- Ligue 1
- J6
- PSG-Lyon
Les notes du PSG face à Lyon
Kimpembe a été monstrueux, Neymar a fait des grigris, et Kurzawa n'a pas réussi un seul centre. La routine, en fait.
PSG
Areola (6) : Heureusement qu’il n’a pas fait de boulette ce soir. Car, vu à quel point les supporters d’Auteuil étaient en colère envers Jean-Michel Aulas, ils auraient pu déraper et lâcher un « Aréaulas, on t’en… » .
Kurzawa (4) : S’il était tennisman, il mettrait ses services dans le filet. S’il conduisait un camion de 4m de hauteur, il tenterait quand même de passer sous un pont de 3,80m. S’il courait le 110m haies, il foncerait dans les haies. Mais comme il est juste footballeur, il centre dans les défenseurs.
Thiago Silva (6,5) : Bien placé, propre, solide. Thiago Silva, quoi.
Dani Alves (5,5) : Défensivement, costaud. Offensivement, beaucoup de centres dont très peu sont arrivés à destination. Dani bon, ni mauvais.
Motta (5) : Fekir et Thiago Motta, c’est un peu l’histoire du lièvre et la tortue. Sauf que dans cette fable-là, le lièvre est encore en train de courir, et la tortue est en train de se boire une petite tisane au coin du feu avec ses trois petits points. Thé à la bergamotta.
Draxler (4,5) : Les Allemands sont des précurseurs en matière de tri sélectif, mais lui s’en fout et continue de faire beaucoup trop de déchets. Le mec va finir par devoir mettre un composteur dans son jardin. Remplacé par Lo Celso (72e), qui a mis trois minutes pour résoudre le problème Tete sur lequel butait le petit Neymar depuis le coup d’envoi.
Rabiot (6) : Heureusement, le petit Adrien est là pour passer derrière, tout ramasser et tout bien remettre proprement dans les bonnes poubelles. Ra Bio.
Neymar (6,5) : Alors que le jeu du PSG était froid et morose, Neymar s’est fondu dans le décor. Que les choses soient claires : il n’a pas été mauvais. Mais l’histoire retiendra que c’est face à Tete qu’il a connu son premier match un peu dur.
Mbappé (6,5) : Un mec qui branche tout ce qui bouge en soirée, qui fait des moonwalk sur la piste de danse pour impressionner la galerie, mais qui attend la fin de soirée, quand tout le monde est bourré, pour conclure. Avec l’aide d’un pote, quand même.
Cavani (5,5) : Il aurait pu être le cauchemar lyonnais, qui termine le match avec un doublé victorieux. Sympa, il a préféré provoquer un csc et rater un penalty qui permet de faire briller un attachant portier portugais. Cavanity Fair.
Par Éric Maggiori, au Parc des Princes