Les notes du PSG face à Nantes

Gianluigi Donnarumma

Une seule intervention en début de match, une autre juste avant le coup de sifflet final. Et au milieu, autant de boulot que Keylor Navas, resté sur le banc.

Sergio Ramos

Difficile de savoir ce qui est le plus surprenant ce soir. Son absence de carton rouge ? Le fait qu’il ait joué 90 minutes ? Ou cet hommage à Jérémy Ménez ?

Le seul à n’avoir aperçu personne en ce week-end de chassé-croisé.

Beaucoup moins occupé que son collègue CRS, Nicolas Pallois. Il n’a pas pu s’empêcher de déclencher un tir de flashball des trente mètres assommant un gilet jaune au passage.

Achraf Hakimi

Comme l’an passé, il a eu droit à un traitement de faveur. Sifflé par 30 000 personnes : un retour de soirée classique pour une femme. Remplacé par Mukiele (78^e), venu en touriste.

Nuno Mendes

A fait plus d’allers-retours dans son couloir que n’importe quel nageur entraîné par Philippe Lucas. Du grand Mendes. Remplacé par Bernat (68^e) qui aime, lui aussi, les longueurs.

Aucun carton, aucune contestation… Il est là le véritablement changement de ce PSG version Christophe Galtier. Remplacé par Paredes (78^e), venu exhiber sa nouvelle coiffure.

Vitinha

Cinquante ans après ses ancêtres, le Portugais est lui aussi venu reconstruire Paris. Plutôt adepte des finitions que du gros œuvre, il maîtrise son sujet. Remplacé par Danilo (68^e), spécialiste du bétonnage.

Lionel Messi

Après avoir eu la version Bollywood la saison passée, le PSG semble avoir droit à l’original, celle d’Hollywood. En espérant que ça ne finisse pas comme au Bayern.

Pablo Sarabia

Sans doute le spectateur le mieux placé pour assister au spectacle offert par Lionel Messi et Neymar ce dimanche soir. Remplacé par Kalimuendo (84^e), que l’on ne reverra pas sous le maillot parisien avant le Trophée des champions 2023.

Neymar

Un doublé, un penalty provoqué, une passe décisive, difficile de faire mieux. À croire qu’il revient en forme à chaque année d’élection présidentielle. Le Jean-Luc Mélenchon brésilien.