- Ligue 1
- J12
- PSG-Rennes (4-0)
Les notes du PSG face à Rennes
Porté par Cavani, enfin réaliste, et Aurier, omniprésent, le Paris Saint-Germain n'a eu besoin de jouer que 45 minutes pour montrer sa supériorité. On attendait en revanche un peu plus de Rabiot.
Paris Saint-Germain
Trapp (6) : De retour pour une petite pige, le portier allemand s’est fait plaisir, même s’il n’a pas eu énormément de taf. Le bon trip de Trapp.
Aurier (7) : Quel coffre… Une Ferrari avec un conducteur ultra déterminé. Le gars a tellement d’énergie qu’il s’amuse à exploser les montants des buts adverses.
Silva (7) : Tu vois le mec que tu crées sur FIFA, avec 99 partout ? Bah c’est lui, sauf que ta console a planté et n’a enregistré que les valeurs qui concernent le domaine défensif. Demandez à Sio si on exagère. S’il va, tout va.
Marquinhos (6) : Le genre de type qui a besoin de concurrence pour se bouger et montrer qu’il est excellent. Malheureusement, le seul joueur qui pourrait éventuellement le remplacer actuellement s’appelle Presnel Kimpembe. Dans la tête, ça fait moins peur que David Luiz. Dans ce contexte, difficile de se mettre au niveau de son compère de charnière.
Maxwell (6,5) : « Il y a toujours quelque chose à apprendre » , disait Maître Capello. Maxwell est la preuve vivante que même les plus grands tacticiens peuvent se tromper.
Rabiot (5) : LA déception de la soirée. On pensait qu’Unai Emery le gardait sur le banc pour ne pas démarrer avec un trop gros avantage dans l’entrejeu. En fait, le technicien a un temps d’avance et sait bien que le bel Adrien n’est pas encore mûr pour la régularité du haut niveau. On a aussi appris que 6 n’était pas son poste préféré. La moyenne pour son but. Inscrit quand il a évolué plus haut. Coïncidence ?
Verratti (7) : Paraît que pour ses vingt-quatre ans, la femme de Marquinhos a repris du Alicia Keys en guise de cadeau. Ça lui a visiblement donné de l’inspiration. Assez pour contenter le public du Parc. « Some people want it all / But I don’t want nothing at all / If it ain’t you baby / If I ain’t got you baby. »
Matuidi (6,5) : Une activité XXL. Il n’est pas le plus technique ? Il compense par son endurance. Matuidit qu’il est indispensable. Suppléé par Motta, qui a fait beaucoup de bien à une équipe qui planait déjà.
Di María (6) : « Il doit être le Robben du PSG. » Pirès a bien compris qu’Ángel aussi faisait toujours la même chose. Et ce n’est pas un crochet, mais de délicieux coups de patte sur les corners. Sans parler des passes décisives potentielles non transformées.
Lucas (4) : Il a du talent, mais ne travaille pas. Il a des pieds d’or, mais n’en fait rien. Lucas Deaux à l’envers. Remplacé par Ben Arfa qui, une fois n’est pas coutume, a préféré le rôle du passeur décisif plutôt que celui du buteur.
Résultats et classement de Ligue 1 Retrouvez tous les articles « Ligue 1 » iciPar Florian Cadu