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Les notes du champion d’Italie

Par Valentin Pauluzzi
7 minutes
Les notes du champion d’Italie

Quand Conte a claqué la porte l'été dernier, tout le monde était persuadé que la Juventus aurait eu du mal à s'en remettre. C'était sans compter sur son successeur Allegri, parfait gestionnaire, qui a permis à la Vieille Dame de remporter un quatrième titre d'affilée, et sans forcer.

Gianluigi Buffon (9) : Sans Calciopoli, il en serait à son huitième scudetto officiel, soit autant que Ferrari, Furino et Rosetta, co-recordmen en la matière. Les petites imperfections s’accumulent avec les années, mais dans l’ensemble, cela reste du très très haut niveau. 24 clean sheets en 46 rencontres et un rôle de leader technique et moral qui continue de prendre de l’ampleur. #JesuisGigi Marco Storari (8) : Parce que réussir à faire oublier les quelques absences de Gigi Buffon est un sacré exploit. Surtout quand on a un an de plus que lui. C’est encore le cas cette saison, avec cette fois une belle récompense, avoir pu disputer tous les matchs de Coupe d’Italie et la remporter. Meilleur n°12 du monde.
Rubinho (5) : Astrosourcil en place. Deux matchs disputés, trois scudetti, ça fait bien cinq. Propre. Leonardo Bonucci (9) : BonucBauer. Parait qu’il était incapable de jouer dans une défense à quatre. Encore un gros tacle posé à ses détracteurs, dont ses propres supporters qu’il y a peu encore disaient : « Entre lui et Ranocchia, on a pris le mauvais. » Demandez aux interistes ce qu’ils en pensent. En prime, quelques buts décisifs dont celui de la victoire à l’aller contre la Roma. Giorgio Chiellini (6.5) : Les années défilent, le gorille empile les bonnes saisons mais ne réussit pas à passer ce dernier palier qui ferait de lui une des références à son poste. Glissades et interventions maladroites dans la surface ont bien failli couter une élimination en Champions League. Et finir un match sur deux avec un filet à oranges sur la caboche témoigne de son engagement… très souvent limite.
Angelo Ogbonna (5) : Titulaire en début de saison en l’absence de Barzagli puis remplaçant une fois que la défense est passée à quatre. Une bonne solution de rechange qui ne justifie toujours pas les treize millions offerts il y a deux étés au Torino.

Patrice Évra (7) : Volontiers détesté en France, respecté à l’étranger et aussi en Italie. Pat’ le contraste, propulsé titulaire suite à la longue indisponibilité d’Asamoah. Défense à trois ou milieu à cinq, ça gère sans prendre trop de risques et ça file en finale de Champions League pour la cinquième fois de sa carrière. Hatters gonna hate.

Luca Marrone (3) : Le +39 était bien un hommage aux victimes du Heysel et non une référence au numéro du maillot de ce playmaker/défenseur central qui est « ni de la viande, ni du poisson » comme on dit en Italie. Andrea Barzagli (8) : Sa saison a commencé en mars suite à une délicate blessure au talon, mais ses performances n’ont pas été altérées. Revenu plus fort que jamais, Allegri le met cependant sur le banc quand il joue à quatre derrière, et c’est une prise de risque. Son gros défaut reste son apport offensif inexistant, ce qui le pénalise sûrement face à d’autres top défenseurs mondiaux probablement moins forts, mais mieux sponsorisés.
Martín Cáceres (6) : Déchirure musculaire, opération aux chicos et fracture de la cheville. El Pelado a eu tout juste le temps d’aligner une dizaine de matchs, suffisant pour rappeler qu’il est un remplaçant de luxe pouvant prétendre à une place de titulaire chez de nombreux cadors. Paolo De Ceglie (3) : Ashton Kutcher a été rapatrié à Turin cet hiver pour lui épargner la galère parmesane et aussi parce qu’il avait planté un doublé à l’Inter. Difficile de se retenir de rire quand son mètre 85 déboule côté gauche pour finir en sortie de but.
Stephan Lichtsteiner (4) : Au bout d’un moment, il fallait bien que Forrest Gump fatigue, d’autant que ses remplaçants ont été out pratiquement toute la saison (Cáceres et Romulo). Saison très longue, il est peut-être celui qui a le plus souffert dans le nouveau système défensif. Malgré tout, il continue de survoler son poste en Serie A.
Federico Mattiello (5.5) : Des bouts de matchs intéressants pour ce jeune du centre puis un prêt au Chievo où il se fait plier la jambe en deux. #JeSuisDjibrilCissé
Andrea Pirlo (5.5) : Attention à la hype qui l’entoure, car Pirlo n’a pas fait une grande saison, et cette fois, ce n’est pas de la faute d’Allegri. Les 36 balais commencent à se faire sentir, et la Juve s’en est très bien sortie sans lui durant ses deux périodes d’absence. Une année de plus et il pourrait devenir un luxe, voilà pourquoi il pourrait d’ailleurs s’en aller.
Paul Pogba (8) : D’aucuns le trouvent surcoté, et c’est vrai qu’on peut lui reprocher un manque de constance et une prise de risques parfois inutile. La jeunesse peut-être ? Maintenant, la plupart de ses réalisations sortent de l’ordinaire et finissent en Top Vine. Dommage que ce soit souvent en championnat, on attend un ou plusieurs matchs référence en Champions League.

Arturo Vidal (6) : 4 pour la première partie de saison, 8 pour la seconde. Ses problèmes au genou sont un alibi qui a tenu jusqu’à un certain temps. Allegri en a fait son Kevin-Prince Boateng, ce qui, dit comme ça, peut faire peur. Mais après une période d’adaptation, c’est en train de porter ses fruits. Falso diez, auténtico guerriero. Claudio Marchisio (9) : Allegri l’adore et fait de lui le seul titulaire inamovible au milieu de terrain. Il a profité de l’absence de Pirlo pour démontrer qu’il était aussi un excellent playmaker, mais bien évidemment dans un profil différent. Seul bémol, moins de projections offensives et donc moins de but, mais il exécute tellement bien les autre tâches, qu’on ne fera pas les difficiles.
Rômulo (2) : Plutôt Rémus que Romulus. On avait apprécié son honnêteté lorsqu’il avait avoué ses problèmes physiques à Prandelli qui était sur le point de l’emmener au Mondial. Il aurait pu faire de même avec la Juve.
Stefano Sturaro (6.5) : Nouveau Rino Gattuso à l’horizon ? Vu son but contre le Napoli, il faudra peut-être revoir les comparaisons. Sturaro est plus qu’un ratisseur. Rappelé du Genoa avec six mois d’avance, il a mis quelques semaines à s’acclimater avant d’offrir sa contribution. Et la Juve construit tranquillement son avenir.
Simone Padoin (6) : Le saviez-vous ? Dans l’histoire du championnat italien, seuls 58 joueurs ont remporté plus de scudetti que lui. Voilà de quoi faire de ce bouche-trou une véritable star des réseaux sociaux. La Padoinmania fait fureur, au point d’en éclipser son apport sur le terrain, puisqu’il répond toujours présent lorsqu’il faut donner un coup de main. Kwadwo Asamoah (5) : Le grand absent de la saison. Une vilaine blessure au genou qui a même convaincu Allegri de le retirer de la liste UEFA en janvier. Du coup, ben, on ne sait pas si Tonton Pat’ a gagné sa place de titulaire à la régulière.
Roberto Pereyra (8) : La bonne surprise, car ça gueulait dans les chaumières juventines lorsqu’il a débarqué en prêt avec option d’achat obligatoire à quinze millions. Investissement tout à fait justifié, Marotta a encore vu juste (sic). En 10, en relayeur voire même milieu gauche. Il filera à la Copa América après la finale de Ligue dech’.

Simone Pepe (3) : Ambianceur et véritable mascotte de l’équipe à qui on a laissé tirer le penalty du 3-1 contre le Napoli pour qu’il puisse mettre fin à plus de deux ans de disette personnelle, car ses problèmes physiques l’ont définitivement mis hors-circuit.
Carlos Tévez (10) : Il n’a pas les stats tsigalkiennes de Messi et Ronaldo, mais pourrait les titiller lors de la prochaine cérémonie du Ballon d’or. Des buts oui, plus de 50 en deux saisons, mais surtout une attitude exemplaire sur et hors du terrain. Comme quoi, lui refiler le numéro 10 de Del Piero n’était pas un blasphème…
Sebastian Giovinco (3) : Encore convoqué par Conte lorsqu’il était le cinquième attaquant de la Juve, pourquoi, alors, se barrer en MLS à seulement 28 piges ? Reste que la Juve a pris une grosse carotte en rachetant sa copropriété à Parme pour 11 millions il y a trois ans.
Kingsley Coman (5) : Titularisé dès la première journée, il avait fait forte impression. Ça s’est étiolé par la suite, mais le potentiel et bel et bien là. Paris, c’est déjà de l’histoire ancienne.
Alessandro Matri (6) : Vendu onze millions au Milan l’été 2013, repris en prêt gratuit cet hiver avec la moitié de son salaire payé. Voilà ce qui pourrait résumer le fossé qui s’est creusé entre ces deux équipes rivales. Bonus, et pas des moindres, un but qui offre la Coupe d’Italie. Un demi-point de plus pour sa compagne Federica Nargi.

Fernando Llorente (4) : Devenu au fil des mois un joker… défensif pour tenir le ballon devant lorsque son équipe menait au score. La Juve le remercie pour ses 26 buts en deux saisons et cherche maintenant à se faire une belle plus-value puisqu’il était arrivé gratos. Les supportrices, elles, pleurent à l’idée de le voir s’en aller.

Álvaro Morata (8) : Quatorze buts en 2 230 minutes de jeu, statistiquement, on est bon. Techniquement, ça valait le coup de mettre vingt millions et la marge de progression est encore importante. Se permet de sortir le Real qui l’avait lourdé. Attention toutefois au droit de recompra que les merengues pourront activer dès la saison prochaine…

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