- C1
- Finale
- Real Madrid-Liverpool (3-1)
Les notes du Real
Grâce à un Karim Benzema de gala et à une entrée de fou furieux de Gareth Bale, le Real Madrid se hisse encore une fois sur le toit de l'Europe.
Real Madrid CF
Navas (6) : « Navas ! La base virale VPS a été mise à jour. » Tant mieux, parce qu’il n’y a plus aucun virus qui risque d’infecter l’ordinateur madrilène désormais.
Carvajal (4,5) : Blessé pour la deuxième fois en finale de Ligue des champions juste avant une grande compétition internationale, ses larmes auraient dû crever le cœur de tous les téléspectateurs. Mais même ça, Mohamed Salah lui a volé. Remplacé par Nacho (5) peu après la demi-heure de jeu, qui a eu la chance de ne pas connaître le début du match et la bonne période de Liverpool. Tranquille. Nacho, Nacho man.
Varane (7) : Énorme match. Raphaël Varane compte, à 25 ans, quatre Ligue des champions à son palmarès. Pas mal pour un mec sans charisme. On n’avait pas fait mieux depuis Jean-Marc Ayrault, Premier ministre sans que personne ne connaisse le son de sa voix.
Ramos (7) : Sergio Ramos et Jacques Séguéla ont quelque chose en commun, et ça n’a rien à voir avec une montre. En 2015, ce bon vieux Jacky déclare : « J’adore être le méchant. » Eh bien Sergio encore plus, en atteste son ippon sur Salah dès la 30e minute pour lui casser l’épaule et le contraindre à sortir sur blessure. Fascinant.
Marcelo (7) : « Laisse tomber tes problèmes, viens avec nous danser. » À la sortie de Salah sur blessure, le Collectif Métissé a résonné dans la tête de Marcelo jusqu’à la fin du match. Et Dieu sait que c’est un très bon danseur.
Modrić (6,5) : La gueule d’une sorcière. Mais sur le terrain, ce n’est pas lui qui est chassé. C’est lui qui chasse, et il finit toujours par revenir avec la barbac entre les dents.
Casemiro (5) : Une discrétion presque effrayante, tant il fait son boulot sans faire de bruit. Les ouvriers étaient pourtant censés être du côté de la Mersey.
Kroos (5) : Serein et presque inhumain, caché derrière son armure. Pour autant, ce n’est pas le plus flamboyant des super-héros. Toni Stark.
Isco (4,5) : Des petits crochets, des doubles contacts, des râteaux, des protections de balle avec son gros boule, beaucoup de grâce, mais quand même beaucoup de déchets et une propension à ralentir le jeu. Une performance Iscorique. Remplacé par Bale (9) à l’heure de jeu, entré pour balancer un retourné acrobatique d’anthologie, un extérieur du pied millimétré, une grande sacoche de trente mètres, et des raids supersoniques. Gareth ton char, un peu.
Benzema (8) : « Laisse-moi zoom, zoom, zang. Je suis Benz, Benz, Benz. Gal’, quand tu te pointes ton trophée ça me rend dingue, dingue, dingue. » Ultra-mobile, il était prêt à tout pour un but en finale de Ligue des champions. Et on ne peut pas lui reprocher. Remplacé par Asensio pour les dernières minutes, histoire de participer à la fête.
Ronaldo (5) : Comme le nombre de Ligue des champions qu’il a remportées dans sa carrière. Autant que le FC Barcelone. Le contenu de son match ce soir est-il si important que ça ?
Par Kevin Charnay