- Ligue 1
- J4
- PSG-Saint-Étienne (3-0)
Les notes du PSG contre l’ASSE
Tranquille vainqueur de Saint-Étienne malgré une prestation en demi-teinte (3-0), le PSG avait un homme fort par ligne : Areola, Marquimpembe, Motta et Cavani.
Paris Saint-Germain
Areola (6,5) : Les arrêts qu’il faut, au moment où il faut. Voilà ce qu’on appelle un gardien du temple. Maintenant Alphonse, il faut répéter, répéter et répéter ces performances. C’est la dure loi de l’excellence.
Meunier (6) : Tel un Bio au bifidus actif, il s’est chargé d’éviter les maux de ventre et le stress des exams sur son côté droit. L’arrivée de la concurrence Daniel Alves le fait monter en grade, et sa titularisation devait bien finir par arriver. #TôtOuTard
Marquinhos (7) : En l’absence de l’aîné, le cadet a tenu la baraque comme si papa et maman étaient partis en vacances. De retour au domicile, Unaï et Nasser ont pu constater que la maison était encore plus propre au moment de poser les valises qu’en fermant la porte à double tour.
Kimpembe (6,5) : Un carton un peu bête dans une prestation solide. Pas question de se prendre la tête, le Français sait que son temps de jeu sera conséquent cette saison. Comment ça se traduit en russe, Presnel ?
Kurzawa (4) : Le saviez-vous ? D’après une étude de l’université de l’Ohio, les blonds et les blondes ont en réalité un QI supérieur à la moyenne. Le Kurz’ le savait sûrement, puisque sa volonté de vouloir plus attaquer et défendre que Neymar était évidente. Et quand c’est une fausse teinture blonde, ce sont donc de fausses incursions offensives et replacements défensifs. Remplacé par Yuri Berchiche (78e), qui a eu douze minutes pour nous faire coucou.
Rabiot (6,5) : La justesse du bon guitariste malgré des cordes à changer sur son Évasion. Avec sa longue chevelure, ses passes sont huilées comme ses cheveux. Et ça continue, encore et encore. C’est que le début ? D’accord, d’accord. Adrien Cabrel.
Pastore (5) : Souvent effacé, pas toujours dans le bon tempo avec le Ney, des frappes sans réelle conviction… Oui, Javier avait bien sorti sa cape invisible pour que l’on ne voit pas son costume de super-héros. Tristounet. Remplacé par Giovani Lo Celso (83e), qui annonce clairement un schisme dans le Pastorisme.
Di María (3,5) : Du mal à se mettre dans le match. Beaucoup de touches de balle avec son pied gauche, mais tout cela devient trop prévisible. Recruter Mbappé, au fond, c’est tout de même une riche idée. Remplacé par Julian Draxler (83e) qui a esquivé les sifflets, lui.
Cavani (7) : L’adepte du « une touche, un but » pense parfois trop au contrôle. Quand vient le moment du penalty, il n’a donc plus le choix. Et c’est bien mieux comme ça. Sinon, le cavalomètre d’Edi est toujours branché au maximum.
Neymar (5,5) : Après son premier festival, le Ney a compris par Maïga que l’épaule était une donnée importante en Ligue 1. Après le premier but parisien où il joue un rôle capital, le Ney s’est mis à l’aise avec une sucrerie sur Hamouma pour venir titiller Ruffier de temps en temps. Et pourtant, à trop vouloir dribbler l’intégralité de l’équipe adverse avant de la lâcher, le phénomène s’est mis sur OFF ce soir.
Par Antoine Donnarieix, au Parc des Princes