- Coupe de France
- Finale
- PSG-OM (4-2)
Les notes du PSG
La saison se termine donc comme elle s'est déroulée : sans surprise. Zlatan marque, Angel passe, Silva stoppe, Paris gagne. Mandanda subit, Lass régale, Nkoulou se troue, Marseille repart la tête baissée.
Paris Saint-Germain
Salvatore Sirigu (5) : Un match Siriguesque. Des buts « où il ne pouvait rien faire » , quelques bonnes interventions, et pas grand-chose à signaler. Et s’il part pour laisser la place nette à Kev’, tu ne sauras toujours pas si tu préfères la Fiat Panda ou Volkswagen Golf, Behind blue eyes de Limp Bizkit ou Green eyes de Coldplay, les BB Brunes ou Blondie.
Serge Aurier (3) : Avant, il avait seulement la tête de l’âne de Shrek. Maintenant, il a aussi les pieds et la technique qui vont avec.
Marquinhos (7) : 24 rue du Commandant-Guilbaud – 75016 Paris. L’adresse du Paris Saint-Germain. Pour les fans du PSG qui souhaitent envoyer une pétition pour demander à Laurent Blanc d’ouvrir les yeux.
Maxwell (5,5) : On a toujours envie de lui dire « You’re doing well, Max » , même quand il n’est pas impérial comme ce soir. Partira ? Partira pas ? Il fera sans doute le bon choix, comme toujours. Et sans pression. Parce que « il est liiiiiiiibre, Max » .
Benjamin Stambouli (3) : Va donner des idées aux complotistes, qui ne vont pas tarder à l’imaginer en infiltré marseillais pour que les Parisiens jouent à 10. Sorti pour David Luiz, plus illuminé qu’illuminati.
Blaise Matuidi (6,5) : L’album de Niska sort dans deux semaines, alors Blaisou a voulu faire un peu de promo à son pote en ressortant les pas de Matuidi Charo. Oui, mais pour ça, il faut marquer. « Allo Angel ? Dis, t’es dispo pour un caviar, là, maintenant ? Je veux juste avoir à pousser le ballon dans le but. Gracias. »
Adrien Rabiot (4,5) : Il a tellement joué ces derniers temps qu’il commence peut-être à croire qu’il a gagné sa place dans le 11. Du coup, il choisit ses matchs, et n’avait apparemment pas coché celui-là dans son agenda. Que ça va lui faire drôle, quand Verratti va revenir…
Ángel Di María (5) : Son extérieur du pied pour Matuidi est un trésor. Ensuite, Di María a délivré quelques parpaings. Un peu orfèvre, un peu ouvrier, le football un peu classe, un peu lutte des classes.
Edinson Cavani (5) : Il a encore mangé son pain noir sur un côté de la table en mâchant fort, en faisant des bruits de bouche, et en laissant tomber des miettes. Puis il a voulu goûter au plat, en a pris une grosse assiette, et s’en est allé le ventre plein en laissant le dessert à Lucas, serein devant le but.
Zlatan Ibrahimović (6) : Depuis l’annonce de son départ, Ibra est lancé dans un farewell tour presque aussi pompeux que celui de Kobe. Mais pour sa dernière, le Black Mamba avait arrosé et planté 60 points. Zlatan s’est contenté d’un lancer franc, d’une assist, et d’un dunk seul face au panier. Remplacé dans les derniers instants par Kurzawa, faire-valoir.
Par Alexandre Doskov