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Les notes du Barça contre Paris
Emmenés par un Neymar de gala et malgré un Messi en dedans, le Barça a claqué sa remontada. Bulletin de notes pour l'histoire.
FC Barcelone
Ter Stegen (non noté) : Les autres étaient tellement occupés à faire leur promo de l’autre côté du plateau qu’on en a presque oublié qu’il était là. Du coup, au seul moment où la caméra s’est posé sur son visage pâle, il a levé le bras pour faire un peu de figuration. Pierre Tchernia aux Enfants de la télé.
Umtiti (7,5) : À Barcelone, la France a filé : Dugarry, Dehu, Christanval, Digne, Mathieu, des étudiants ivres qui vomissent dans les rues et les beaufs qui prennent des selfies sur la Rambla alors qu’ils pensent que Gaudi est un coureur cycliste. Du coup, merci à toi, Sam, d’avoir redoré notre blason en terre catalane.
Piqué (6) : Whenever, Wherever, c’était sa causerie d’avant-match pour dire que tout était possible. Même envoyer des relances pour Thomas Pesquet et des tacles par derrière sans prendre de rouge.
Mascherano (6) : La dose d’expérience invisible qui fait la différence et qui transforme quelque chose de quelconque en quelque chose de grand. La sauce du Big Mac.
Busquets (6,5) : Plus de coups de pelle et de râteaux bien sentis en 90 minutes que Magloire en une carrière de présentateur.
Rakitić (6,5) : Face à un Rabiot rachitique, le Croate a été Ivanhoé. Remplacé par André Gomes (non noté) qui va devoir consulter un cardiologue après avoir joué la finale de l’Euro et ce match en moins d’un an.
Iniesta (7,5) : Les cheveux se perdent, les muscles aussi, mais le talent ne disparaîtra jamais. Des passes que lui seul peut faire dans le monde et moins de déchets qu’un vegan adepte du compost. Un monstre. Remplacé par Arda Turan (6) qui aura eu le mérite de déclencher le changement Aurier-Draxler.
Messi (5,5) : On a longtemps tanné Messi avec les hormones. Maintenant, il va falloir passer au Viagra, car ça, c’est ce qu’on appelle un coup de la panne. Un petit penalty en guise de préliminaire, puis plus rien.
Rafinha (6) : Le pote que tu ne voulais pas inviter à la soirée parce que tu en as un peu honte, mais qui, finalement, est plutôt bonne ambiance. Remplacé par Sergi Roberto (10), parce que quand même, c’est mieux quand ton meilleur ami arrive et qu’il débouche le champagne.
Suárez (7) : Dans chaque match qui marquera l’histoire du football, il faudra un salopard dans le camp des vainqueurs. Oui, c’est ça, le sport.
Par Swann Borsellino