- C1
- 8es
- Bayern Munich-Arsenal (5-1)
Les notes du Bayern face à Arsenal
En ballottage défavorable à la pause, le Bayern s’est énervé en seconde période. Et à l’image d’une berline allemande intérieur cuir qui accélère sur l’autouroute, ça pousse fort. Très fort.
Bayern Munich
Neuer (7) : Malgré un bras bionique un peu rouillé sur le coup franc de Mesüt Özil, Terminator était encore en vision infrarouge ce soir. Hélas, pour obtenir une clean sheet, il faut un minimum d’aide défensive. Agacé, le voilà qui déclenche des soufflantes sur ses coéquipiers. Manuel New Air.
Lahm (8) : Le débat sur le meilleur latéral droit au monde est à la fois chronophage et absurde, et ce, depuis au moins cinq bonnes années. Laissons la vitesse et la fougue aux autres, Philipp suit son slogan habituel : sense & simplicity.
Javi Martínez (6) : La soirée bavaroise de la Saint-Valentin semble s’être terminée très tard pour le Basque. Malgré lui, son coït s’est poursuivi à l’Allianz Arena dans un délire plus sado-masochiste à la sauce chili con carne. Un fantasme limité à 45 minutes.
Hummels (7,5) : L’intelligence tactique du dernier défenseur pour bien jouer le hors-jeu, de l’assurance dans la première relance, mais un compagnon de défense centrale en gueule de bois. Pas facile de bosser pour deux.
Alaba (6,5) : Hyperactif, ses centres ont mis une pression constante dans la partie. Certes, son sens de la négociation pour obtenir des pénos évidents reste à perfectionner, mais le garçon sait cogner. David à la batte.
Xabi Alonso (7) : Un léger manque d’anticipation sur le but encaissé par les siens, mais pour le reste, c’est toujours oui. Après le football, pas besoin d’études supérieures pour lui. Sa carrière dans le métier d’architecte est déjà toute tracée.
Vidal (7) : Un Sioux déchaîné devant les tuniques jaunes et des tatouages pour compenser les peintures de guerre. AV est resté un enfant dans sa tête, les cuites et les voitures cassées en plus. Mais quand on est un chef de tribu, tout est permis.
Alcántara (7,5) : Sans Silva ni Motta hier, le troisième Thiago a fait honneur à son blase cette semaine, en mode joga bonito. Ah, tiens, c’est marrant : en 2013, il jouait encore au Barça et manquait de temps de jeu.
Robben (8,5) : Les Trois Frères quand tu veux te souvenir des rois de l’humour français, Les 12 Travaux d’Astérix et Obélix pendant les fêtes de Noël, le combo café-clope-caca après la pause déjeuner… Puis l’enroulé du gauche d’Arjen Robben. Les classiques ne meurent jamais. Remplacé par Rafinha (88e), raffiné.
Douglas Costa (6) : Moins à l’affiche que ses deux partenaires offensifs, il reste toujours présent quand il faut lâcher les chevaux avec son moteur V12. À la suite de ses déclarations évasives sur son avenir en début de mois, attention tout de même à la chute libre. Michael Douglas Costa. Remplacé par Joshua Kimmich (84e) une fois arrivé au péage.
Par Antoine Donnarieix