- Calendrier 2011
Les onze commandements
Une année sans Coupe du Monde ni Euro s'avance. Rien de grave, on vous donne onze raisons de kiffer 2011 malgré tout.
– 10 janvier : FIFA Ballon d’Or 2010
Xavi, Iniesta, Messi. Bref, le Barça sera une nouvelle fois sacré pour la première du FIFA Ballon d’Or. C’est la consécration d’un collectif, d’un football léché et surtout du système Guardiola. Encore mieux, le lauréat ne dépasserait pas le mètre soixante-dix. Un condensé de technique, de vista et de talent. Zurich sera la théâtre bling-bling d’une récompense qui, il faut bien l’avouer, a perdu un peu de son âme. Mais c’est toujours mieux que le Onze d’Or.
– 9 février : France/Brésil
On avait quitté les Bleus de Laurent Blanc à l’automne sur une probante victoire contre les Anglais à Wembley (2-1). On va les retrouver avec leur nouvelle liquette Nike au Stade de France face au Brésil. Une affiche de choix pour bien débuter la saison des Tricolores. Une année 2011 qui verra les Bleus valider leur ticket pour le prochain Euro et continuer leur résurrection. Le Brésil qui débarque à Paris, c’est l’assurance d’un match de gala. Quoique. La dernière venue des Auriverde s’était soldée par un horrible 0-0 où seul le grand pont de Bernard Mendy sur Roberto Carlos avait réchauffé les cœurs des spectateurs.
– 22/23 février : OL/Real Madrid et OM/Manchester United
Deux gros palmarès pour les clubs français en Ligue des Champions. C’est le prix à payer quand on veut frayer avec les caïds du Vieux Continent. Que ce soit le Real de Mourinho ou le MU de Ferguson, Lyon et Marseille devront sortir l’artillerie lourde. L’objectif est de faire aussi bien que l’an dernier (deux clubs en quarts, un dans le dernier carré). Pour ce faire, il faudra un exploit. La tâche s’annonce hardos mais réalisable. Surtout pour Lyon, qui peut se vanter d’avoir déjà bouté les Ibères hors de Gaule au même stade l’an dernier.
– 22 mars : Élection président de l’UEFA
Michel Platini se représente. Michel Platini est le seul candidat. Michel Platini sera réélu. En 2010, on appelle ça un vote démocratique. Sous Napoléon, on appelait ça un plébiscite. Ce sont les petits pays qui vont être contents. En attendant, Platoche continue de grossir son CV.
2 avril : Milan AC/Inter
Leonardo va goûter à son premier derby du côté de l’Inter. Fraîchement intronisé en lieu et place de Rafael Benitez, l’ancien cadre du Milan AC (une décennie passée en rouge et noir sur le pré puis dans le board avant de finir sur le banc) va goûter à l’âpre goût du derby de l’autre côté du Tibre. En face, Zlatan ne manquera pas l’occasion de rafraichir les mémoires également. Vraiment, le respect fout le camp. D’ailleurs, Marco Van Basten n’a pas manqué de tacler Leonardo en balançant un missile verbal : « Ce n’est pas bien de quitter la famille milanaise pour celle interiste. C’est comme une trahison » .
– 17 avril : Real Madrid/FC Barcelone
Le Real a encore les fesses rouges de la leçon reçue à l’aller au Nou Camp (5-0). Personne n’a oublié le dernier Clasico, jugé comme un modèle du genre. Et comme José Mourinho est un homme qui a de l’honneur, vengeance est à prévoir. Et vite. Le “Mou” ne peut pas rester sur une telle leçon. La suprématie nationale est en jeu et “Tempes Grises” n’est pas venu dans la capitale espagnole pour jouer les seconds rôles. Alors forcément, il a une crédibilité à défendre. Une victoire et rien d’autre. Avec ou sans la manière. Dans ce duel d’entraîneurs, Karim Benzema devra sortir son épingle du jeu. Ou pas.
– 18 mai : Finale de la Ligue Europa
Dublin, terre d’accueil de la finale de la Ligue Europa. Qui succèdera à l’Atletico Madrid ? Les paris sont ouverts et la compétition est disputée (Manchester City, Liverpool, Ajax, Naples, Porto, Zénith, etc.).
La France espère hisser un club local jusqu’en Irlande. Paris ou Lille ? Peu importe. Toujours dans l’ombre de la richissime Ligue des Champions, la « petite Coupe d’Europe » espère se faire un nom à défaut de faire rêver.
– 28 mai : Finale de la Ligue des Champions
Wembley, son stade, son Burger King et sa finale de la C1. A un an des JO 2012, Londres sera le centre de la planète football l’espace d’une soirée. Une bonne répétition générale. L’Europe entière attend le sacre du Barça, histoire de revenir sur les terres des exploits de 1992, quand la frappe de Ronald Koeman avait trouvé les ficelles du gardien de la Sampdoria pour offrir la C1 aux Catalans. Dix-neuf ans plus tard, une nouvelle victoire serait logique. Mais la logique et le football…
Un club français en finale ? Soyons sérieux.
– A partir du 1er juillet : Copa America en Argentine
« I have a dream » . Ouais, Lionel Messi croit en la providence. La Copa America s’ouvre chez lui, au pays. Et le stratège argentin se voit bien soulever la Coupe avec le maillot national. Surtout que les Argentins ne l’ont plus gagnée depuis 1993. A l’époque, Christophe Robert n’avait pas encore la main verte. Si Léo veut marquer son pays comme un autre gaucher lilliputien en son temps, il se doit de porter les siens jusqu’au sacre. Surtout, l’Argentine doit assumer son statut de favori. Il est temps.
– 30 juillet : Tirage au sort de la phase éliminatoire du Mondial 2014
Une Coupe du Monde au Brésil, c’est unique. On attend des strings et de la musique locale pour le tirage au sort des poules à Rio de Janeiro. Plaisir.
2 décembre : Tirage au sort de la phase finale de l’Euro 2012
Un Euro en Ukraine et en Pologne, c’est discount. On attend des actrices X et de la vodka pour le tirage au sort des groupes à Kiev. Plaisir.
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