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- Anderlecht-PSG (0-4)
- Notes
Les notes du PSG contre Anderlecht
Troisième clean sheet de rang, troisième match où le PSG défend mal, troisième victoire de rang, troisième match brouillon, les rencontres de C1 se suivent et se ressemblent pour le PSG. Surtout pour Alphonse Areola, décidément le meilleur Francilien du milieu de semaine.
PSG
Daniel Alves (4) : Quand on se présente avec des faux airs de M.Pokora version Amérique du Sud, on joue avec le diable. En l’occurrence, il s’appelait Onyekuru. Pendant 90 minutes, le trublion tatoué s’est fait balader et faisait vraiment ses 34 piges.
Marquinhos (6) : Une soirée tranquille pour le futur papa. Il a terminé le match avec le brassard. Pour le responsabiliser. D’ici peu, il changera des couches et ne s’occupera plus de son chien.
Kimpembe (6) : La saison NBA a repris, il peut d’ores et déjà postuler pour le titre de meilleur défenseur de l’année. Les paluches de Mutombo, les épaules d’Olajuwon, la moustache d’Ewing, le vice du Shaq.
Kurzawa (4) : À quelques jours de la sortie du biopic consacré à Tupac sur Netflix, le gaucher avait mieux à faire que venir tenir son couloir en Belgique. C’est pour ça qu’il est resté chez lui. En claquettes-chaussettes.
Thiago Motta (5) : La Motte-Picquet, Lamotte-Beuvron, La Motte-d’Aigues, La Motte-Chalancon, La Motte-en-Champsaur. Thiago Motta était lui aussi en mode tourisme. Remplacé par Draxler, touriste à mèche façon contrôle orienté digne d’une BMW.
Verratti (5) : Un caviar pour Mbappé pour lancer son match avant de filer sous la couette. Il se réveille pour régaler Cavani au cœur de la première mi-temps avant de retourner pioncer. Remplacé par Lo Celso, viande argentine de qualité.
Rabiot (5) : Précipitations : 0%. Taux d’humidité : 78%. Température : 18 degrés. Vent : 5 km/h. Le climat était pourtant idéal pour sortir la calèche royale, mais le Duc a fait une sortie digne d’une Miss Météo du Grand Journal. Jolie. Mais gênante. Mais jolie. Mais gênante.
Mbappé (6) : Ramenez-lui April O’Neil, il est enfin prêt à devenir un homme. Buteur d’entrée, il ajoute même une passe décisive à sa montagne de stats insolente. Mais en étant plus précis et moins gourmand, il aurait bouclé son match avec un triplé dans la besace. On en revient à lui demander de faire du Messi à l’âge où Alizée surfait sur le succès de son premier album, Gourmandises.
Cavani (5) : Le Matador marque de son meilleur pied, la tête. Ensuite, il fait sa spéciale, des contrôles ratés, des occasions vendangées, des appels et de la dévotion. Laurent Blanc l’a toujours dit : « Edi, on le connaît, il a marqué, il marque et il marquera. » Remplacé par Di María qui postule pour remplacer l’emoji « Caca » dans le prochain Iphone, mais qui s’est quand même rappelé qu’il avait un smartphone Android, alors il a planté son petit but syndical sur une opération portes ouvertes de la défense belge.
Neymar (5) : Un match à l’image de sa nouvelle teinture de cheveux : moche. Mais comme Ibrahimović en son temps, le Brésilien termine quand même avec un pion. Autour de son coup franc victorieux, des mauvais choix, des dribbles inutiles, peu de courses et des vendanges tardives. Toi, un lundi soir, dans un mauvais five à Aulnay-sous-Bois après un dimanche trop arrosé.
Par Mathieu Faure