- CDM 1998
- Finale
- Brésil-France (0-3)
Les notes du Brésil en finale de la Coupe du monde 1998 face à la France
À cause d'un Ronaldo fantomatique et d'une défense amorphe sur coups de pied arrêtés, le grand Brésil a sombré au Stade de France.
Gardien
Cláudio Taffarel
Avec sa tête de grand méchant, il a bien essayé d’arrêter les petits mecs en bleu, mais ils étaient trop malins et lui beaucoup trop seul. Cláudio Gargamel.
262 note(s)
Défenseurs
Cafu
Il y a un an jour pour jour, le jeune conseiller municipal de la ville d’Ermua, Miguel Ángel Blanco, était enlevé et assassiné par ETA, entraînant de nombreuses manifestations contre l’organisation. Bixente Lizarazu n’a rien à voir avec eux bien sûr, mais n’empêche qu’il a fait une victime ce soir en la personne de Cafu.
237 note(s)
Júnior Baiano
À côté du monstre Aldair, Júnior a comme son nom l’indique toujours été le petit frère. Sauf qu’il n’a jamais pu véritablement prendre ses responsabilités, et s’est retrouvé prisonnier de la peur. Júnior bâillonné.
213 note(s)
Aldair
On conseille à l’AS Roma de s’en séparer gentiment après ses huit ans de bons et loyaux services. À 33 ans, il a l’air cramé et ce n’est pas avec lui qu’elle remportera enfin une nouvelle Serie A.
0 note(s)
Roberto Carlos
C’est bien beau de mettre des pralines au tournoi de France, mais ce n’était pas vraiment le bon moment. Un jour, un club ferait bien d’avoir l’idée de réunir Carlos et Zidane sous le même maillot, car ils ont l’air de très bien s’entendre. Le Brésilien a toujours l’air ravi d’offrir des buts à Zizou, que ce soit en jonglant près du poteau de corner ou en ouvrant les jambes.
227 note(s)
Milieux
César Sampaio
Un gars qui a trop écouté Renaud et qui marche à l’ombre. C’est simple, on ne l’a absolument pas vu. Aucune saveur, aucun goût. Comme une salade César sans mayo. Remplacé par Edmundo à la 74e minute, qui a repris le même rôle.
202 note(s)
Dunga
Ce passage de relais entre Dunga et Deschamps, même coupe de cheveu et même rôle dans leur équipe, c’est le plus beau depuis le bâton tendu par Jean-Charles Trouabal à Bruno Marie-Rose il y a huit ans. À l’époque : record du monde de 4×100 mètres, déjà un relais pour dominer la planète sport.
202 note(s)
Leonardo
Le beau gosse a tellement cartonné au cinéma l’année dernière avec Titanic, qu’il est venu en faire la reconstitution en direct au Stade de France. Frigorifié, il a fini par couler avec les siens malgré tout son courage. Leonardo Di Caprio. Remplacé dès la mi-temps par Denilson (7), seulement fils de Denis aujourd’hui, mais qui risque de devenir la principale arme du Brésil dans les années à venir.
205 note(s)
Rivaldo
Vu la petite forme de Ronaldo, il devait être le pire adversaire des Bleus. Et ça a été le cas. Mais au lieu de nous faire mal avec ses numéros de dribbles, il a trop souvent préféré nous laisser du temps avec de longues transversales. Le rival doux.
207 note(s)
Attaquants
Bebeto
Il y a quatre ans, il berçait son bébé imaginaire devant le monde entier. Aujourd’hui, il a bien grandi et il est temps d’aller le bercer pour de vrai. L’équipe de France vient de mettre un terme à sa carrière internationale, il aura tout le temps qu’il veut pour s’occuper de son foyer.
199 note(s)
Ronaldo
Pas sûr de débuter à cause d’un problème de santé, Fabien Barthez est venu noyer le moteur dès la demi-heure de jeu juste au cas où la machine se mette en marche. On est pressé de revoir Ronaldo. Le vrai.
219 note(s)
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Par Kevin Charnay, devant l'écran géant de Sallanches (Haute-Savoie)