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- France-Pays-Bas (4-0)
Les notes des Pays-Bas contre la France
Il y avait un beau coup à jouer ce jeudi pour les Hollandais, mais la bande à Robben repart de Paris avec les yeux rougis. Un peu comme ceux qui rentrent de week-end d'Amsterdam.
Pays-Bas
Cillessen (5) : Ça défilait peut-être trop vite pour lui sur l’échangeur de Saint-Denis au moment où Griezmann a déboulé dans la surface. Si bien que le remplaçant barcelonais n’a pas jugé bon de réduire les angles en restant scotché à deux mètres de sa ligne. Un lapin pris dans les phares d’une voiture. A ensuite évité, malgré sa détresse, que le choc ne soit encore plus violent.
Fosu-Mensah (5) : Si Thomas Lemar ne savait pas encore où il jouerait la saison prochaine à cette heure-là, le jeune Timothy lui a au moins permis de se sentir comme à la maison au Stade de France ce soir.
De Vrij (4) : Magnifique passe décisive pour le gaucher « jupitérien » des Bleus. Le piquet de grève.
Hoedt (192) : Comme le nombre de centimètres qui sont bien pratiques pour sortir les muscles face à Giroud, mais beaucoup plus encombrants pour jouer à chat avec les petits. Papahoedtai.
Wijnaldum (5) : Pressé de rentrer à Liverpool pour savoir s’il aura la chance d’échanger avec Tomtom. Comme on le comprend…
Strootman (3) : Il se frottait les mains à l’idée d’aller à la castagne sur les boulevards parisiens, mais il s’est fait couper la chique par les manœuvres d’un gouvernement bleu, qui voulait faire passer son programme en vitesse. Frustré, le syndicaliste a été exclu du dialogue social.
Robben (6) : De la bonne volonté, un leadership à réaffirmer, de la pugnacité jusqu’à cette barre en fin de match, mais un manque de rythme évident après une vilaine blessure au tennis cet été pour essayer de tenir plus longtemps la baraque. Un aoûtien de retour à la capitale un soir d’orage.
Sneijder (4) : Il aurait voulu croiser le fer avec son compère chauve niçois Jallet. Avant de se rendre compte que c’est sur le banc qu’il fallait aller, ce qu’il a fait dès la mi-temps. Remplacé par Vilhena (5), pas le plus vilain.
Promes (4) : À force de faire du tout-droit, ça a Quincy au bout de la ligne. Choses Promes, choses dures.
Janssen (5) : Dure soirée pour l’attaquant des Spurs malgré les efforts. Dire qu’il aurait pu connaître des soirées tout aussi trépidantes s’il avait rejoint le banc du PSG l’été dernier. Remplacé par Van Persie (éternel), visiblement troublé par les rumeurs qui font de lui un Canari.
Par Mathieu Rollinger