- Liga
- J33
- Real Madrid-FC Barcelone (2-3)
Les notes du Barça face au Real
Un Ter Stegen derrière, un Rakitić au milieu, un Messi devant. Trois joueurs-clés pour faire tomber le Real au Santiago-Bernabéu et faire rêver plus qu'un club.
FC Barcelone
Ter Stegen (8) : Une muraille. En haut, en bas, à gauche, à droite, de la poitrine, du pied, l’Allemand a sorti tout ce qui était possible de sortir. Marc-André craint dégun.
Jordi Alba (7) : En cinquième vitesse pour aller de l’avant, en trottinette pour revenir défendre. Ce soir, Jordi l’a joué Junior, les arabesques en moins. Pas grave, il a compris que l’important, c’est les trois points et de passer le ballon à Messi.
Umtiti (5) : Alba loin devant, il a eu du mal à se positionner entre la gauche et le centre. Mais il n’a pas fait de véritable faux pas, a évité la sanction d’entrée de jeu et repart vainqueur. Emmanuel Umtiti.
Piqué (7) : Au début, il s’est dit que monter sur les frappeurs n’était pas très utile. À raison, puisque Ter Stegen sortait tout. Mais Piqué ne peut pas traverser un Clásico sans éclat. Une grosse tête sur corner ? Une frappe en position d’avant-centre ? Non, une bonne vieille embrouille verbale avec Ramos après l’expulsion du capitaine madrilène. Le Piqué qu’on aime.
Sergi Roberto (6) : Parfois, on ne le remarque même pas. D’autres fois, il faut attendre la 92e minute. Mais une patience récompensée quand sa montée traoresque se convertit en trois points dans la besace catalane. Discret, mais indispensable.
Busquets (7) : Qui a pensé que lui laisser toute la liberté d’orienter le jeu était une bonne idée ? Jamais attaqué, Busquets a pu tranquillement orienter le jeu de son équipe quand il n’était pas occupé à envoyer du retour salvateur sur Benzema. Un match normal dans la vie de Sergi.
Rakitić (8) : Une première fois, il a remarqué qu’il n’était pas assez rapide pour suivre Messi, même sans ballon dans les pieds. Alors la seconde fois, il s’est contenté de passer le ballon à son voisin et d’admirer le résultat. Et la troisième, il a décidé de tout faire tout seul. Si Luis Enrique ne lui parle plus, il va peut-être devoir s’y remettre.
Iniesta (6) : Oui, les années passent et sa présence s’efface. Mais en une éclaircie, toute nostalgie s’oublie. Une muse qui te rappelle invariablement qu’une seule passe peut suffire à te faire aimer le football.
Alcácer (3) : Paco qui ? Paco Alcasper, apparemment. La MSN a encore de beaux jours devant elle, la seule ASM qui tienne est celle qui va gagner la Ligue des champions. Remplacé par Gomes (70e), resté dans le ton : transparent.
Suárez (4) : Un jour sans faim pour l’Uruguayen. Brouillon techniquement, il s’est montré en s’effaçant pour Messi. Et quand enfin il a fouetté une belle reprise de volée, Keylor Navas s’est imposé. Bon, faire briller Navas est aussi une performance dans son genre.
Résultats et classement de Liga Retrouvez toute l’actualité de la LigaPar Eric Carpentier