- C1
- Finale
- Juventus-Real Madrid (1-4)
Les notes du Real Madrid face à la Juventus
Trop fort, ce Real Madrid. Avec un Cristiano Ronaldo des grands soirs, un trio Modrić-Casemiro-Kroos intraitable, et un Zizou dans la légende.
Real Madrid
Navas (7) : Si son homonyme espagnol va passer son été à chercher un club, ce ne sera pas le cas pour le portier. Solide et convaincant au meilleur des moments. Quel or, Navas !
Carvajal (5) : Blessé ces dernières semaines, il a failli rater la finale. Du coup, il a voulu gâcher celle de Mandžukić en l’envoyant également à l’infirmerie. « La Ligue des champions est l’essence du Real Madrid » , assurait-il. Ok, mais notons que le pompiste n’est pas de droite.
Varane (3 coupes aux grandes oreilles) : À 24 ans, il est désormais le plus jeune défenseur de l’histoire à gagner la C1 à trois reprises. Devant un certain Paolo Maldini. L’Italie peut pleurer.
Sergio Ramos (6) : Cette fois, pas de tête à la dernière minute, pas de geste de héros. Juste l’énergie pour soulever le trophée au terme de la partie, la malice pour faire expulser Cuadrado, des taquets pour faire peur et tenter de ralentir la carrière de Dybala. Avec succès.
Marcelo (6,5) : C’est désormais lui qu’on regarde lorsque le Real est en difficulté. Sauf qu’il n’a jamais réclamé ce statut de sauveur. Comme Bob Dylan qui refusait l’étiquette du rebelle, mais qui récitait à la perfection sa partition. Le charisme qui va avec, les cheveux « blowin’ in the wind » .
Casemiro (7,5) : « Le monde est cruel, le monde est méchant. » Il avait rêvé ce jour depuis si longtemps… Loin de son sanctuaire de Bernabéu, Carlos Henrique Quasimodo n’a finalement rencontré ni haine ni mépris. Encore moins des tomates dans la gueule. Juste du kif qui cache la petite souffrance du début. Encore une preuve que Claude Frollo est un méchant menteur.
Modrić (7,5) : Discret, tout en caresses, toujours esthétique, presque romantique, ultra poétique, à la limite de l’érotisme. Luka Modoux.
Kroos (6,5) : Un entraînement spécifique sur les grandes transversales. Le seul mec du monde qui comprenait pourquoi on nous demandait du papier millimétré au collège. Et il adorait s’en servir, le salaud.
Isco (♥) : Un métronome qui se démarque parmi la masse, et ce malgré ses grosses fesses. Qui sont d’ailleurs ce qui fait sa marque de fabrique. Oscar Sisco.
Benzema (6) : En 77 minutes, l’attaquant a provoqué des démangeaisons intenses tout en provoquant continuellement du stress chez les supporters turinois. Résultat : une peau toute rouge pour les Turinois et des croûtes qui vont avoir du mal à cicatriser. Karim Eczéma. A laissé sa place à Bale, seul regret de cette saison.
Zinédine Zidane (10) : Déjà dans l’histoire des meilleurs entraîneurs de l’histoire après un an et demi d’exercice. What else ?
Par Florian Cadu