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- PSG-Anderlecht (5-0)
Les notes du PSG face à Anderlecht
Layvin Kurzawa est devenu le premier défenseur à planter un triplé dans l’histoire de la Ligue des champions, Marco Verratti a marqué un but en tirant volontairement en direction des cages, Adrien Rabiot a rayonné au poste de sentinelle, Alphonse Areola n’a pas pris de but et Anderlecht a pris une manita (5-0). Soirée surréaliste au Parc des Princes.
Paris
Areola (6) : Pour Moody’s, Standard & Poor’s, Fitch Ratings et Dagong, le double A est une notation de haute qualité. Donc un placement très sûr. On a presque envie de les croire.
Daniel Alves (8) : On dit que les femmes marquent un changement radical dans leur vie par une nouvelle coupe de cheveux. C’est sans doute le cas pour le Brésilien, qui a décidé de tout raser. Et d’être bon. Très bon même. Très, très bon même.
Thiago Silva (7) : Demain, quand vous irez dans votre point de vente « point fort Fichet » pour acheter une porte blindée, le vendeur vous proposera un montage du match du capitaine brésilien.
Marquinhos (7) : Pendant le match, le Marquis a regretté l’absence de l’ancien Anderlechtois Grégory Pujol. Parce qu’il aurait pu mettre sur son CV « a passé une soirée tranquille avec Hanni-Pujol » .
Rabiot (7) : Le Puy du Fou va fêter son quarantième anniversaire. Le clou du spectacle ? « Le Signe du Triomphe » . On y voit Adrien Rabiot défiler, torse nu, sur un char et défier dix gladiateurs à coups de boucles de cheveux. Évidemment, à la fin, il gagne. Remplacé par Pastore, frisson à usage unique.
Verratti (8) : « Mais frappe, putain ! » Et Marco, il a frappé. Et Marco, il a marqué. Pour ce dernier jour avant le mois sans tabac, il a fêté ça en claquant un petit filet dans un match où il a enfumé tout le monde. Il va vite prendre le cigare, à ce rythme. Remplacé par Lo Celso, frisson pour puriste.
Draxler (7) : Simple, efficace, propre, bilingue, peau impeccable, se coiffe encore avec un sèche-cheveux, l’Allemand a le parfait attirail du gendre idéal et du relayeur idéal quand tu joues à la maison dans le confort. Un cœur.
Mbappé (5,5) : Averti au dernier conseil de classe, il débute son match par une « passe Nike » à son binôme à virgule, mais n’a pas réussi à redevenir le chouchou du prof de maths. En progrès. Remplacé par Di María, frisson concurrentiel.
Cavani (5) : Sur son canapé, bien installé avec son sachet de fraises Tagada dans la main et une petite roteuse posée sur la table, Laurent Sciarra s’est écrié en regardant la maîtrise technique du Matador au cœur du trio offensif d’un match de Ligue des champions : « D’un dauphin, t’en fais pas un requin. »
Neymar (7) : Junior croque une sucrerie d’entrée avant d’aller chercher lui-même les friandises en cognant à la porte du gardien belge avant la pause. Comme après un titre au Final Four NCAA, il est reparti avec les ficelles. Amateur de basket, il est au départ du alley-oop qui amène le deuxième but de Kurzawa. Pour toi, Kobe.
Résultats et classement de la Ligue des championsPar Mathieu Faure