- Ligue des nations
- Demies
- Italie-Espagne (1-2)
Les notes d’Italie-Espagne
Malgré un choix de liste surprenant, Luis Enrique a une nouvelle fois étalé sa science du football à San Siro. Résultat : son Espagne, emmenée par un excellent Mikel Oyarzabal, a roulé sur une Italie sans inspiration ni génie et réduite à dix (1-2). Federico Chiesa et Marco Verratti n'ont pas suffi. Mais alors pas du tout.
Gardien
Gianluigi Donnarumma
Revenir chez son ex n’est jamais bon, surtout lorsqu’elle est ingrate. Le public milanais a fait faire des folies à un Gigio L’Amoroso totalement fébrile.
112 note(s)
Libéros
Leonardo Bonucci
Privé du gorille Chiellini à ses côtés, Bonucci a erré comme un animal en cage. Libéré de ses chaînes par la filouterie de Busquets et le carton rouge de Sergei Karasev, il a pu regagner la douche avant les autres (42e). Peu glorieux.
105 note(s)
Attaquants
Lorenzo Insigne
Les Coréens nous soûlent avec Squid Game, Insigne nous gave avec ses enroulés. Moins de pouces levés et plus de justesse dans les choix, c’est tout ce qu’on demande. Remplacé par les dreadlocks de Moïse Kean (58e).
101 note(s)
Federico Bernardeschi
Il a confondu San Siro et le Parlement européen. Football ou emploi fictif : il faut savoir choisir. Remplacé par Giorgio Chiellini dès la reprise (46e).
98 note(s)
Milieux
Jorginho
« Le petit Jorge est demandé à l’accueil ! » Sans sa teinture platine, on aurait presque oublié qu’il était sur le terrain. Perdu de vue et loin de ses habitudes. Remplacé par l’élégant buteur Lorenzo Pellegrini (64e), buteur pour l’honneur.
98 note(s)
Federico Chiesa
Federico court, pousse, dribble et tire. Problème ? Il est tout seul. À onze contre onze, c’est difficile ; à un contre onze, ça se complique légèrement. Enrico a de quoi être fier du fiston.
125 note(s)
Ferrán Torres
Quatre frappes, deux buts. En une soirée, Ferrán a rattrapé un mois de disette à Manchester City. Remplacé par le non moins fougueux Yeremi Pino (49e). La magie de la Ligue des nations.
105 note(s)
À l’aise au milieu de terrain, il a contrôlé le rond central comme un douanier napolitain. Que les supporters parisiens en profitent avant qu’il ne regagne l’infirmerie (et les coins VIP). Remplacé par Manuel Loca-Loca-Locatelli (58e).
128 note(s)
Ailiers
Mikel Oyarzabal
Il a une tunique rouge et dégaine de partout. Vash the Stampede s’appelle en réalité Mikel Oyarzabal. Avec ses deux passes décisives, l’attaquant nous a fait un remake de Trigun : simple et efficace.
110 note(s)
Défenseurs
Marcos Alonso
Le fils caché de Fernando Alonso et Jean-Louis Borloo a été excellent. Ses accélérations couloir gauche ont été dévastatrices. Certains l’auraient même vu en Ferrari, mais heureusement, il n’était pas alcoolisé.
102 note(s)
Donner une note
-
⇞
ou⇟
Passer d'un joueur à l'autre. -
←
→
↓
↑
Choisir une note. -
Enter
Valider la note. -
Echap
Fermer le clavier.
Par Adel Bentaha