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Les notes du Bayern contre Paris
Ce mercredi soir, le Bayern Munich a eu le ballon, mais a laissé de côté le légendaire pragmatisme allemand et s'est fait dépasser en contre-attaque.
Bayern Munich
Ulreich (4) : Un mec costaud, pas très beau à voir dans son sport, éternel numéro deux derrière un robot plus évolué que lui. Jan Ulreich.
Kimmich (6) : Toujours disponible dans son couloir droit, il a été une des rares satisfactions côté allemand. L’arbre qui cache la forêt. The Joshua Tree, quoi.
Süle (4) : Un mec qui attend sa chance depuis des lustres et maintenant qu’il l’a, on ne sait pas trop ce qu’il en fait. Niklas Hulot.
Alaba (3) : OK, il revient de blessure, ça peut servir d’excuse. Mais il s’est fait mâcher comme un vulgaire chewing-gum tout le match par Kylian Mbappé, notamment sur le troisième but. David Malabar.
Tolisso (3) : Malgré toutes ses qualités, Corentin en est encore au stade larvaire du joueur capable de performer dans les grandes écuries européennes. Coco l’asticot. Remplacé dès la mi-temps par Rudy (5), qui est venu se chauffer avec Verratti et louper ses corners. Rien de plus.
Alcántara (4,5) : Positionné devant la défense, Thiago a encore été impérial de justesse dans le placement, la gestion du rythme, et la passe. Sans fioritures. Ah non, merde, c’est un autre Thiago, ça…
Vidal (5,5) : Attention, chien méchant. Un fou furieux, qui quel que soit le score, court de partout, aboie, tacle et mord les mollets. Livin la Vidal loca.
Müller (4) : Il y a trois ans, Thomas Müller était un joueur inélégant, pas impressionnant techniquement, peu rapide, peu puissant. Mais il avait le talent de réussir à être décisif malgré tout ça. Aujourd’hui, il est juste inélégant. Remplacé par Robben (69e), qui n’a pas eu l’occasion de caler sa spéciale. Aucun intérêt.
Lewandowski (6) : Avant le match, les Munichois se sont dit : « Lewa nous portera. » Du coup, ils ont tout misé sur lui en multipliant les centres. Même s’il s’est démené partout sur le front de l’attaque, cela n’a pas suffi.
James Rodríguez (4,5) : Ah bah tiens, encore un mec qui n’a rien fait depuis 2014. Avec deux ailiers de 33 et 34 ans toujours blessés, il est temps de changer d’époque. Remplacé à la mi-temps par Coman (5), qui est venu courir très vite sur son côté. Comme d’habitude, toute la journée.
Par Kevin Charnay