- Liga
- Bilan de la saison 2015-2016
Les notes du champion de Liga
Aux commandes de la Liga du début à la fin, le FC Barcelone a pourtant failli la perdre. Un scénario ubuesque qui se termine toutefois bien avec un 24e championnat dans la musette. Ainsi qu’un nouveau Pichichi, Uruguayen cette fois.
Claudio Bravo (7) : Il n’a pas l’équipe de l’Atlético devant lui, donc il n’a pas réussi à choper le titre de meilleure défense du championnat. N’empêche qu’il a assuré, puisque c’est encore lui qui a gardé les cages en Liga malgré la concurrence. Bravo à ses 33 bougies.
Marc-André ter Stegen (6/7) : Comme son nombre de titularisations et celui d’apparitions. Tentera le 10/10 l’an prochain.
Jordi Alba (6) : Malgré ses six passes dé, le moteur a semblé un peu encrassé. Victime de petites blessures chiantes en début d’année, le latéral gauche a calmé le jeu pour se faire plaisir à l’Euro. On ne peut pas lui reprocher.
Dani Alves (8) : Présent sur le terrain comme en dehors, pour défendre son couloir comme son équipe, pour porter l’offensive à droite comme dans les médias. L’ensemble vaut une belle note.
Marc Bartra (4) : Contrairement à ce qu’on peut croire, Bartra n’a plus 18 ans. Mais son temps de jeu, lui, n’augmente pas vraiment. Il faut savoir grandir avec son âge. Deux buts pour lui, quand même.
Adriano (5) : Son seul défaut, c’est qu’il n’y ait pas davantage de blessés. Fait le taf quand on fait appel à lui. Un retraité qui fait du black.
Jérémy Mathieu (Euro 2016) : Il n’a pas énormément joué, mais n’a pas usé ses fesses sur le banc. Il n’a pas été excellent, mais n’a pas démérité non plus, loin de là. Il n’a pas le style pour jouer au Barça, mais c’est le club qui lui permet de joueur l’Euro avec les Bleus. Saison réussie.
Aleix Vidal (2) : Recruté pour concurrencer Dani Alves, l’ancien Sévillan a réussi l’exploit de se faire doubler par Douglas dans la hiérarchie des latéraux droits. Costaud, vraiment.
Javier Mascherano (8) : C’est un secret de polichinelle : le patron de la défense, c’est lui. Ses performances de daron l’ont encore prouvé. Il pourrait limite jouer seul dans l’axe. Ah, si seulement il appréciait ce poste…
Douglas Pereira (12) : Comme ses minutes passées sur le pré.
Piqué (4 pour le sportif, 8 pour l’extra) : Étrange, cette sensation d’insécurité qu’il dégage alors qu’il est indispensable dans l’axe de la défense. Pour les réseaux sociaux et le clash avec Arbeloa, ce sont en revanche de vraies félicitations.
Thomas Vermaelen (5) : Il continue doucement son adaptation. Après deux ans au club, il a participé à dix rencontres de championnat. C’est dix fois plus que la saison dernière. Encouragements.
Rafinha (-) : Difficile d’espérer quoi que ce soit quand on est victime d’une rupture du ligament croisé en septembre. Ses arguments sont évidents, mais il faut renforcer ce physique.
Sergio Busquets (8) : La plaque tournante blaugrana a donné dans le sobre. Appliqué et taquin, intelligent et exaspérant, Sergio a rempli sa tâche à la perfection. C’est le même commentaire que l’an dernier ? Ah bon.
Gerard Gumbau (42) : Comme ses minutes passées sur le pré.
Sergi Samper (1, comme son nombre d’apparition) : Avec un temps de jeu si faiblard (une petite apparition en Liga), il va bien finir par se faire débaucher par tonton Arsène.
Ivan Rakitić (7) : Joueur le plus utilisé par Luis Enrique, Crakitić a connu un coup de pompe décisif dans la rechute printanière du champion. Il n’en demeure pas moins l’un des régulateurs de l’équilibre blaugrana (et le meilleur buteur du club derrière la MSN).
Andrés Iniesta (7,5) : Toujours aussi fin, toujours aussi juste, Don Andrés le Soyeux a retrouvé un niveau à en faire cauchemarder quelques-uns de ses prochains adversaires de l’Euro. Et puis, cet amour de but au Bernabéu…
Arda Turan (4) : Devrait rapidement se pencher sur l’offre millionnaire venue de Chine. Ou retrouver son gourou Simeone.
Sergi Roberto (7,5) : De coupeur de citron à couteau suisse, Sergi Roberto a connu une progression fulgurante. Insuffisant pour gratter une place à l’Euro, mais qu’importe pour un Lucho qui en est tombé amoureux.
Sandro Ramírez (2) : Des prestations à le rétrograder avec la filiale, mais un blase qui pourrait l’envoyer en Premier League. N’est-ce pas Adama ?
Munir El Haddadi (5) : Souvent délaissé sous la guérite du Camp Nou, l’international espagnol a répondu présent dès que Luis Enrique a fait appel à lui. Autrement dit, une fois tous les 36 du mois.
Neymar (8 puis 3) : D’abord injouable lors de la première partie de saison, il a par la suite troqué ses passements de jambes et ses roulettes pour des soirées festives et arrosées. Un futur à la Ronnie, le sourire en moins ?
Lionel Messi (7,5) : Blessé durant deux mois, la Pulga a réussi une saison à la Messi. Plus prompt à faire marquer son comparse Suárez qu’à marquer, il s’est montré sous son aspect le plus collectif et a enchaîné les diagonales folles. Bref, un Messi encore plus complet.
Luis Suárez (40) : Comme la fièvre qu’ont connue ses adversaires. Ou comme le nombre de pions inscrits en Liga. Un monstre magnifique.
Par Florian Cadu et Robin Delorme