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- J3
- FC Barcelone-Manchester City (4-0)
Les notes du Barça face à City
Largement vainqueur de Manchester City (4-0) au Camp Nou, le Barça a pu compter sur Messi, auteur d'un triplé, Iniesta, majuscule, et Umtiti, ultra costaud. De quoi se permettre de finir à dix et de perdre deux titulaires avant la pause. Tranquille.
FC Barcelone
Ter Stegen (7) : Le seul gardien allemand qui n’est pas à l’aise avec ses pieds. Pas grave, Marco n’en a pas besoin parce qu’il aime se jeter partout et de toutes les manières. Un coup Thierry Omeyer, un coup Thomas Price.
Mascherano (5,5) : Bousculé en début de saison, finalement titulaire sur le côté droit, brouillon en début de match et décisif sur l’ouverture du score, Javier a su profiter d’un Nolito timide malgré l’open bar. Le M sérieux, sans salade.
Piqué (#JesuisJérém) : La fameuse soirée pour enchaîner. Il a d’abord souffert, beaucoup, à cause d’un chauve argentin qui ne savait pas où se placer, puis a fait le coq avec tous ses potes avant de sombrer en solitaire malgré une gueule grande ouverte. Alors, avant de partir de la boîte, un certain İlkay a décidé de lui faire comprendre qu’il était temps de dégager. La Tortura. Remplacé par Mathieu (39e,4), pas toujours beau, mais qui arrive toujours à se faire une place avec les grands. Jérémy Chatelain aussi y était arrivé. Sauf qu’il a été expulsé par Alizée, lui.
Umtiti (7) : Si on avait dit un jour à Big Sam qu’il se retrouverait face à City, au Camp Nou, avec à ses côtés Digne et Mathieu, il serait resté à Lyon. Sauf que c’est la C1 et Samuel est en train de devenir plus grand que tout le monde. Une partition ténor dans une hécatombe.
Alba (:() : N’a pas pu résister aux allers-retours broyeurs de reins de Sterling, ce qui a rapidement grignoté sa barre d’énergie. De retour de blessure, Jordi a décidé de se la jouer Jessica. Entre peine de cœur et The Ten. Remplacé par Digne (10e, 5,5), décisif dans ses interventions, imprécis dans son placement et parfois emmené sur la piste par Sterling. Mais Lucas n’est pas le meilleur danseur.
Busquets (6) : Le mec qui ne parle pas, dont l’allure est parfois critiquable, mais qui est indispensable. Vraiment. Comme ton papy gênant à Noël, comme ta tante à moustache, comme ton cousin qui joue avec ses bourrelets. Ils ont grand cœur et c’est tout ce qui compte. Sergio aussi.
Rakitić (6,5) : Il n’en fait qu’à sa tête, a mis – pour une fois – du temps à rentrer dans sa rencontre avant de l’illuminer en grattant, croquant et critiquant le schéma tactique de Guardiola. Une merveille d’ouverture pour Neymar avec. Comme si sa vie était consacrée à la différence positive. Un côté Ivanka Trump, la belle gueule en moins, mais la classe en plus.
Iniesta (7) : La caution plaisir même quand c’est dur d’en prendre. L’Espagnol en a mis partout, a giclé sur certains, en a taché d’autres, mais a surtout fluidifié le repas. Andros Iniesta. Remplacé par André Gomes (79e), moins efficace que la compote.
Suárez (6) : Une nuit de souris prise dans un gangbang de bouchers aux couteaux affûtés. Il a mangé des coups de partout, évité les lames, bouffé la terre. Mais il a aussi poussé Bravo à une double parade folle et l’a dégagé du terrain après la pause. Et c’est Ratatouille qui enfile la toque, tout en pouvant aussi se mettre au service pour la maison Leo.
Neymar (6,5) : Il fallait bien fêter un 150e match perso avec le Barça avec la manière. Alors, il a d’abord été l’un des seuls frissons de son équipe en martyrisant Zabaleta sur son côté tout en refusant de reculer pour aider les copains. Comme d’habitude, du déchet comme un penalty raté en fin de match, mais aussi une belle robe comme ce quatrième but. Un bon cru de cochon.
Résultats et classement de la Ligue des champions Retrouvez toute l’actualité de la Ligue des championsPar Maxime Brigand