- C1
- Barrages
- Nice-Naples (0-2)
Les notes du Napoli face à Nice
Solide vainqueur à Nice, Naples valide sans sourciller son ticket pour la C1. Cette équipe est forte, et elle peut s’appuyer sur ses cadres, Hamšík et Insigne en tête de liste.
SSC Napoli
Reina (?) : Toujours là à donner des instructions, mais jamais réquisitionné quand il s’agit de mettre le couvert. Et quand le plat est prêt, l’homme est servi sur place. Pepe dans son transat un soir d’été.
Hysaj (6) : Actif comme un lapin sur son côté, même si la conduite de balle reste à perfectionner. Reste à éluder l’énigme de cette teinture blonde au centre du crâne.
Koulibaly (6) : Pas de grosse faute à signaler sur le danger Balotelli, autoritaire dans les airs, mais pas assez salaud pour planter un but et tuer le suspense. Cool et poli.
Albiol (5,5) : L’ancien du Real avait à cœur de montrer qu’il venait d’une capitale où la Ligue des champions se joue tous les ans. Forcément, ses erreurs étaient à l’image de son ancien club : blanches comme neige.
Ghoulam (6,5) : Un pied gauche de velours et du danger permanent. Ghoulam devrait demander la permission à Mertens de tirer un coup franc plein axe, si ce dernier daigne lui laisser une tentative un de ces jours. Une référence à son poste.
Hamšík (7) : Le patron du milieu de terrain qui distribue les cadeaux, c’est Marek. Et aujourd’hui, c’était visiblement l’anniversaire de son pote Callejón. De quoi faire chauffer sa carte bleue sans demander un quelconque service en échange, sauf peut-être de passer une de ses chansons favorites. Âme zik. Remplacé par Zieliński (63e), disc-jockey à l’écoute. Jorginho (6) : L’affaire du petit George était beaucoup moins complexe à décortiquer que celle du petit Grégory. Un jeu juste, une soirée tranquille. Remplacé par Diawara (85e), au bon souvenir de Kaba.
Allan (6) : Installé dans le Karaboudjan, Allan était là pour s’assurer que les caisses du Crabe aux pinces d’or allaient bien arriver en destination de la C1. Tranquille, le corsaire moderne s’est même offert un grand pont sur Jallet en guise de cigare. Remplacé par Rog (71e), moins fun que le dernier Star Wars.
Callejón (6,5) : José s’est amusé à chercher le regard de Balotelli après quarante secondes de jeu. Toujours à jouer en une touche, l’Espagnol sait comment foutre le bordel la nuit sur Nice. Avec un jéroboam de champagne et une soirée passée à ficanasser.
Mertens (5) : Une grosse occase manquée face à Cardinale, puis deux, puis trois, puis quatre. Un vacancier qui cherche à draguer sur la Promenade des Anglais en combo maillot de bain-tongs-serviette, sans succès.
Par Antoine Donnarieix