- C1
- 8es
- PSG-Real (1-2)
Les notes du Real face au PSG
Costauds mentalement, sûrs d'eux physiquement, confiants tactiquement, les Madrilènes ont montré quelles étaient les qualités indispensables pour soulever une coupe aux grandes oreilles. À l'image des patrons Sergio Ramos ou Casemiro, des soyeux Vázquez ou Asensio et du tueur Cristiano Ronaldo.
Real Madrid
Navas (RAS) : Le temps d’un match, le portier aurait bien aimé se transformer en joueur du FC Séville pour multiplier les miracles et prêcher la bonne parole. Même pas la peine. Loin du Jesús Navas, donc.
Carvajal (6,5) : Suspendu à l’aller, pas décroché au retour. Ultra présent. « Deux fusils, quatre pistolets / Et un couteau à cran d’arrêt / S’en vont à Guadalajara / C’est pour un fameux carvajal / Que s’avance cet arsenal » , chantait d’ailleurs Serge Gainsbourg à quelques lettres près.
Varane (7) : Vu qu’il fait apparemment l’objet de convoitises provenant de Manchester, le défenseur central ne sait pas où il sera la saison prochaine. En revanche, il connaît sa destination de juin : la Russie, au sein de la charnière centrale bleue. Paraît que Laurent Koscielny a pleuré en voyant sa prestation du jour.
116 años de historia / 116 years of history116 años de leyenda / 116 of our legendHoy queremos seguir escribiéndola / Today we want to keep building on it. Por nuestro escudo, por vosotros / For our badge, for youFeliz aniversario @RealMadrid / Happy anniversary, Real Madrid pic.twitter.com/Dj13kAtnvq
— Sergio Ramos (@SergioRamos) 6 mars 2018
Marcelo (5) : Il est bronzé, il parle fort et il détestait le Paris Saint-Germain ce soir. Reste qu’il a eu du mal à l’empêcher de jouer au départ. Marseillo.
Vázquez (7) : Il semble parfois jouer dans la boue et se battre contre des sables mouvants. Sauf qu’il s’en sort toujours, appuie sur l’accélérateur quand il le faut (jolie, cette passe décisive ; dommage, ce poteau) et sait assurer ses arrières en demeurant sur la défensive comme sur ses appuis. De la vase, guez.
Casemiro (7,5) : Les Madrilènes jouent soit en 4-3-3, soit en 4-4-2. Mais tant qu’il y a Casimero, ils pourraient tout à fait évoluer en 5-2-3 ou en 4-1-5. Oublions l’égalisation. Avec le Brésilien, les chiffres ne comptent pas.
Kovačić (6,5) : On attendait Luka Modrić ou Toni Kroos ? Zinédine Zidane a préféré Mateo. Bon choix : ses deux concurrents ne se seraient par exemple jamais sacrifiés de la sorte pour stopper Ángel Di María parti au but. Et puis, le Real n’a jamais perdu en C1 avec le Croate. Zéro risque, donc. Remplacé par Kroos, histoire de Tonifier le cœur du jeu.
Asensio (7) : On attendait Gareth Bale ? Zinédine Zidane a préféré Marco. Bon choix : après avoir respecté les consignes à la lettre en bloquant le couloir tout en ne perdant aucun ballon (27 passes réussies sur 28 en première période), l’Espagnol s’est amusé avec Dani Alves pour provoquer l’ouverture du score. Un poteau. Asen si haut. A laissé sa place à Isco, plus beau que Pastore.
Benzema (5) : Bien dans ses fringues, aussi à l’aise en Espagne qu’en France. Centième match en Champions : ses chiffres à l’international vont bien, merci pour lui. Même s’il n’arrive pas toujours à mettre tout le monde d’accord en tuant le game, comme en attestent ses trois occasions ratées. Karim BenZeeman. Suppléé par Bale, pas complètement rallumé.
Ronaldo (12) : Comme son nombre de buts en huit matchs de C1 cette saison. Et 14 sur les neuf derniers matchs si l’on inclut le doublé de la dernière finale face à la Juve… Malins, les supporters parisiens croyaient pourtant avoir trouvé la solution en venant faire du bruit devant l’hôtel du Real pour empêcher Cri-Cri de dormir. CR7 a bougonné, certes. Mais il s’est réveillé après une sieste reposante durant la mi-temps.
Par Florian Cadu