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Les pistes pour remonter le moral de Peter Bosz

Par Analie Simon
5 minutes
Les pistes pour remonter le moral de Peter Bosz

Toujours à la recherche de sa première victoire en championnat, Peter Bosz connaît des débuts difficiles avec l’OL. Alors que le club est en pleine tempête à deux jours de la réception de Clermont, voici quelques conseils pour que le coach néerlandais redresse la barre.

La bouillie de football offerte dimanche dernier à Angers par l’OL n’est qu’une confirmation des piteuses prestations observées ces dernières semaines. Sauvé par Islam Slimani face à Brest lors de l’ouverture du championnat, un match qu’il n’aurait jamais dû gagner, Peter Bosz est déjà dos au mur, alors que le club n’a pas encore débuté sa campagne européenne. À deux semaines de la fin du mercato, il faut du changement, et vite.

Jouer en 4-4-2 losange

Adepte du 4-3-3, le meilleur système « pour effectuer un jeu de possession et presser l’adversaire à la perte » selon le technicien néerlandais, Peter Bosz doit se rendre compte qu’il ne possède pas ou peu d’ailiers de métier. Alors que le vivier offensif lyonnais est majoritairement composé de purs attaquants (Dembélé, Slimani, Toko Ekambi, Kadewere), la meilleure solution est de jouer avec une attaque à deux têtes, au lieu de s’entêter à exiler deux attaquants, comme le faisait Garcia avant lui. Un système en 4-4-2 losange permettrait également de placer Lucas Paquetá en numéro 10, son meilleur poste, juste devant un trio Guimarães-Aouar-Caqueret.

Refaire confiance à Thiago Mendes

La titularisation de Thiago Mendes face à Brest, lors de la première journée, avait de quoi surprendre. Pas dans les plans de Bosz, le Brésilien avait été aligné par défaut, Guimarães étant aux JO, Paquetá trop juste et Habib Keita… trop jeune. « Il fallait un joueur d’expérience car il y avait déjà deux jeunes joueurs dans notre équipe en défense (Malo Gusto et Castello Lukeba). Si Habib avait joué son premier match aujourd’hui, je pense que c’était trop  », avait confié le technicien rhodanien après la rencontre. Aujourd’hui, un départ de Mendes n’est plus envisagé par le club, reste à savoir si le joueur aura la tête sur les épaules. Et si coach Bosz est prêt à lui donner une deuxième chance.

Oublier Marcelo

Auteur de prestations indigestes depuis quelques mois, la dernière en date à Angers, Marcelo a dépassé les bornes, et pas sur le terrain. Coupable d’un « comportement inapproprié dans les vestiaires », l’ancien défenseur de Besiktas a été rétrogradé avec la N2 pour ne pas avoir « démontrer un état d’esprit et un engagement indéfectibles » fidèles aux valeurs du club. Prolongé en mars dernier jusqu’en 2023, le joueur avait gagné la confiance de Rudi Garcia, qui en avait fait un cadre du vestiaire. La donne a visiblement changé sous les ordres de Peter Bosz, qui l’a rétrogradé en quatrième voire cinquième position dans la hiérarchie des centraux, derrière Denayer, Da Silva, Lukeba et Diomandé. Un départ soulagerait sûrement le coach, et les supporters.

Faire plus de physique sans ballon à l’entraînement

C’est une donnée qui avait frappé dès les premières séances d’entraînement. Alors que 95% des coachs font subir à leurs joueurs d’interminables exercices de physique sans ballon, parfois à double dose, Peter Bosz fait partie des 5% à privilégier le ballon. Habitués à gravir les cols dans les hauteurs de Tignes et à manger des tours de lac, Les Lyonnais sont restés sur terre et ont échangé les passes dès le premier entraînement. Une méthode visiblement appréciée par la colonie brésilienne de l’OL, un peu moins par les observateurs, surtout lorsqu’on regarde les piètres prestations dans le jeu. Plus les matchs avancent, moins les principes de Peter Bosz semblent évidents, tant les joueurs souffrent physiquement. La donne aurait-elle été différente avec une préparation plus poussée ?

Mettre la pression sur Juninho et Jean-Michel Aulas

Les semaines passent et Peter Bosz attend toujours désespérément du renfort. Alors qu’il voit les joueurs partir un à un (Koné, Bard, Jean Lucas), parfois contre son gré, l’ancien entraîneur du Bayer Leverkusen réclame depuis son arrivée un gardien, un latéral gauche, un milieu et un attaquant. Si l’arrivée d’Onana a capoté au dernier moment, les rumeurs Emerson, Shaqiri et Azmoum s’intensifient mais il n’y a toujours rien de concret. Il serait peut-être temps de mettre la pression sur le binôme Juninho-Aulas, et de parler mercato lors du café quotidien avec la légende brésilienne de l’OL, plutôt que de la météo et de football en général.

Appeler Bruno Genesio

Si le technicien traverse (déjà) sa première crise dans le Rhône, il serait bien inspiré de prendre conseil auprès d’un ancien de la maison qui aura essuyé de nombreuses tornades : Bruno Genesio. Pas épargné par les supporters, surtout pour ne pas avoir réussi à ramener un trophée, l’actuel coach du Stade rennais reste néanmoins l’entraîneur le plus performant de l’histoire récente du club. Avec 55% de victoires en 185 matchs, il affichait une moyenne 1,91 point par match. C’est plus que Rémi Garde ou Hubert Fournier. Il connaît également le secret pour faire une bonne épopée en Ligue Europa, lui qui avait atteint la demi-finale en 2017, face à l’Ajax… de Bosz.

Déguster une bonne cervelle de canut ou une tarte à la praline dans un resto lyonnais

Quoi de mieux pour faciliter son adaptation dans un nouvel endroit que de goûter aux spécialités du coin ? À Lyon, Peter Bosz ne pouvait pas mieux tomber. La capitale des Gaules regorge de restaurants pouvant satisfaire tous les goûts. Le Néerlandais pourra par exemple apprécier une bonne cervelle de canut (fromage blanc égoutté, de l’ail, de l’échalote, de la ciboulette, du sel et du poivre, le tout mélangé et accompagné au choix par du pain grillé ou des pommes de terre) ou une tarte à la praline (pâtisserie à base de pralines roses) au Laurencin, célèbre établissement dans le cinquième arrondissement. S’il veut rester dans le traditionnel, Peter Bosz peut également se satisfaire d’une planche de charcuterie italienne aux Muses de l’Opéra, restaurant situé au 7e étage de l’établissement, tout en profitant de la vue imprenable sur la ville.

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