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Les raisons d’y croire pour les lanternes rouges
Le Nouvel An, la bouffe à foison, le champagne, la cuite, la gueule de bois, mais aussi les bonnes résolutions et la nouvelle dynamique. Les lanternes rouges de chaque championnat, aussi mal soient-elles, ont des raisons d’espérer. Déjà parce qu’à ce qu’on dit, 2016 ne pourra pas être pire que 2015…
L’ESTAC
– Parce qu’ils ne pourront pas faire pire. Et ce ne sera pas bien compliqué avec seulement huit points et aucune victoire lors de la première partie de saison.
C. Robin : » Aujourd’hui, malheureusement la manière importe peu, pourvu que l’on gagne et que l’on passe au tour suivant. » #CDF
— ESTAC Troyes (@estac_officiel) 31 Décembre 2015
– Parce que Claude Robin est un peu comme Jésus. Il a le pouvoir de transformer un point en trois : « C’est vraiment une victoire pour nous » , a-t-il déclaré après le match contre Monaco. Une formule reprise, répétée et intégrée par ses propres joueurs. Et forcément, de trois points en trois points, ça va plus vite.
– Parce que les promus ne sont pas forcément destinés à en chier. Angers et le Gazélec en sont la preuve vivante. Et puis, l’année dernière, les Troyens étaient un peu le PSG de la Ligue 2, alors pourquoi pas ?
– Parce que l’électrochoc. Jean-Marc Furlan parti, c’est le meilleur atout de Claude Robin. D’ailleurs, le Haut-Savoyard avait déjà réussi l’exploit de se sauver en 2007 avec l’équipe réserve de Saint-Étienne grâce à une meilleure différence de buts. Et ça, ce n’est pas rien.
– Parce que Toulouse, Guingamp et Reims n’avancent pas beaucoup plus vite. Et eux, ils ne prennent qu’un point en cas d’ex-aequo.
Aston Villa
– Parce qu’ils étaient premiers après la première journée. Ex-aequo.
– Parce que Rémi Garde. Et depuis son arrivée, le Français a pris quatre points en huit journées. Soit autant que Tim Sherwood et Kevin Macdonald en onze journées.
– Parce que Jordan Ayew, c’est aussi bien qu’Emile Heskey, Gabriel Agbonlahor ou encore Darren Bent attaquants en 2011-2012, année durant laquelle les Villans avaient eu chaud aux fesses.
– Parce que Loïc Rémy pourrait rejoindre le club. Mourinho ne le faisait pas vraiment jouer, il n’y a pas de raison qu’Hiddink en fasse davantage.
– Parce que leur dernière relégation remonte à 1987 et puis parce qu’ils ont déjà gagné la Ligue des champions, merde !
Levante
– Parce qu’avec onze points en dix-sept journées, c’est une des moins pires lanternes rouges d’Europe.
– Parce que leur nouvel entraîneur se fait surnommer Rubi. Et aussi parce qu’il a été adjoint de Tata Martino en 2013-2014. Pas la meilleure équipe de tous les temps, mais le Barça, tout de même…
– Parce que gagner contre Villarreal, cinquième de Liga, ce n’est pas anodin.
Hellas Vérone
– Parce que devant, il y a Carpi et Frosinone, c’est rattrapable. Même s’il faudra aussi aller chercher le Genoa, Palerme ou Bologne.
– Parce que Luca Toni. Meilleur buteur l’année dernière, le senior revient tout doucement en piste. Et la danse de la main autour de l’oreille devrait également faire son retour.
– Parce qu’Emmanuelson vient de signer au club et qu’il va bien falloir un jour ou l’autre qu’il montre ce qu’il a dans les jambes.
Visite mediche per Emanuelson #HVFC
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— Hellas Verona FC (@HellasVeronaFC) 29 Décembre 2015
Hoffenheim
– Parce qu’avec treize points en dix-sept journées, c’est une des moins pires lanternes rouges d’Europe.
– Parce qu’ils ont l’habitude de traîner à proximité de la zone rouge. C’est même là qu’ils sont les meilleurs. #Kaiserslautern2013
– Parce que c’est toujours long et fastidieux de changer de cap, de miser sur la jeunesse et d’apprendre à jouer sans Firmino. Patience…
Tondela
– Parce qu’avec un nom de club pareil, on ne peut faire que des merveilles.
– Parce qu’une équipe qui passe de la cinquième division à la première en dix ans ne peut pas s’écrouler une fois au sommet. Les contes pour enfants se terminent toujours bien.
– Parce qu’il faut du temps pour qu’un effectif, renouvelé au deux tiers cet été, crée des automatismes et soit productif.
Westerlo
– Parce que Julien Vercauteren y retrouvera son Plat Pays et sa Jupiler Pro League.
– Parce La Gantoise est en huitième de finale de Ligue des champions, en sortant la « deuxième » meilleure équipe de notre championnat. C’est donc que les Belges sont pleins de ressources.
Dundee United
– Parce que Paul Hogan.
– Parce que leur gardien international japonais, Eiji Kawashima, peut enfin jouer, après deux mois à attendre son permis de travail.
– Parce que dans un championnat à douze équipes où les six dernières équipes jouent en barrages pour savoir qui va descendre, tout est possible.
De Graafschap
– Parce qu’ils n’ont perdu qu’un set contre le PSV. Pas le match.
– Parce qu’ils n’ont simplement pas de réussite…
SCRIMMAGE! #grapsv pic.twitter.com/6FuBxKamIa
— Daniel (@DanielOude) 31 Octobre 2015
FC Vaduz
– Parce que dans un championnat à dix équipes, avec deux matchs aller-retour, tout est possible.
– Parce que dans un championnat où 80% des équipes se nomment le « Football Club de… » , Vaduz a tout à fait sa place.
– Parce qu’un club du Liechtenstein dans le championnat suisse, c’est quand même rigolo.
Eskişehirspor
– Parce qu’ils ne sont derniers qu’à la différence de buts.
– Parce qu’ils sont sur une bonne série d’une victoire d’affilée.
Mordovia Saransk
– Parce qu’avec quatorze points en dix-huit journées, c’est une des moins pires lanternes rouges d’Europe.
– Parce que pour s’enfuir de là-bas, Damien Le Tallec va bien devoir se montrer davantage réaliste.
– Parce qu’ils en ont mis quatre au CSKA, leader du championnat.
Ugo Bocchi