasant les burnes de Lionel Messi volontairement et en envoyant un crochet du droit à Piqué (entré à la place de Chygrinsky, blessé à la rotule). Même si le Barça n’a vraiment jamais douté, le déplacement à Malaga a livré quelques précieux enseignements. Prem’s : le Barça perd un peu les pédales lorsque son adversaire lui rentre vraiment dedans. Deuze : les Blaugranas ont des grosses ressources mentales et savent mettre leur joga bonito de côté pour enfiler leurs bleus de chauffe.

Buts: 0-1, Ibrahimovic. 0-2, Piqué.

Real Madrid 3 – Tenerife 0

Karim Benzema a réalisé son premier doublé en Liga. Telefoot va donc enfin pouvoir lobotomiser les footballeurs du dimanche avec des reportages à la gloire de l’ex-Lyonnais. Si le Français s’est en effet illustré par son opportunisme, son influence chez les Merengues laisse encore un peu à désirer. Le Real Madrid n’est pour l’instant qu’un immense puzzle de stars. Tout le monde veut se montrer. Tout le monde veut faire son petit exploit personnel sans lâcher le ballon, mais pour l’instant, personne n’a encore pensé à jouer collectif, et ça forcément, c’est embêtant. En plaçant Lass sur le côté droit de la défense pour laisser que Xabi Alonso seul en milieu défensif, Manuel Pellegrini a complètement déséquilibré son bloc. Ainsi, en première mi-temps, le promu, Tenerife, a eu une possession de balle supérieure à celle des Madrilènes. Mieux, le jeu des insulaires a souvent été plus plaisant à regarder que celui du Real. Avec un peu de chance, un peu d’expérience, et sans un Iker Casillas impérial dans les buts, ces derniers auraient peut-être pu repartir du Bernabeu avec un prix de consolation. Mais non. Kaka, entré en cours de jeu, a définitivement mis à l’abri les siens en plaçant une mine en pleine lucarne. Rien ne semble de fait pouvoir contrarier des individualités diablement réalistes, mais pas encore accordées entre elles. L’OM est prévenu.

Buts: 1-0, Benzema. 2-0, Benzema. 3-0, Kaká

Athletic Bilbao 0 – FC Séville 4

Le FC Séville continue sa marche en avant après une victoire sans appel dans le chaudron de San Mames. Les Andalous ont fait exploser les Leones grâce à cun pressing très haut et en étirant la défense basque par l’intermédiaire de ses deux piles à combustion : Jesus Navas et Capel. Solides en défense, percutants en milieu de terrain et carrément dangereux en attaque, les Sévillans sont définitivement rentrés dans leur championnat. Ce n’est pas vraiment spectaculaire, mais c’est efficace.

Buts: 0-1, Renato. 0-2, Negredo. 0-3, Kanouté. 0-4, Jesús Navas

FC Valence 2 – Atletico Madrid 2

Ce match sentait bon la crise économique, la dépression et la psychanalyse, et force est de constater qu’on ne s’est pas trompé. Entre une équipe qui n’a pas gagné le moindre match officiel depuis le début de saison, et des Che qui semblent se dégonfler à chacune de leurs sorties, pouvait-on espérer mieux qu’un match nul ? La réponse est non. Les deux équipes n’ont pas les mêmes problèmes, mais elles ont deux points communs : une attaque de feu et une défense en carton. Forcément, des buts il y en a eu, mais l’image donnée par ces deux escouades fait peine à voir. Avec ce nul qui n’arrange vraiment personne, les deux coachs Unai Emery et Abel Resino ont peut-être signé leur arrêt de mort. La crise, c’est vraiment moche.

Buts: 0-1, Agüero. 1-1, Pablo. 2-1, Villa. 2-2, Maxi