- C1
- 8es
- Chelsea-Barcelone (1-1)
Les notes du Barça contre Chelsea
D'abord mené au score grâce à l'excellent Willian, le Barça accroche un nul sur sa seule réelle opportunité de la rencontre. Les hommes du match ? La défense centrale, Busquets, Iniesta. Et Messi, évidemment.
FC Barcelone
Ter Stegen (4,5) : Un jour de demi-finale de Roland Garros, en 1982, Mats Wilander a remis en jeu une balle de match, alors que l’arbitre l’avait annoncé vainqueur. Un jour de Chelsea-Barcelone, en 2018, Marc-André ter Stegen a remis en jeu sa femme pour s’offrir une chance de cocu. Échec et MATS.
Jordi Alba (3,5) : Les experts diront qu’il aura rarement été mis autant en difficulté que face à Willian ce soir, et ils auront raison. Face à plus fort, il faut savoir s’avouer vaincu.
Umtiti (6,5) : Aujourd’hui, Martin Fourcade est entré dans l’histoire en devenant le sportif français le plus médaillé de l’histoire des JO d’hiver. Cet hiver, Big Sam vient de devenir le sportif le plus suivi par Manchester City. Aymeric Laporte ? Du pipi de chat.
Piqué (6) : Parfois pataud, parfois costaud, Shakiro aura contenu Willian comme il aura pu. Finalement, ses interventions sont déterminantes. Et cette fois, sans mettre la main à Stamford Bridge.
Sergi Roberto (5) : Il s’est pris le mur de Berlin à pleine vitesse. Sinon, son apport a été correct, sans faire de folie. Une mission remplie, comme un bon matelot.
Busquets (7) : Avec son faciès de VRP au costard toujours bien cintré, Busi était dans son élément dans ce quartier bourgeois de Londres. Demain, il prend le métro, file à la City et va démarrer sa journée devant la machine à café Nespresso. Sergio, what else ?
Rakitić (4) : Un carton jaune utile pour bien aller avec sa coupe de Sangoku version Super Saiyan. Mais ce soir, les Kamé Hamé Ha sont restés dans ses poignets. Un homme dans le mauvais tempo. Paulinho (3) : Ses gros muscles ne servent pas au moment de placer une tête tout en délicatesse. Ses gros muscles ne servent pas non plus au moment d’accélérer le jeu. Définitivement, Londres n’est pas une ville au gôut de Petit Paul. Remplacé par Aleix Vidal (64e), bien plus rapide et agile. Iniesta (6, puis 10 au moment où il faut) : Trop gentil pour faire encore mal à une équipe qui l’avait maudit en 2009, Don Andrés est un homme éduqué et poli, parfois trop. Alors en bon gentleman, il s’est contenté d’attendre une erreur adverse pour démontrer son know-how. Remplacé par André Gomes (92e), pour un troll de qualité.
Suárez (6,5) : Des coups de rein aussi puissants que ceux de Shakira dans Whenever. Derrière lui, Piqué devait se dire que le retour à la maison allait finir avec beaucoup d’amour.
Par Antoine Donnarieix