- Ligue 1
- J29
- Saint-Étienne-Metz (2-2)
Les Verts vers l’Europe au ralenti
Incapable d'emballer le match sur son terrain, Saint-Étienne a été surpris par une équipe de Metz plus volontaire et qui avait besoin de points. D'une banderille de Sarr à un surgissement de Falette, le FC Metz pensait ainsi prendre trois points, mais les Verts ont su revenir à la dernière seconde pour garder un peu d'ambition.
AS Saint-Étienne 2-2 FC Metz
Buts : Berić (53e) et Perrin (90e+3) pour les Verts // Sarr (2e) et Falette (68e) pour les Grenats
Perrin allume l’étincelle chez les Verts et fait vivre le désir de toutes ces choses qui ont un prix. Si le reste de son équipe oublie parfois qu’il faut aller chercher les résultats et qu’une qualification européenne ne tombait pas toute seule par miracle, le capitaine, lui, montre toujours la voie. Malgré des copies peu probantes depuis la double confrontation avec Manchester United et seulement deux points pris en quatre rencontres, les Verts sont toujours dans la course à l’Europe. La question est pourtant là : en ont-ils vraiment envie ?
Vide en diagonale
Une frappe de loin et une demi-heure de néant. Pendant trente minutes, Saint-Étienne n’a pas été capable de proposer quoi que ce soit de valable, de créatif, de plaisant et pouvant faire croire à un retour dans le match. La faute à la banderille improbable de Sarr dans la lucarne opposée dès la deuxième minute de jeu ? Avec l’avantage en poche, Metz n’a en tout cas pas besoin de forcer pour ne pas être inquiété, et manque même de prendre le large sur une sortie étonnante de Stéphane Ruffier, qui frappe à côté du ballon à trente mètres de ses cages. Heureusement pour les Verts, Diabaté se précipite et tire à côté du cadre (28e).
Le Neuer du Forez #ASSEFCM pic.twitter.com/fHdRDbEMiX
— TOTOSPORT (@TOTOSPORT_FR) March 12, 2017
Trois minutes plus tôt, Sarr n’avait pas eu la même réussite sur sa seconde frappe. Sa tête pour couper la trajectoire d’un corner au premier poteau n’a également pas le résultat espéré, à cause d’un Pierre Gabriel vigilant sur sa ligne. Metz ne fait pas l’écart, alors que les joueurs de Christophe Galtier n’ont toujours pas l’air d’avoir envie de jouer cette fin de saison sans Europe. Ce qui a le don de rendre fou le technicien, qui s’agace sur l’arbitre, puis sur ses joueurs. Malgré quinze minutes plus convaincantes (une frappe de Saivet au-dessus à la 36e, une autre d’Hamouma à la 40e sur Didillon), l’entraîneur n’attend donc même pas le sifflet de l’arbitre pour rentrer au chaud et préparer sa soufflante.
Sans envie, mais en vie
Le coup de chaud de Christophe Galtier n’apparaît pas très efficace au premier abord. Toujours peu remuants, les Stéphanois doivent leur instant de grâce à une montée de Perrin. Le capitaine intercepte, observe, donne à Berić. Trouvé pour l’une des premières fois du match dans une position correcte, le buteur slovène termine d’un pointard malin (53e). Mais les offensives des Verts sont toujours aussi rares et moroses. Pire, au moment où Galtier change son schéma de jeu pour être plus offensif avec deux attaquants, ses hommes sont encore victimes d’amnésie et de passivité. Sur un coup franc, Balliu est oublié par le marquage côté droit. Le latéral du FC Metz a le temps pour adresser un beau centre vers le second poteau. Falette surgit et ne laisse pas Ruffier revenir (68e). Saint-Étienne se fait à nouveau surprendre. Seuls deux hommes sur le terrain cachent la misère stéphanoise : Hamouma et ses rushs entre les lignes, et Perrin en acrobate dans la surface. Ça tombe bien, son capitaine donne l’envie d’avoir envie à son club d’une tête rageuse dans les dernières secondes (90e+3). Un point qui permet de croire qu’il y a encore quelque chose à tirer de cette fin de saison.
Résultats et classement de Ligue 1 Retrouvez tous les articles « Ligue 1 » iciPar Côme Tessier