Les notes du PSG contre Leipzig

Keylor Navas

Pas d’arrêt monstrueux à signaler comme lors de la phase aller des matchs de poules, mais le gardien a repoussé le danger à chaque fois que celui-ci s’est approché de ses cages. Keylor est une valeur refuge, ça ne bouge pas.

Alessandro Florenzi

C’était une patate chaude ou un ballon qu’il y avait sur le terrain ? Vu comment ça brûlait les pieds de l’Italien, on peut en douter.

« Des joueurs étaient diminués et ont joué avec des blessures ce soir. Les gens ne le savent pas », a-t-il dit en zone mixte. Plus habile pour jouer les pompiers après les matchs que pour être le patron de la défense parisienne.

Abdou Diallo

Pas toujours serein, il a eu le mérite de ne pas concéder de penalty, contrairement à ses habitudes. Et ça, c’est déjà un match réussi pour Abdou Diallo.

Mitchel Bakker

Que penser de cette prestation du latéral parisien faite de ballons perdus et d’une passe hasardeuse, dans sa surface, à la 89^e, qui aurait pu tourner à la catastrophe ? Encore une monstruosité de l’ultra-gauche, évidemment ! Jean-Michel Blanquer devrait rapidement s’exprimer sur le sujet.

Danilo Pereira

« Moi, je suis milieu de terrain… » rappelait-il après la défaite à Leipzig. On va faire comme s’il n’avait toujours pas joué à son poste. Mais avec le même match en huitièmes de finale, il pourra dire ensuite : « Moi, je suis éliminé ».

Ander Herrera

Pas le plus en vue, mais pas le plus mauvais non plus. L’Espagnol a placé quelques relances précieuses. L’Ander du décor, qui mérite d’être salué.

Leandro Paredes

Il est venu, il a pris son jaune et il est reparti. Une soirée de confinement comme une autre pour Leandro Paredes.

Ni trop évidente ni trop légère et surtout à l’intérieur de la surface. L’arbitre y a cru : la simulation parfaite. Bravo Ángel !

60^e minute. Lancé comme un frelon en contre-attaque le long de la ligne de touche, l’ailier tricolore cavale, oubliant de servir ses compères. Un tout-droit voué à l’échec ? Non, un hommage à son homologue rugbyman Christophe Dominici.

Neymar

À l’aise dans ses charentaises, il a lâché quelques feintes, semelles et passements de jambes. Il a juste oublié de jouer au football. Au moins, son penalty (1-0, 11^e) est allé au fond des filets. Sur RMC Sport, ce mardi soir, Le Retour du roi était un film décevant.