- Coupe de France
- finale
- Rennes-PSG (2-2)
Les notes du PSG
Malgré un Neymar au niveau, un Marquinhos en mode sécurité sociale, un Alves barcelonesque et un Dagba décomplexé, Paris a affiché trop de manques pour aller chercher sa cinquième Coupe de France d'affilée. Areola, Kimpembe, Draxler ou Mbappé risquent d'assez mal dormir cette nuit. Et pas seulement parce que les fans rennais font foutre le zbeul en ville.
Gardien
Alphonse Areola
Après 66 minutes, il était plus souvent allé chercher le ballon dans ses filets que dans sa lucarne. Impuissant sur le coup de casque victorieux de Mexer, inquiété durant la prolong’ par un scud de Ben Arfa à côté, il a presque traversé ce match comme une ombre, partant du mauvais côté sur cinq des six tirs au but rennais. Le mercato estival risque d’être compliqué pour lui…
499 note(s)
Défenseurs
Colin Dagba
Thomas Tuchel le décrivait récemment comme « très fiable » . Difficile de lui donner tort, ce soir. Aligné à un poste inhabituel d’axial dans une défense à trois, lui le latéral de formation, il a été l’un des meilleurs Parisiens ce soir. Remplacé par Diaby, qui a servi de fusible quand Paris a été réduit à dix, cédant sa place à Nkunku pour les derniers instants du match. Coaching perdant : c’est lui qui a envoyé dans les nuages le sixième tir au but parisien, et le Stade rennais au septième ciel.
458 note(s)
Pour lui, pas de doute : le PSG jouait sa saison. Et visiblement, il n’avait pas très envie qu’elle se finisse en eau de boudin. En bon capitaine d’un soir, il a donc montré la voie à suivre, éteignant Niang et s’imposant systématiquement dans les duels, au sol comme aériens. O Monstro n’était pas là ? Pas grave, Marqui s’est occupé de tout. Sauf de lever la coupe. Paris a foiré sa saison.
516 note(s)
On a tous un pote sympa, disponible, toujours partant pour les soirées, jamais le dernier à mettre l’ambiance, mais qui finit toujours, avec ses gaffes, par te griller auprès de ta meuf. À Paris, ce type s’appelle Presnel Kimpembe. Globalement solide, l’international français a eu le tort d’offrir un pion à Rennes à un moment où le PSG n’était pas franchement en danger. Ça ne vous rappelle rien ?
584 note(s)
Il a squatté dans le camp rennais, sans pour autant prendre part aux combinaisons offensives de son équipe en première période. Davantage sollicité offensivement après les citrons, il avait malheureusement remis ses pompes à l’envers, enchaînant les mauvais choix. Naïf sur le débordement décisif de Traoré. Juan berné.
478 note(s)
Le temps d’un coup franc mollasson, il a fait son âge. Le reste du match, on a (re)vu le grand Dani Alves. Auteur d’une volée à montrer dans toutes les bonnes écoles de football pour l’ouverture du score, mais aussi de l’interception qui amène le deuxième but, il a été dans tous les bons coups, mais il devra patienter pour poser un quarantième trophée sur son étagère.
507 note(s)
Milieux
Des tacles rageurs, des tours sur lui-même balle au pied, un jaune, des fautes provoquées, de grands gestes avec les mains, une centaine de ballons touchés et aucune frappe. Bref, un soir normal dans la vie de Marco Verratti. Rendez-vous au bar, donc. Pour oublier.
487 note(s)
Julian Draxler
Il y a deux ans, il était celui d’où devait jaillir la lumière. Ce soir, de ses pieds n’ont surtout jailli qu’ouvertures mal dosées, frappes fanées et passes à trois mètres. En retard sur le coup de boule égalisateur de Mexer, il n’a pas su peser sur cette partie. Remplacé par Cavani (91e), qui n’a strictement rien eu à se mettre sous la dent. Excepté ce tir au but, réussi sans trembler.
522 note(s)
Relayeur dans un milieu à trois, il a été à la base de la plupart des actions parisiennes, touchant pas mal de ballons et délivrant notamment un amour d’ouverture à Neymar sur le deuxième but. Comme pas mal de ses comparses, il n’avait pas 90 minutes dans les cannes et a donc cédé sa place à Paredes (75e), qui ne vaut toujours pas 47 plaques, mais qui a eu le mérite de réussir son tir au but.
499 note(s)
Meneurs
Neymar
Pour sa première titularisation depuis le 23 janvier, le Ney s’est longtemps contenté de jouer propre, cherchant systématiquement la bonne passe et évitant les gri-gris inutiles. Pas les boîtes des défenseurs bretons, qui avaient visiblement pris quelques conseils auprès d’Anthony Gonçalves. Tout proche de l’ouverture du score sur la première action parisienne, il a célébré son 600e match en pro d’une louche lumineuse pour le 2-0. Solide pour ramener Paris à 5-5 durant les tirs au but, il devrait, sauf rechute, être fin prêt début juin pour LE grand défi de sa saison : la Copa América. Comment ça, c’est pas pour ça qu’on le paye trois millions par mois ?
534 note(s)
Attaquants
En jambes et disponible en première période, il a pêché dans le dernier geste, perdant notamment un duel face à Koubek (15e) qui l’a de nouveau privé du break juste avant la pause (45e). Beaucoup plus discret après le repos, il a tout de même été tout proche de planter le troisième but (72e), puis de l’offrir à Neymar (86e). Frustré par le poteau durant la prolongation (99e), il n’a réglé la mire qu’une fois, pour essuyer ses crampons sur le genou de Da Silva, voyant logiquement rouge (118e). Un match à oublier pour Kyky.
645 note(s)
Donner une note
-
⇞
ou⇟
Passer d'un joueur à l'autre. -
←
→
↓
↑
Choisir une note. -
Enter
Valider la note. -
Echap
Fermer le clavier.
Par Simon Butel