- Liga
- J14
- Barcelone-Real Madrid (1-1)
Les notes du Barça
Cela s’est vu dès les premières minutes, le Barça était inquiet de jouer ce Clásico. Aucune individualité n'est sortie du lot. Et puis le pistolet de Suárez s’est enclenché.
FC Barcelone
Ter Stegen (5) : Avec encore une flopée de relances approximatives et ses déplacements façon tortue, Marc-André sait désormais boucher ses angles. Bientôt, il saura lacer ses chaussures et compter deux par deux.
Sergi Roberto (5) : On a connu la misère infligée à Marc Bartra par Gareth Bale. Aujourd’hui, c’était la valse de Sergi Roberto face à Lucas Vasquez. Le symbole d’une baisse de niveau au Barça.
Piqué (6,5) : Emprunté, à l’image de son équipe, Shakiro s’est mué en sauveur en fin de première mi-temps. S’il souhaite devenir président à l’avenir, il assume déjà son statut de taulier.
Mascherano (5,5) : Une intervention illégale sur Vasquez, un accrochage de maillot litigieux sur Cristiano sanctionné d’un petit pont. Où est passé Masche ? Malgré un léger sursaut, son cousin prisonnier ferait mieux de purger sa peine à l’ombre.
Alba (6) : Après des semaines d’absence, le Barça a retrouvé un vrai arrière gauche. Mobile, rapide et toujours là pour plaider la cause des siens. Sauveur de dernière minute devant le Père, le Fisc et le Saint-Esprit.
Rakitić (4) : Avare de bons ballons donnés et au vu de son visage de junkie au bout du rouleau, Ivan n’était visiblement pas dans son assiette. Sans solution, le rat qui tique finit par quitter le navire. Remplacé par Don Andrés Iniesta (60e), qui récupère le brassard d’entrée de jeu devant Messi, à juste titre.
Busquets (6) : Autoritaire dès le début de la partie, il s’est isolé au milieu du terrain. Seule, la tourelle s’est donc transformée en araignée aux grandes pattes pour tisser une toile de sécurité. Peter Parker était en vacances à Barcelone.
André Gomes (3) : En plus d’être coûteux au prix d’achat, le Portugais met en danger son équipe à chaque perte de balle. En réalité, il manque un « s » à la fin de son prénom. Remplacé par Arda Turan (78e), râleur de luxe.
Messi (5) : Pour un joueur de son talent, l’aide de l’arbitre n’est pas nécessaire. Pour un joueur de son talent, il ne fait pas assez confiance à son pied droit. Lionel n’était pas au top ce soir, il faut savoir le dire. Sixième Clásico de suite sans but pour lui.
Suárez (6,5) : Une demi-occasion en première période, et c’est tout. Bref, un bout de pain rassis en guise d’apéritif. En bon carnassier, l’Uruguayen a fait les courses tout seul pour acheter de la charcuterie de qualité à prix cassé. Luis la Brocante.
Par Antoine Donnarieix