Les notes du PSG

Gianluigi Buffon

Son unique défi de la soirée était de conserver du sex-appeal dans un ensemble orange fluo parfaitement infâme. C’est réussi.

Thomas Meunier

Il a beaucoup tenté, et énormément raté. Une goutte de précision aurait pu transformer sa prestation de bistrot en plat gastronomique.

Toujours maître de l’espace aérien, le commandant de bord du vaisseau PSG n’a rencontré aucune turbulence et évité les crises de panique.

L’auxiliaire de vie de Juan Bernat a pu exercer son métier en toute quiétude jusqu’à l’avant-dernière minute. Et ces gens-là osent se plaindre de leurs conditions de travail…

Serein, le copilote de Thiago Silva s’est endormi dans le cockpit, et personne ne s’en est rendu compte.

Antero Henrique pensait avoir déniché un bon latéral, mais Juan le Bernat. Aucune audace, et son déficit de confiance ressemble de plus en plus à un déficit de talent.

En hibernation, petit hibou est sorti de son tronc pour servir proprement Neymar sur l’ouverture du score. Avant d’aller se recoucher.

Julian Draxler

Et là, les enfants s’écrièrent : « Un bonbon ou un sortilège ! » Mais Julian Draxler n’avait pas de bonbon. Exorcisé à la pause, il a livré une bien meilleure seconde période.

Par la loi ou par la force, il faudra un jour faire entrer son pied gauche au patrimoine mondial de l’Unesco. Pendant longtemps, les décalages parisiens ne sont venus que de lui, vrai maître à jouer du PSG cette saison.

Neymar

Arrivé au stade sous un masque Casa de Papel, il a bien assimilé le concept de braquage en marquant et en faisant marquer malgré un match moyen.

Imprésario d’Edinson Cavani en première période, il finit le match avec un but et une passe dans son panier à stats. Ne souhaitez pas un bon week-end au génie français. Il l’a déjà réussi.