- Après l'Euro
- Épisode 2
Leur vie après l’Euro
Parce qu'on a tous envie de savoir ce que deviennent nos amours de vacances, voilà des nouvelles des joueurs que l'on a kiffés pendant l'Euro. Épisode 2.
Will Grigg
Pas facile tous les jours de jouer seul en pointe à Wigan. Le Nord-Irlandais n’a eu qu’une vingtaine de ballons à jouer contre QPR et une seule occasion, un centre au point de penalty qu’il a foutu en tribune. Sinon, que des mauvaises situations au poteau de corner, ou dos au but, en dehors de la surface. Et en plus de ça, ses coéquipiers et lui ont fini par s’incliner 1-0. Après cinq journées, Wigan ne compte que quatre points et flirte déjà avec la zone de relégation. Les supporters attendent vraiment le Will Grigg de gala.
Hal Robson-Kanu
Et toujours pas de club pour le Gallois, malgré les rumeurs. Depuis deux mois et la fin de l’Euro, il pointe toujours au chômage. Et ça commence également à inquiéter son sélectionneur, Chris Coleman, sur la BBC : « Si ça peut jouer sur sa sélection ou non ? Bien sûr que oui. On sait de quoi il est capable, mais je pourrais en juger quand ils seront tous là. À ce moment-là, je saurai qui peut jouer ou non. Et si je dois en contrarier un ou deux, ce ne sera pas la première fois que j’ai à le faire. » En gros, il est dans le caca.
Aron Gunnarsson
Dans le même championnat que Will Grigg, mais à Cardiff, il semblerait que le hipster islandais ait enfin trouvé sa place au sein du 4-4-2 de Paul Trollope, après avoir passé les deux premiers matchs sur le banc. Mais malgré deux belles touches longues, il n’a pas pu empêcher la défaite des siens après un but de dernière minute complètement fou du français Yann Kermogant. Tellement fou que des mecs en ont fait des vidéos de vidéos.
Love you Kermogant #readingfc pic.twitter.com/LXAgFps4Zp
— Notorious (@ReadingAwayDays) 27 août 2016
Ádám Nagy
Malgré les nombreuses propositions après un Euro de folie, il a choisi Bologne en Serie A, ce qui n’a pas manqué de surprendre. Mais il s’agit maintenant d’assumer. Car oui, Bologne joue généralement le maintien et peut se faire exploser contre le Torino. C’est exactement ce qui s’est passé ce week-end. Défaite 5-1 et Adam, entré à l’heure de jeu, n’y a strictement rien changé. Et aujourd’hui, plus personne ne veut prendre sa place.
Gareth McAuley
Quatre frappes cadrées au total, durant 90 minutes. Si les supporters ont dû s’arracher les cheveux devant le manque de précision des attaquants de West Brom et de Middlesbrough, c’est aussi parce que les défenseurs, dont le Nord-Irlandais, ont fait le taf. Avec son compatriote Jonny Evans, ils ont clairement fermé la boutique et concédé un minimum d’occasions. Plaisir d’entraîneur, cauchemar de spectateurs.
Graziano Pellè
Pas de championnat ce week-end pour le beau gosse italien, mais de l’Asian Ligue des champions en milieu de semaine contre Séoul. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Shandong Luneng a pris l’eau face à l’équipe de Chu-Young Park (oui celui passé par Monaco et Arsenal) qui, au passage, a mis un but et offert une passe décisive. Défaite 3-1 à l’extérieur en match aller des quarts de finale, ce n’est pas foutu, mais ce n’est pas non plus le meilleur des départs possibles.
Armando Sadiku
Un but plein de sang-froid, déjà le quatrième cette saison, une victoire 3-1 sur le terrain d’un concurrent direct, jouer avec un mec qui a le même nom de famille qu’Ophélie Winter, une première place pour le FC Zurich, avec désormais cinq points d’avance sur le premier dauphin. Autant dire que tout va toujours aussi bien pour le héros albanais.
Hannes Halldórsson
Ce n’est peut-être pas le meilleur, ni le plus grand, ni le plus sûr gardien du monde, mais en Superligaen au Danemark, avec Randers, l’Islandais fait fureur. Et ce week-end contre Silkeborg, il a rendu sa troisième clean sheet. Bon, en même temps, il n’a eu à sortir que deux arrêts, sans relâcher les ballons. Voilà pour Hannes. Mais sinon, la vraie information, c’est que ce match a été arrêté quelques minutes à cause d’un streaker pas comme les autres, Lars Elstrup, champion d’Europe 92 avec le Danemark, qui n’a strictement rien à envier à Paul Gascoigne.
Lars Elstrup, campeão da Euro-1992, invade o campo no Campeonato Dinamarquês.QUE COISA HORRÍVEL E MARAVILHOSA pic.twitter.com/aAErA5eSGv
— Cenas Lamentáveis (@CLamentaveis) 28 août 2016
Robbie Brady
Mardi, Norwich colle une rouste 6-1 à Coventry sans l’Irlandais. Samedi, Norwich se fait rouster 3-0 contre Birmingham avec l’Irlandais. On ne veut pas lui porter la poisse, mais c’est clairement le genre de constat qui peut faire vriller un entraîneur. Après, pour sa défense, il n’est pas le seul responsable. C’est l’équipe entière et plus particulièrement les quatre de derrière qui ont pris l’eau ce week-end.
Domagoj Vida
Première défaite de la saison pour le Dynamo Kiev qui perd déjà du terrain sur le Chakhtar Donetsk. Et le grand blond croate, ni même la possession dictatoriale de ses coéquipiers, n’ont rien pu y faire. Sinon, son club a décidé de ne pas le vendre durant ce mercato, malgré les nombreuses sollicitations depuis la fin de l’Euro et notamment la dernière en date, celle du Torino.
FC Dynamo Kyiv – FC Vorskla Poltava. Match statistics#DynamoVorskla pic.twitter.com/os0JwOncnR
— FC Dynamo English (@dynamokyiven) 27 août 2016
Par Ugo Bocchi