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- Portugal-Hongrie (3-3)
Les notes du Portugal
Cristiano Ronaldo qui fait honneur à son statut, Nani dans son sillage, et le Portugal a arraché sa qualification aux forceps. Car au-delà des deux hommes, certains éléments sont à revoir...
Portugal
Rui Patrício (dur) : Complètement masqué sur le premier but, Rui Patrício est ensuite battu sur deux frappes déviées. Le mec a donc eu autant de chances sur ce match que Stephen Hawking avec les meufs.
Eliseu (3) : À vue d’œil, on se dit qu’il va assurer. Avant de se rendre compte qu’être champion du Portugal n’est pas nécessairement un gage de qualité. Plus Benfica que bénéfique donc.
Ricardo Carvalho (4) : Ricardo, c’est ta première voiture léguée par tes parents. Au début, le bonheur permettait d’occulter ses défauts. Puis, elle a rouillé, et coincé. Reste que l’attachement aux souvenirs passés empêche de s’en séparer.
Pepe (6) : Si son équipe en a pris trois dans le buffet, l’addition aurait pu être plus salée sans sa présence rassurante dans l’axe de la défense. Seul, mais courageux. Pepe fait de la résistance.
Vieirinha (5) : Dans la pure tradition des latéraux lusophones, Veirinha s’est montré beaucoup plus doué pour attaquer le camp adverse que pour défendre le sien. Plus américain que vietnamien donc.
William Carvalho (2,5) : Lent et franchement limité, tant à la relance qu’à la récupération, William Carvalho a au moins le mérite de nous faire replonger en enfance. Bah quoi ? Vous n’avez jamais eu de William Carvalho en classe ?
André Gomes (4) : André joue clairement pour le style. Bien coiffé, mais finalement pas décoiffant, Gomes a néanmoins passé plus de temps au sol qu’à tenter de faire la différence. Le genre de mec qui joue en jogging, même l’été, et craint la goutte de sueur. Remplacé par Quaresma (60e) qui a eu le temps de délivrer un centre décisif avant de préparer sa prochaine vidéo Youtube.
João Mario (2 puis 7) : Tout mou en première, inarrêtable en seconde. Un homme qui sait donc qu’une panne érectile, « ça peut arriver » .
Moutinho (4) : Est toujours resté plus fort à PES que sur les terrains. Un vrai problème lorsqu’on se veut numéro 10 d’une machine européenne. Remplacé par Renato Sanches (45e), qui est dread-dread fort.
Nani (8) : Cristiano lui a d’abord beaucoup gueulé dessus pour ses comportements égoïstes, avant d’apercevoir ses qualités et de se réconcilier autour d’un but. Super Nani.
Par Raphael Gaftarnik