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Les notes du PSG contre le Barça
À l’exception d’Edinson Cavani, tous les Parisiens se sont écroulés dans le match le plus important de leur histoire.
PSG
Trapp (0) : Une Mickaël Landreau façon Dynamo Kiev pour commencer le match et une fébrilité de tous les instants. L’Allemand en a pris six. Six. Même Areola n’a jamais rendu une telle copie.
Meunier (0) : Le Belge provoque un penalty de la tête en étant au sol. Mythique. Un match complètement raté, comme tous les copains. Tôt ou tard, la sanction tombe. Et elle fait mal. Remplacé par Krychowiak, de la CFA au Nou Camp en dix jours.
Thiago Silva (0) : On l’a jamais autant vu balancer en tribunes que ce soir. Sauf qu’il a commencé son opération dès la première minute du match. Un match qui ne va pas aider à gommer sa réputation de mental en mousse. Un brassard de capitaine, ce n’est pas seulement fait pour échanger les fanions. Presnel, reviens.
Marquinhos (0) : Même lui a fait n’importe quoi. Sur le 2-0, il se fait bouger par Iniesta, l’enfant lune. Par la suite, il n’a jamais repris le sens de son match et semblait complètement perdu. Pourtant, il affiche 5 étoiles sur FM2017.
Kurzawa (0) : Il a regardé Rafinha comme s’il sortait d’un épisode de Walking Dead, pas de trop près pour ne pas être contaminé. Pour bien défendre du coup, c’est plus compliqué. Un but du tibia droit contre son camp pour confirmer sa première mi-temps apocalyptique. Sa remise de la tête sur le 3-1 ne sauve pas son math. À la rue. Comme les autres.
Rabiot (0) : Après l’immense prestation de l’aller, le « Marquis » a montré son autre facette, son côté obscur : dilettante, trop facile, léger, maladroit. Affreux.
Verratti (0) : Même lui n’arrivait pas à se sortir du pressing espagnol. Alors quand le petit prince est dans un soir sans, ça devient compliqué. Au moins, c’est rassurant, il est humain. Un peu trop même.
Matuidi (0) : Son utilisation du ballon est toujours un phénomène scientifique à lui seul. Courir, c’est bien. Jouer au football, c’est mieux.
Lucas Moura (non notable) : Un match qui rappelle à quel point le PSG a recruté le mauvais Brésilien de sa génération. On ne tire pas sur l’ambulance quand elle a les pneus crevés, les vitres cassées, la jauge à essence vide et aucun volant. Remplacé par Di María qui trouve le moyen de tirer dans une taupe en fin de match en partant seul au but sur un contre au lieu de servir Cavani (c’est criminel ça putain !) et d’amener le coup franc du 4-1. Une entrée immonde. Ah ça, les cœurs avec les doigts, on va vite les ranger…
Draxler (0) : Complètement perdu et à l’agonie, l’Allemand n’est jamais entré dans son match et n’a pas compris ce qu’il était venu faire dans cette galère. Son remplaçant, Aurier, lui non plus. Et ça s’est vu. Le marquage sur Sergi Roberto ? Quel intérêt ?
Par Mathieu Faure