- Ligue 1
- J14
- Lyon-PSG (1-2)
Les notes du PSG face à Lyon
Toujours aussi moyen dans le jeu collectif, Cavani s’est offert un doublé, passe devant Dahleb au classement des buteurs du PSG et offre une victoire au PSG. Cavani, cet attaquant doux comme du miel.
Paris Saint-Germain
Areola (4) : Ses initiales pourraient laisser croire à une note haute qualité dans la finance, mais on avait surtout l’impression que le portier sortait des alcooliques anonymes. Des sorties aériennes parfois aléatoires, une balade dans les pieds de Valbuena complètement WTF, pas franchement rassurant sur les corners lyonnais. Du coup, Kevin Trapp a regardé tout ça avec le sourire. Et Sirigu aussi. Et Ronan Le Crom aussi.
Aurier (5,4) : IDS à Arsenal, mercredi, cette fois, Serge est bien entré dans l’enceinte et s’est offert un contre express sur le but du 1-2. Avant ça, il avait caviardé Lucas et raté une chiée de prises de position pour une soirée passée sous le signe de l’atelier centre à ciel ouvert, sans doute gêné par les abeilles du Parc OL. Une vraie distance de sécurité pour défendre, puisqu’il n’était jamais à moins de quatre mètres de son adversaire direct.
Thiago Silva (7) : Le Brésilien n’a pas oublié le sombrero de Darder en février dernier. Ce soir, il s’est fait respecter et a signé une nouvelle prestation de patron. Le shérif est de retour en ville.
Marquinhos (6) : Flèche rouge en première période où tout allait bien, il a commencé la seconde période en se prenant des vagues dans la face sans comprendre ce qui lui arrivait. Brice de Nice mixé avec Boddy de Point Break. Globalement, il a assuré dans son collé-serré avec Lacazette.
Maxwell (5) : Enrhumé par Rafael sur l’égalisation, de nouveau enfumé sur la même feinte en fin de match, le gaucher n’a plus le jus nécessaire pour ce genre de match. Ça commence à se voir qu’il est plus vieux que le premier titre du PSG.
Verratti (6) : La passe Ligue des champions de Yann M’Vila en première période, la roublardise de Frédéric Antonetti après la pause, des dribbles avec la semelle, beaucoup de salive, bref, une soirée comme une autre dans la vie de l’Italien.
Thiago Motta (5,5) : Savaté par Rafael pour le penalty, froissé par Ghezzal sur le but, le VRP Mizuno France est parfait quand ça joue à sa mène, mais en recherche permanente d’oxygène quand ça passe la seconde. En deuxième mi-temps, il a eu l’impression d’escalader l’Everest.
Lucas (5) : Bazardé par Morel dans la surface, mais tout le monde s’en fout. Un raté affreux dans la surface et une friandise ratée sur un décalage de Cavani, mais tout le monde s’en fout. Un contre gâché, mais tout le monde s’en fout. Finalement, tout le monde s’en fout de Lucas. Sauf le comptable qui a fait un chèque de quarante-deux millions pour le ramener au PSG. Remplacé par le héros de l’Emirates, Krychowiak, qui gâche un contre XXL. Belle semaine.
Ben Arfa (4) : Ça devait être son soir. Celui du miel et des abeilles. Et puis la série est devenue un raté. Un tendon d’Achille de Gonalons au palmarès, une confession sur sa condition physique à la pause ( « Je suis mort » ) et une sortie classique à l’heure de jeu. Pour l’instant, Ben Arfa et le PSG, c’est comme Mallaury Nataf sans culotte, c’est gênant. Remplacé par Meunier, tôt ou tard, venu en soirée pour canaliser les montées de Morel et qui se retrouve à envoyer du caviar sur le crâne de Cavani.
Matuidi (5) : Le Kenyan est de retour, et il est toujours aussi bon sans ballon. Dommage, Paris devait jouer avec, ce soir.
Par Mathieu Faure