- Ligue 1
- J27
- Marseille-PSG (1-5)
Les notes du PSG contre l’OM
Titulaire pour la première fois depuis septembre, Javier Pastore a régalé Edinson Cavani d’un caviar sur le 2-0 et donné des crampes aux amateurs de madame cinq doigts. Le football est heureux, ce soir. Nous aussi.
PSG
Trapp (5) : Difficile de mettre au-dessus de la moyenne à un gardien qui prend un but sur une volée de Rod Fanni en 2017. L’exigence du haut niveau.
Meunier (7) : Un caviar pour Draxler dans son style très particulier, on attend maintenant sa photo Instagram où il devance Patrice Évra dans le jeu avec la légende : « Je bats à la course une légende de la marche à pied. »
Marquinhos (8) : Un pion du front pour commencer son match, puis ses dents blanches ont illuminé le Vélodrome de facilité. Un phare dans la nuit. Vite, une prolongation avec beaucoup de zéros. Peu importe le nombre, c’est mérité.
Thiago Silva (7) : Une passe décisive pour commencer à destination de Marquinhos façon Jeanne & Serge, forcément, il joue le rôle de Jeanne, puis des relances de patron – pied gauche/pied droit. Le capitaine a mis Njié dans sa poche arrière. Celle réservée à la petite monnaie pour aller chercher le pain à la boulangerie.
Kurzawa (7) : Entre deux tirades de Thiago Silva, le gaucher a avalé les kilomètres et chauffé les gants de Pelé. Enfin débarrassé de l’ombre de Maxwell, le tatoué commence à répondre présent dans les grosses affiches. C’en est presque perturbant.
Rabiot (7,5) : Adrien Rabiot a des cheveux bouclés, un petit bouc, un pied gauche soyeux et il n’aime pas jouer au poste de sentinelle. Pourtant, c’est à ce poste qu’il est en train d’uriner sur le football en ce moment. Au-dessus de la monarchie, c’est quoi ? Comme Marquinhos, on le laisse remplir les blancs sur sa prolongation de contrat. Prends ce que tu veux, Adri. C’est pour moi.
Verratti (pas humain) : Petit cochon. Ce garçon invente des passes, mais aussi des fautes avec ce nouveau carton jaune d’enfant. La prochaine fois, en plein match, il mettra une balayette à un adversaire après un dribble en éructant « petit pont massacreur ahahahah » . Ce garçon est au-dessus de l’humain moyen. Il me fait même douter de ma sexualité.
Matuidi (7) : Une nouvelle lucarne du stade Vélodrome va pouvoir prendre place sur sa cheminée. Sinon, il a longtemps été collé aux fesses de Payet – et ça fait du terrain à couvrir – pour éteindre l’ancien meilleur joueur d’un club où Sébastien Schemmel est une idole. Buteur et passeur dans le même match de Ligue 1. Comme quoi.
Lucas (7) : Dès qu’il part dans ses chevauchées folles, on regarde ailleurs, on sait pertinemment comment ça se termine. Par une connerie. Malgré tout, il a fait de Patrice Évra son Guardado millésime Mestalla 2013. De nouveau buteur en seconde période, ce qui donne du poids à sa curieuse saison, il confirme qu’il n’est pas fâché avec les statistiques. Remplacé par Di María, façon « BipBip » .
Cavani (6,5) : Le numéro 9 fait plus d’appels qu’un forfait millenium SFR du début des années 2000. Et toujours à bon escient. Sur l’un d’entre eux, il balance un amour de l’extérieur du pied pour le 2-0. En empilant les sorties à plus de 10 bornes toutes les semaines, le Matador affiche déjà 26 buts en Ligue 1. Remplacé par Ben Arfa en charentaises.
Par Mathieu Faure