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Les notes du derby Inter-Milan de 2003
Pas de vainqueur entre les deux géants milanais, mais un grand vainqueur : l'AC Milan. Retour en notes sur la prestation musclée et tendue à souhait des 33 acteurs ayant participé à cette demi-finale de Ligue des champions.
AC Milan
Dida
(90 minutes à l’aller/0 minute au retour) Ramsès a essuyé les dix plaies d’Égypte avant de laisser les Hébreux franchir la mer Rouge. Celui qui a les mêmes traits que son personnage dans le dessin animé Le Prince d’Égypte de Disney n’en a eu qu’une seule à la main gauche, le forçant à laisser sa doublure se faire écarter par la marée noir et bleu.
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Christian Abbiati
(0m/90m) Il n’est peut-être pas le meilleur tailleur de Milan, mais ça suffit pour rester présentable et fermer la boutique. Abbiati, la mode à petit prix.
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Alessandro Costacurta
(90m/90m) Il a du coffre, Alexandre Courtecôte. Mais son dégagement dégueulasse sur l’égalisation d’Obafemi Martins aurait pu couper le souffle aux siens.
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Alessandro Nesta
(90m/90m) Président de l’ASTE, l’Amicale du serre-tête élastique. Un poste honorifique difficilement contestable puisqu’il aura fallu attendre 169 minutes pour le voir se recoiffer.
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Paolo Maldini
(90m/90m) Allez, on prend le pari : son fils de 6 ans, Christian, poursuivra la lignée des Maldini en jouant la finale en rouge et noir en 2023 contre Manchester City. On se tient au courant ?
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Kakhaber Kaladze
(90m/90m) Un petit miracle de faire cette carrière en Italie quand on est surnommé « Kakha » et qu’on vient d’un petit pays de foot comme la Géorgie. Pas sûr que ça puisse se reproduire dans le futur.
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Cristian Brocchi
(73m/2m) Avec son physique d’électricien, il était l’homme idéal pour remplacer l’ampoule Pirlo dans le sapin de Carlo.
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Andrea Pirlo
(0m/88m) On sent le DJ qui sommeille en lui, mais il faudra attendre quelques étés avant de voir sa mèche placer ses tubes au sommet du top 50. Le Diam’s de Milan était encore dans sa bulle.
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Gennaro Gattuso
(78m/90m) Si Andrea Pirlo, Massimo Ambrosini, Clarence Seedorf et lui montaient un groupe de rock, il faudrait lui confier les percussions et le capital sympathie. Ringhio Starr.
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Fernando Redondo
(12m/0m) En costard à l’aller comme au retour. Fernando Redondant.
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Clarence Seedorf
(90m/90m) On peut très bien rouler à 10 km/h tout le trajet et amener toute sa petite famille d’une sublime passe dé à bonne destination. Un message de la prévention routière.
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Serginho
(17m/12m) Soit on lui a retiré son tabouret volontairement, soit il n’entendait pas la musique, mais il a passé ses soirées debout à l’échauffement. La chasuble musicale.
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Rui Costa
(90m/64m) « Un indice pour vous à la maison… Top : je suis un élégant numéro 10 des années 1990-2000 qui s’est frotté à Marco Materazzi, je suis, je suis, je suis ? RUI COSTA, oui, oui, oui, oui ! Trois points pour vous ».
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Massimo Ambrosini
(0m/26m) Peu utile, parfaitement coiffé et rapidement éclipsé, comme tous les jet-setteurs. Massimo Gargia.
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Andreï Shevchenko
(79m/90m) Malgré le feu de la triple lame intériste et l’irritation que son action pouvait engendrer, l’Ukrainien a fini par lui rire au nez et à la barbe. After-Shev.
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Rivaldo
(11m/0m) Dix secondes à chaque arrêt de jeu : il fallait bien faire attention à ne pas confondre les plans sur Rivaldo faisant banquette et les pubs Giorgio Armani, Kinder ou Birra Moretti balancées frénétiquement par la télé italienne.
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Filippo Inzaghi
(90m/80m) Acteur trop souvent résumé à son art du plongeon, moins à sa capacité à sortir de registre. Au foot, on appelle ça un hors-jeu. Super Pipeau.
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Inter Milan
Francesco Toldo
(90m/90m) Pourquoi s’acharner à tenter sa chance de loin ou central ? Sylvain Wiltord avait pourtant bien montré que pour le coucher, il fallait tirer dans un angle impossible. Francesco Told you.
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Iván Córdoba
(90m/90m) C’est bien connu : les Cordoba sont les plus mal chaussés. Mais si Shevchenko a pu échapper à ses crampons sur l’ouverture du score, c’est surtout parce que son vis-à-vis avait jusqu’alors passé son temps à botter les fesses de tous ceux qui sont passés devant son atelier.
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Marco Materazzi
(90m/90m) Le tibia dans les côtes de Rui Costa, un uppercut dans le bide de Kaladze, un coup de latte retourné dans la tête de Shevchenko puis le pied dans les noisettes… Le tout sans écoper du moindre carton jaune ou avertissement verbal !? Et après on s’étonne que face à tant de violence, les gens votent FN…
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Fabio Cannavaro
(90m/90m) Rien, pas même un discours de Dominique de Villepin au siège de l’ONU, ne pourra freiner son Inter(ventionnisme). Malgré des alliés de taille en défense centrale, il s’est embourbé avec ses troupes dans cette guerre lombarde.
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Francesco Coco
(85m/0m) Gad Elmaleh est sur le coup pour jouer son rôle dans un futur biopic. Pour les vannes, on se laisse le temps de voir ce qui s’écrit aux États-Unis et que Francesco se remette du tacle dévastateur de Seedorf.
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Giovanni Pasquale
(5m/0m) Version italienne de Jean-Pascal, l’agitation en moins. Et ce n’est pas plus mal ainsi.
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Javier Zanetti
(90m/90m) Le mois de Javier, c’est toute l’année à Milan. Capitaine 7j/7 et 24h/24.
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Cristiano Zanetti
(0m/90m) Les Zanetti sont au football ce que les Zavatta sont au cirque. Même si on trouve globalement les mêmes numéros chez Javier comme Cristiano, mieux vaut opter pour l’original.
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Luigi Di Biagio
(90m/45m) En exclusivité, les premières images de Mario Kart : Double Dash!! avec Luigi envoyant des carapaces aux quatre coins du circuit avant de glisser sur une banane (ou un carton jaune) à la mi-temps du second match.
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Stéphane Dalmat
(0m/45m) À peu de chose près, on passait une demi-finale à voir plus de clopes grillées par Hector Cuper et de gros plans sur un Bobo Vieri en tricot de corps que de ballons touchés par un représentant tricolore lors de ces matchs. Alors pour la France du président Chirac, on dit merci Stéphane !
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Emre Belözoğlu
(90m/90m) « Emre c’est ce qu’y a d’plus beau / Emre, il monte si haut / Et jouer arrière au retour / Emre, c’est ce qu’y a d’plus beau… »
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Sérgio Conceição
(66m/90m) En France, on range derrière le « Syndrome Micoud », le destin de tous les bons numéros 10 (Martins, Carrière, Ziani, etc.) qui auraient pu potentiellement tenir les rênes des Bleus pendant des années sans l’avènement d’un certain Zinédine Zidane. En Portugais, ça s’applique au numéro 7 et on appelle ça le « Syndrome Conceição ».
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Guly
(24m/0m) Avec son mètre 85 et ses grandes enjambées, on pouvait croire que l’Argentin tirait son surnom de Gulliver de sa capacité à réduire le terrain. Puis on a vu son utilisation du ballon et on s’est renseigné… Guly est juste le diminutif d’Andrés Guglielminpietro. Décevant, forcément.
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Álvaro Recoba
(72m/45m) Un joueur qui alterne entre des « Alvaro » très très haut et des « Recoba » plutôt bas. Selon ce postulat et au vu de ses difficultés, il aurait dû être époustouflant contre Parme entre les deux rencontres européennes, sauf qu’il n’a pas joué. Dommage.
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Mohamed Kallon
(18m/20m) Même s’il rate peut-être le but de la qualification, comment détester un garçon qui joue en attaque avec le numéro 3 dans le dos ?
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Hernán Crespo
(90m/71m) Pas facile d’avoir l’étiquette de « remplaçant de Ronaldo » collée sur front. En plus d’être sacrément discutable d’un point de vue esthétique.
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Obafemi Martins
(0m/45m) Une presque entrée en jeu à l’aller (annulée à cause de la blessure de Coco), six saltos claqués pour célébrer un but qui ne servira finalement à rien… Pas mal cet épisode de Youpi Martins.
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Par Mathieu Rollinger, coincé en 2003
Pour revivre les matchs, direction Footballia.net.