- Liga
- J36
- Barcelone-Real Madrid (2-2)
Les notes du Barça contre le Real
Réduit à dix juste avant la pause, le FC Barcelone s’accroche et arrache le match nul. Les hommes du Barça ? Umtiti, Rakitić, Iniesta, Luis Suárez et Messi.
FC Barcelone
Ter Stegen (5) : Pour une fois dans les matchs accrochés, Ter Stegen n’était pas le meilleur joueur du Barça sur la pelouse. Mais le bonhomme peut très largement postuler le numéro un pour la Mannschaft au mondial.
Jordi Alba (4,5) : Voilà comment peaufiner sa réputation de vilain garçon, avec cette embrouille mêlée à Luka Modrić et cette faute non sifflée sur Marcelo. Il faut le dire, ce n’était pas un grand match de sa part.
Umtiti (7) : Un mec qui sait gueuler quand il faut gueuler, c’est important. Un mec qui sait intervenir dans les moments chauds, c’est essentiel. La France compte sur toi cet été, Big Sam. Piqué (5,5) : Bon, ce n’était peut-être pas fait exprès, mais sa grosse semelle sur CR7 au moment de l’égalisation a obligé le quintuple Ballon d’or à sortir à la pause. Le travail de l’ombre, avec des mains pleines de sang.
Sergi Roberto (6, puis Marcelo) : Laurent Blanc s’est trouvé un ami avec lequel il pourra parler vingt ans après les faits. Un super match, puis une superbe carotte. La dure loi de la pression.
Busquets (6) : Un match à ranger dans ceux où le milieu de terrain barcelonais s’est montré calculateur et roublard. Le mec que tu aimes ou que tu détestes, selon l’équipe que tu supportes.
Rakitić (6,5) : Besoin d’aide au moment d’une fuite d’eau sous le lavabo ? Appelez Ivan, votre plombier croate. Un service de qualité, sans la raie des fesses qui dépasse, mais avec des passes de qualité mondiale.
Iniesta (6) : Un dernier Clásico pour sortir alors que son équipe mène au score. Pas assez de mots pour décrire ce qu’il s’est passé au moment de sa sortie du Camp Nou. Quelque chose d’indescriptible, plus haut que l’amour. Remplacé par Paulinho (65e), un mec qui se transforme en loup-garou quand il met des coups de pression.
Coutinho (4) : Intéressant en début de première période, invisible le reste du temps. Voilà qui explique sans doute son changement à la pause, au-delà de l’exclusion de Sergi Roberto. Remplacé par Semedo (45e), soldat discipliné.
Messi (7,5) : Le meilleur buteur de l’histoire des Clásicos s’est une nouvelle fois distingué par un but, en infériorité numérique s’il vous plaît. Indispensable et toujours aussi insaisissable. Le marché de La Puce.
Par Antoine Donnarieix