- Ligue 1
- J17
- Paris-Nice (2-2)
Les notes du PSG contre Nice
Malgré un Serge puissance max et un Cavani efficace, les Parisiens ont été plombés par une charnière coupable et des ailiers aux abonnés absents.
Paris Saint-Germain
Areola (79e) : Hallelujah ! Loués soient les cieux ! Grâce à l’intervention de Saint Mario, père de lui-même et saint patron des explosifs, Alphonse est enfin parvenu à arrêter une frappe cadrée. Il était temps.
Aurier (7) : Alors que Tyreek Hill retourne des punts, Serjorié fait des centres décisifs. Si les problèmes extrasportifs font tache dans les deux cas, tellement de plaisir sur le terrain à force de déboulés.
Thiago Silva (4,5) : « Moi, je prends le ballon de la tête, et toi, tu couvres. »
Marquinhos (4,5) : « Ok, donc je vais au duel dans les airs, et toi, tu couvres. » Comme un problème.
Kurzawa (6,5) : Moins en vue que son homologue de droite, Layvin a néanmoins paru bien plus tranchant que le sénateur dont il a pris le poste. Oui, il a « pris des risques » . Reste à savoir si lui aussi a perdu sa voix.
Krychowiak (6) : Quelconque sans être vraiment mauvais. Des pâtes au beurre. Remplacé par Lucas (5) à la mi-temps, volontaire, mais trop brouillon. Un stagiaire.
Verratti (7) : Un retour qui fait du bien. Beaucoup de bien. Sans lui, le PSG ronronnait, sans liant. En dessinant des triangles, il en a trouvé. Aussi beau que lorsque Pam revient de New York pour retrouver Jim. Remplacé par Ben Arfa (4) à la 75e, pour engluer le jeu de dribbles dans l’axe, alors que la solution était sur les côtés.
Thiago Motta (6) : Oui, il vieillit, et est donc tout lent. Il est en retard, fait plein de fautes, laisse traîner la semelle, prend des jaunes. Il met des coups. Il perd la balle et ne peut pas revenir. En revanche, quand il fait une passe, c’est toujours mon vieux. Un jour, il sera loin, et on chantera : « J’aimerais bien qu’il soit près de moi, Papa. »
Di María (2) : N’aura même pas eu l’occasion de faire son cœur dégueulasse cette fois. On n’avait pas vu un tel plongeon depuis Splash. Ou Dropped. Remplacé par Meunier (non noté) en fin de match sous les sifflets mérités du Parc des Princes.
Matuidi (6,5) : Blaise n’est certainement pas ailier gauche. Pourtant, le poulet sans tête est sans doute le joueur offensif parisien le plus utile (sans compter Cavani). Sinon, cherche à casser son image de gentil garçon en donnant du coup de tête. Guillaume Canet, Blaise Matuidi, même combat. Rock’n’roll.
Par Charles Alf Lafon