- C3
- Barrages
- Résumé
Les Rangers évincent Dortmund, le Betis résiste au Zénith
Immense désillusion pour le Borussia Dortmund. Battu 2-4 jeudi dernier, le BvB n'a pas réussi à renverser les Rangers à Glasgow (2-2). Le deuxième de Bundesliga voit ainsi sa campagne européenne s'arrêter avant même le mois de mars. Le Betis s'est lui aussi qualifié au terme d'un résultat nul obtenu devant son public contre le Zénith (0-0). Braga a eu le dernier mot de cette soirée en éliminant Tiraspol aux tirs au but, venant se rajouter à la liste des adversaires potentiels de l'OL et Monaco pour le tirage qui se tiendra vendredi midi.
Rangers 2-2 Borussia Dortmund
Buts : Tavernier (22e, SP et 57e) pour les Gers // Bellingham (31e) et Malen (42e) pour le BvB
Dortmund y a cru, mais Glasgow a vaincu. Contraint de remonter un retard de deux buts, le BvB a vu sa mission se compliquer d’emblée avec le penalty transformé par James Tavernier, consécutif à une faute de Julian Brandt (22e). Les Allemands ont néanmoins recollé. Décisif face à Brandt (25e), Allan McGregor a dû s’incliner face à Jude Bellingham (31e). Donyell Malen a même remis les Borussen à un but d’une prolongation en marquant d’un petit coup de patte dans la surface (42e). Le doublé de Tavernier a redonné de l’air aux Gers, laissant alors Ibrox exploser (57e). Bis repetita dix minutes plus tard lorsque Ryan Kent croit mettre les siens définitivement à l’abri… avant que son but ne soit refusé pour une faute d’Alfredo Morelos sur Emre Can, après recours à la VAR (67e). Qu’importe : les Rangers ont fait mieux que résister et se qualifient pour les huitièmes, quelques heures après l’élimination du Celtic en C4. Belle soirée pour supporter les Gers.
Betis 0-0 Zénith Saint-Pétersbourg
« Je fais partie de l’élite, j’mets à la porte le Zénith. » Il y aura bien deux clubs sévillans en huitièmes de finale de la Ligue Europa. Le Betis a rejoint son voisin blanquirrojo après s’être fait très peur contre le Zénith Saint-Pétersbourg. Les Russes ont fait trembler les filets dès le début de la deuxième période par Yuri Alberto, mais ont été rattrapés par le col en raison du hors-jeu d’Aleksey Sutormin (46e). Les Verdiblancos ont touché du bois sur corner (50e) et, le temps filant, ont fait le dos rond en voyant la qualification se rapprocher. Avec succès, à l’image de l’intervention cruciale d’Edgar pour empêcher Malcom de marquer. Jusqu’à ce que Dmitri Christiakov réussisse son coup (90e). Un coup de poignard que l’arbitre a transformé en coup d’épée dans l’eau en l’annulant pour une faute sur Guido Rodríguez. Le Betis peut pousser un grand ouf de soulagement, tout comme l’UEFA : un club russe éliminé, c’est un problème de moins pour la suite de la compétition. Où est-ce qu’on signe pour que le tirage nous offre un retour de Nabil Fekir à Lyon ?
Braga 2-0 (3-2, TAB) Sheriff
Buts : Medeiros (17e) et Horta (43e) pour le SCB
On avait presque oublié ce qu’était une séance de tirs au but un soir de Coupe d’Europe. Braga et Tiraspol, elles, s’en souviendront parfaitement. Le SCB, quatrième du championnat portugais, a évincé le Sheriff, au bout du bout, après 120 minutes de jeu et un tableau d’affichage à 2-0, le même score que celui par lequel il avait perdu une semaine plus tôt. Braga s’est appuyé sur le duo Iuri Medeiros-Ricardo Horta pour renverser la vapeur. Le premier a ouvert le score sur une passe du second (17e), et les rôles ont été inversés juste avant la pause (43e). Le quatrième but de Horta sur ses quatre derniers matchs, et son dix-huitième au total cette saison. Malgré une large domination (31 frappes à 9) et le soutien de leurs supporters, les Arsenalistas ont dû attendre les tirs au but pour faire la décision. L’Estádio Axa s’est vite détendu avec l’arrêt de Matheus face à Gustavo Dulanto puis la panenka totalement foirée de Bruno Souza. Les ratés côté portugais d’Abel Ruiz et David Carmo seront sans incidence : sorti en seizièmes par Marseille (2018), les Rangers (2020) et la Roma (2021), le Sporting Clube sera cette fois-ci bien en huitièmes de finale. Le Sheriff ne fait plus la loi.
Par Quentin Ballue