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Les Zidane, un bon dimanche en famille

Par Robin Delorme, à Madrid
Les Zidane, un bon dimanche en famille

Autorisé à rester sur son banc de touche, Zinédine Zidane a vécu un dimanche après-midi parfait : une victoire qui le rapproche un peu plus de la montée, une entrée en jeu du fiston Enzo et de solides certitudes dans son management.

Dernière minute pour une première en carrière. Ce dimanche, les 2100 personnes qui ont rempli la tribune principale du stade Alfredo Di Stéfano de la Ciudad Real Madrid ont attendu le 89e tour de cadran pour se lever une troisième fois de leurs strapontins et se réchauffer dans un froid glacial. Après l’ouverture du score d’Alvaro et le but de la victoire de Burgui, la course du numéro 15 merengue de la zone d’échauffement jusqu’à son banc de touche a été acclamée. Plus qu’un golazo, les aficionados madridistas ont fêté la première entrée d’Enzo Zidane dans une rencontre professionnelle. En cinq minutes sur le pré, le fils de ZZ n’a touché que deux ballons, sali son short et profité d’une nouvelle victoire du Castilla. Promise à la lutte pour le maintien après un début de saison compliqué, la réserve madrilène n’est plus qu’à un point des playoffs suite à son succès sur l’UB Conquense (2-1). En soi, un dimanche réussi pour son coach, Zinédine Zidane, qui officie et vocifère toujours depuis sa guérite. Et ça devrait durer.

Une suspension suspendue

Dans un premier temps suspendu pour trois mois de banc de touche, « l’entraîneur adjoint » – son titre officiel dans l’organigramme de la Maison Blanche – ne devrait plus être inquiété. Après l’annonce de sa suspension par le juge du comité de compétition de la Fédération espagnole de football, Francisco Rubio, le Real Madrid n’a pas tardé à faire appel. Un appel auquel a répondu favorablement le TAD, le tribunal administratif du sport espagnol, le 31 octobre dernier. Selon toute vraisemblance, cet organe compétent devrait rendre un non-lieu. Bref, la fin d’une situation que l’intéressé imaginait inextricable. De fait, Zinédine Zidane est toujours le second entraîneur du Castilla et peut jouir des matchs de ses poulains depuis le banc de touche. La meilleure nouvelle possible pour une réserve qui a enfin trouvé son rythme de croisière. Depuis la sixième journée, elle affiche un bilan de cinq victoires et deux matchs nuls. Une série qui lui permet d’émarger à un point de la zone des playoffs, et à seulement trois unités du premier au classement.

Débarrassé pendant un temps de ses problèmes de diplôme, Zizou se concentre sur les prés. Un travail quotidien avec des jeunes pousses dont il s’accommode. La saison allant, il doit se plier aux contraintes d’une réserve : lorsque l’effectif de l’équipe première tire la gueule, les meilleurs éléments du Castilla viennent en garnir les rangs. Une situation qui, a contrario des idées reçues, semble convenir à tout le monde. Hasard ou conséquence, le Castilla tourne bien mieux depuis que des jeunes pousses de l’équipe C du Real Madrid viennent compléter les entraînements. Un roulement dans l’effectif qui permet à Zinédine Zidane de faire marcher la concurrence à fond. Avec un panel de choix plus larges, aucun joueur n’est à l’abri de se retrouver éjecté du onze. Une méthode qui a, par exemple, déjà fait son effet sur le talentueux mais nonchalant au possible Raúl de Tomás. En grossissant les traits, voici le management du Z. Une méthode qui a mené son fils aîné, Enzo, a intégré pour la première fois de sa jeune carrière une feuille de match professionnel.

Enzo, la prime au mérite

Après une dernière saison réussie avec les Juvenil A, Enzo – son nom de famille n’est jamais indiqué par le Real Madrid – joue depuis le début de cet exercice avec la troisième équipe du Real Madrid. Avec la C, il enchaîne les bonnes performances, de quoi le mener à faire partie des séances du Castilla. Entre blessures, appels en sélections et méformes, il est convoqué pour la première fois ce week-end avec une équipe professionnelle. Dans les arcanes de l’estadio Alfredo Di Stéfano, les murs expliquent que cette première respecte le plus simplement du monde la logique sportive et réfutent toute fierté paternelle. Bon avec la C, bon aux entraînements, il grimpe pas à pas les échelons du club. Sans griller les étapes. Parti à la 51e minute s’échauffer, il a rongé son frein. Jusqu’à cette 89e minute. Appelé par son père, toujours debout dans sa zone technique, il n’a pu contenir un franc et large sourire tout en enfilant son maillot. Quelques consignes du paternel plus tard, et le voilà sur le côté gauche du milieu de terrain merengue. Une image à laquelle il faudra sans doute s’habituer cette saison.

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Par Robin Delorme, à Madrid

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