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Les premières des gardiens du PSG

Par Mathieu Faure
Les premières des gardiens du PSG

Kevin Trapp, parti pour être numéro 1 pour la saison à venir, va disputer son premier match officiel avec le PSG. Quand on est gardien de but, et encore plus à Paris, les premières sorties sont toujours excitantes. Avant l'Allemand, ils sont peu nombreux à avoir eu le droit à ce genre de grand saut dans l'inconnu. Retour sur des premières entre deux poteaux.

Salvatore Sirigu, 6 août 2011 (PSG-Lorient : 1-0)

Débarqué en provenance de Palerme dans l’ombre de Javier Pastore, le gardien italien est un inconnu en Ligue 1 pour ceux qui n’ont jamais lancé une version de Football Manager. Numéro 3 de la sélection italienne à son arrivée, Sirigu est présenté par Leonardo comme le « vice-Buffon » . Pompeux, oui. Au départ, Antoine Kombouaré avait comme idée de lancer Nicolas Douchez en numéro 1 et de faire marcher la concurrence. Blessé à une cheville, Douchez déclare forfait et observe le Sarde débuter la grande aventure QSI au Parc des Princes contre Lorient sans lui. « Demain, c’est lui. Après, c’est à lui d’être bon » , déclare Kombouaré avant le match. Résultat : défaite 1-0 sur un but sur lequel, déjà, il ne peut rien faire.

Dominique Baratelli, 19 juillet 1978 (Reims-PSG : 2-0)

« Doumé » a trente ans quand il signe au PSG. Il est international, moustachu et doté d’un énorme CV. Le Parc en fera l’un de ses chouchous lors des sept saisons qu’il passera dans la capitale (jusqu’en 1985). Pour ses débuts, l’ancien gardien de Nice, Dominique Baratelli, débute à Reims au cœur de l’été 1978. Encore en rodage, les Franciliens coachés par Jean-Michel Larqué prennent le bouillon. « Doumé » est énorme et évite une valise à ses copains. Il s’incline quand même deux fois et regarde son trident offensif Bianchi-Dahleb-M’Pelé rentrer brecouille. Triste début.

Mickaël Landreau, 30 juillet 2006 (Lyon-PSG : 1-1, 5-4 tab)

Usé par le contexte nantais, Landreau décide de se cramer les ailes dans la capitale version Colony. Pour ses grands débuts, il hérite de l’OL en pleine forme lors du Trophée des champions disputé à… Gerland. En stress derrière une charnière Yepes-Sammy Traoré, Micka s’incline sur un penalty de Karim Benzema avant de repousser une tentative dans le jeu de la pépite lyonnaise en fin de match. Durant la séance de tirs au but, il n’en sort pas un seul, alors qu’il avait pendant longtemps écœuré les attaquants parisiens à ce petit jeu. Ronaldinho s’en souvient encore.

Bernard Lama, 8 août 1992 (Saint-Étienne-PSG : 1-2)

À 29 ans, Bernard Lama n’est qu’un bon gardien de première division parmi d’autres. Il n’est pas international, encore loin d’être en poster dans Onze Mondial, ni même capable d’aller cueillir les ballons sur le crâne des plus grands attaquants d’Europe. Pourtant, Canal Plus décide de miser sur le Guyanais pour prendre la succession de Joël Bats. Tout sauf un cadeau. Pour ses grands débuts, c’est le chaudron et Ľubomír Moravčík qui se dressent sur sa route. Auteur d’un match énorme, Lama permet aux siens d’être à l’abri à la pause (2-0). Le plus dur est fait même si, en seconde mi-temps, il sera victime de la nouvelle règle sur les passes en retrait au gardien. Une broutille. Lama est dans la place. Et ça va tout changer. À commencer par les posters de Onze Mondial.

Christophe Revault, 2 août 1997 (PSG-Châteauroux : 2-0)

On est dans les années 90, et la coupe en brosse est à la mode. Surtout chez Christophe Revault, monstrueux au Havre depuis quelques saisons. Pour grandir, il doit franchir un palier. Celui-ci s’appelle Paris et l’après-Bernard Lama. Pour ses débuts, celui qui se fera humilier par Carsten Jancker à Munich sur un contrôle raté se dépucelle face à un promu : Châteauroux. Bien caché derrière un duo N’Gotty-Roche, il laisse Florian Maurice et Marco Simone aimanter la lumière et passe un match sans nuage. Victoire 2-0, match tranquille. Sans pression. Ça ne durera pas, et Vincent Fernandez viendra le déloger.

Lionel Létizi, 9 septembre 2000 (PSG-Saint-Étienne : 5-1)

Des conditions de merde pour Lionel Letizi. Trois jours avant la réception de Saint-Étienne, Paris en a pris cinq à Troyes avec Dominique Casagrande dans les buts. Casagrande est le numéro 1 en ce début de saison, mais retourne vite sur la touche. « Je paye pour tout le monde » , lâche monsieur météo. Arrivé de Metz au cœur de l’été et du projet « Paris banlieue » , Létizi patiente six journées sur le banc avant de retrouver le onze de départ. « J’ai l’impression de repartir de zéro » , affirme-t-il avant le match. Sur le terrain, Paris ne fait qu’une bouchée des Verts : 5-1 dont un doublé de Nicolas Anelka. Letizi s’incline sur un but de Huard. Pas de quoi en faire un drame, il est installé pour un moment et le Parc va apprendre à se familiariser avec sa technique de la toupie quand il prenait un but. Sur les fesses, et on tourne sans toucher le sol. Un grand classique.

Joël Bats, 16 juillet 1985 (Bastia-PSG : 2-4)

Le PSG a déjà plus de quinze ans, mais n’a connu que deux gardiens mythiques (Pantelić et Baratelli). Le jeune Joël Bats débarque d’Auxerre avec une certaine pression sur les épaules. Face à Bastia – dans un match délocalisé à Reims – l’homme aux cheveux crépus est titularisé d’entrée par un PSG new look. Nouveau coach (Gérard Houllier), et cinq recrues à ses côtés dans le onze de départ : Bibard, Sène, Lowitz, Poullain et Da Fonseca. 90 minutes plus tard, le PSG en a planté quatre, mais Bats en a pris deux en quatre minutes (70e, 74e). En fin de saison, il sera champion de France et prendra la direction du Mexique avec l’équipe de France. Le début d’une folle histoire d’amour entre le PSG et « Batsman » .

Grégory Coupet, 8 août 2009 (Montpellier-PSG : 1-1)

Ce n’est plus le Coupet de l’OL ni même celui de l’équipe de France qui arrive à Paris malgré une peau bronzée et des dents blanches. Échaudé sportivement par son aventure à l’Atlético Madrid, Coupet se relance au PSG avec Ludovic Giuly et Claude Makelele. Pour son intronisation, ça sera la Mosson et Montpellier. En vol stationnaire derrière une charnière Sakho-Bourillon, Coupet rate sa seconde mi-temps où toutes ses sorties sont mal maîtrisées. Alors que le PSG mène 1-0, il prend un pion à la 94e d’Emir Spahić. Landreau l’aurait sorti. Sur le banc, Edel Apoula regarde tout ça avec le sourire aux lèvres. On connaît la suite…

Ilija Pantelić, 2 août 1974 (Sochaux-PSG : 0-1)

Le premier vrai gardien professionnel de l’histoire du club, c’est lui. Héros à Bastia et finaliste de l’Euro 68 avec son pays, c’est un fou qui arrive dans la capitale en 1974. Sur le banc du club, Just Fontaine n’en voulait pourtant pas. Il décrivait le Yougoslave comme un « fou, dur à gérer » . La légende urbaine raconte que si un joueur avait le malheur de lui faire un petit pont à l’entraînement, il lui courrait derrière pour l’attraper. En attendant, pour ses grands débuts, Pantelić sort une clean sheet face à Sochaux. L’histoire est en marche.

Dominique Casagrande, 8 août 1998 (Bordeaux-PSG : 3-1)

De ce match, tout le monde se souvient surtout du missile de Jay-Jay Okocha dans les ficelles de Ramé. Pourtant, c’est aussi la première sortie de Dominique Casagrande dans les cages parisiennes au poste de numéro 1. Bernard Lama en méforme suite au Mondial 98 et Charles Biétry lancé dans sa grande lessive estivale des années Denisot, l’ancien Nantais a une carte à jouer. Il va vite le regretter avec une première sortie ratée : 3-1 pour Bordeaux. Lama retrouvera sa place rapidement et Casagrande le banc de touche.

Dans cet article :
Bayern, City, PSG : un week-end de foot national en Europe
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Par Mathieu Faure

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