- Ligue 1
- J11
- PSG-Nice (3-0)
- Notes
Les notes du PSG contre Nice
Si un film devait résumer la soirée, il s'appellerait sûrement Brise de Nice. Le PSG repart du Parc les fesses propres, la mèche bien coiffée et le costume cintré, un peu comme Jean Dujardin aux Oscars.
Paris Saint-Germain
Areola (5,5) : Premier arrêt à la 90e, c’est simple : il était si tranquille qu’il aurait pu écrire ses mémoires. Pas besoin de garer le bus quand Alphonse Karr est là.
Thiago Silva (6) : Que dire ? Peu de ballons à négocier, et ceux qui devaient l’être l’ont bien été. David Silva a encore envoyé Goliath Balotelli sur le banc.
Kimpembe (6) : Il est au-niveau de Marquinhos, ça c’est clair, et Emery le sait. Encore une fois très propre et capable de belles relances, le Parc des Princes y tient comme à la Presnel de ses yeux.
Yuri (6,5) : « Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. » Berchiche à Kurzawa, chaque foutu jour de sa vie depuis un mois.
Alves (6,5) : On oublie parfois qu’il est là, puis il apparaît comme par magie en attaque pour danser le chabada devant les cages et provoquer une hystérie du public. Un peu comme Daniela Lumbroso à une époque, tous les dimanches sur France 3.
Rabiot (7) : En matière de confort, il y a, par ordre croissant : le train en plastique qu’on offre à son neveu à Noël, le métro parisien, le RER, le Transilien, le Thalys, la première classe du TGV, et puis le train de sénateur d’Adrien Rabiot. Remplacé par Lo Celso (5,5) parce que l’alcool, c’est de Lo.
Verratti (7,5) : Tout ce qu’il adore. Un milieu adverse mou comme ses abdos et toute la place pour armer son L1+Triangle dans le dos d’une défense aussi lente que lui. Le hibou a retrouvé des plumes.
Draxler (6,5) : Une touche de beurre dans sa poêle, une touche de sel sur son entrecôte, une touche de basilic pour la présentation. Demandez à Mercotte : jouer en une touche donne des plats bien fades en cuisine, mais donne du liant sur un terrain de football.
Di María (7,5) : On le sentait tellement plein d’envie qu’il en a parfois trop fait : centre trop fort, frappe forcée, passe trop appuyée… Il termine le match avec deux passes décisives et une leçon pour Neymar : avoir trop envie est bien plus efficace que n’en avoir pas assez.
Mbappé (4,5) : De buteur chirurgical à acrobate de cirque. Le petit génie des maths s’essaye match après match à la création de dribbles, et pose lui-même des équations insolvables pour ses deux gambettes. Bref, aussi improductif que si Cédric Villani se mettait à faire de la politique. Remplacé par Pastore (non noté) qui a fait hurler Boulogne. C’est dire.
Par Théo Denmat, au Parc des Princes