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- J6
- Bayern Munich-PSG (3-1)
Les notes du Bayern face au PSG
Revanchard après la manche aller, le Bayern a assumé son statut de grande équipe européenne. Ulreich, Hummels et Ribéry sont les tauliers de l’équipe, quand Tolisso prend son rôle de métronome à cœur.
Bayern Munich
Ulreich (7) : Criblé de balles lors du match aller, le portier bavarois donné pour mort a sorti ses gros muscles pour revenir sur le devant de la scène en patron et écœurer la concurrence. Get Ulreich or die, tryin’.
Kimmich (6,5) : Ce n’était pas un cadeau de s’occuper de Neymar dans un match aussi prestigieux, alors il s’est contenté d’un travail de bon fonctionnaire. Et visiblement, les 35 heures ne sont pas de rigueur en Bavière.
Hummels (7,5) : Donc en face, c’était vraiment le meilleur buteur européen depuis le début de saison ? Laissez-lui le droit de rigoler fort, comme le ferait un Allemand digne de ce nom.
Süle (6) : Un vrai guerrier doté d’une force impressionnante, mais de la lenteur au moment d’envoyer du combo dans ses enchaînements. Un joueur qui connaît un succès limité, comme la Dreamcast. Süle calibur.
Alaba (5,5) : Une performance qui ne restera pas dans les annales, David s’est contenté de jouer à la baballe. Remplacé par Rafinha (85e), pour fêter la victoire teinté en blond.
Rudy (6) : Un joueur qui n’a aucun lien avec l’Olympique de Marseille, mais qui se sera fait plaisir à coller des tampons aux Parisiens comme un vrai Phocéen, le tout sans se faire exclure. Rudy voleur.
Coman (7,5) : Un zig, un zag, un zig, un zag… Il faudra penser à rendre les reins de Kurzawa au prochain rassemblement des Bleus, hein. Pour ceux d’Alves, mieux vaut les garder précieusement jusque fin juillet.
Ribéry (7) : Un capitaine qui sait porter son équipe vers le haut, surtout quand il s’agit de jouer face au Paris Saint-Germain. Une bonne heure pour montrer à Verratti le goût de la currywurst. Remplacé par Thomas Müller (66e), affamé. James (6,5) : De la chaleur à chaque touche de balle avec son pied gauche. La douceur aoûtienne dans une soirée européenne de décembre, et cela fait un bien fou. Remplacé par Arturo Vidal (83e), un tantinet moins poète.
Lewandowski (6,5) : Pour marquer contre Paris, Robert a trouvé la parade : opter pour un style capillaire à la Lilian Compan. Pas de ciseau retourné, mais une action de briscard qui fait mouche. Le renard argenté.
Par Antoine Donnarieix